En un mot : Le groupe armé peul met en cause des officiers

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Le  nouveau groupe politico-militaire, l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ), revendique déjà des attaques contre l’armée. Dans une interview téléphonique, son fondateur et dirigeant, Oumar Aldjana, soutient que “nous en avons attaqué trop, mais nous n’avons pas revendiqué ces attaques”. Il ajoute ceci : “Nous avons des officiers avec nous, et aussi des responsables de Tabital Pulaaku (Ndlr une association de Peuls dont le bureau national est à Bamako). Je ne peux pas les nommer”.

Même s’il est difficile de vérifier ces informations, on est tenté d’y croire puisque les autres mouvements armés ont presque tous été créés depuis Bamako avec des dignitaires militaires et parfois des équipements de l’armée malienne.

Dans tous les cas, il urge de prendre ce taureau par les cornes, car Oumar Aldjana ne peut pas se lever pour lancer un mouvement militaire qui revendique plus de 700 combattants et dont les éléments patrouillent depuis quelques semaines dans les environs de Léré, près de la frontière mauritanienne. Le négliger serait mortel !

DAK

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5 COMMENTAIRES

  1. Pardon soyez plus pédagogique, moi je n'ai rien compris sur cette paragraphe:

    Dans tous les cas, il urge de prendre ce taureau par les cornes, car Oumar Aldjana ne peut pas se lever pour lancer un mouvement militaire qui revendique plus de 700 combattants et dont les éléments patrouillent depuis quelques semaines dans les environs de Léré, près de la frontière mauritanienne. Le négliger serait mortel
    ps: qui est Oumar Aldjana, qui sont les 700 combattants et pourquoi sont il négligés et par qui?
    merci de nous éclairer la lanterne.

  2. What is the solution to the production of arm groups in Mali? Everyone in not picking up a gun because the government is doing right. We know the government could do better however, as long as it is a robber who creates conditions which causes murder after murder we have no choice but, to pursue the quickest means of ridding ourselves of such government. It is in the people of Mali best interest no matter what the fools say. Keep it real. Peace piece. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.

  3. l’État paie sa faillite. Sa faillite d’assurer ses missions régaliennes. Celle de ne pas pouvoir sécuriser ses citoyens, de ne pas être en mesure de distribuer équitablement la justice. Et dans ces conditions, il est bien normal que touaregs, peulhs, sonhrai, bozos, mianka ou toute autre ethnie s’arme pour surveiller ses arrières. Tout simplement parce qu’il s’agit d’une question de survie.
    Il est aussi d’une évidence absolue que la multiplication des mouvements armés traduit tout simplement l’incapacité de l’État, d’une part, à assurer la sécurité de ses citoyens et d’autre part l’impunité qu’il a toujours accordée aux responsables de ces groupes. Cherchez à savoir ce que sont devenus les différents chefs rebelles du Mali !

  4. C’est la preuve que personne n’a intérêt à la faiblesse de l’Etat
    La faiblesse de l’Etat ouvre la voie à toute sorte de désordre et à l’anarchie
    Les lois de la république doivent être respectées par tous sans aucune exception

    Il me semble que le Mali est très mal parti avec la médiatisation à outrance des bandits armés que certains naïfs appellent à tord “des mouvements politico-militaires”

    Le mali est mal parti en acceptant de négocier pendant huit longs mois avec des terroristes
    Le Mali est mal parti en donnant une légitimité aux groupes de bandits armés
    Le Mali est mal parti d’avoir donné des primes à la rébellion

    Maintenant d’autres bandits ont compris qu’il faut prendre des armes pour être respecté et entendu . C’est en tout cas l’impression que donne l’Etat de par son laxisme et sa faiblesse envers les bandits armés au nord du pays .

    Dans ce cas , pas étonnant de voir de nouveaux groupes de bandits armés faire leurs apparitions sous des étiquettes communautaires et ethniques.

    Après l’émergence des groupes de bandits armés sous l’étiquette touarègue hier et peulh aujourd’hui , demain ce sera quoi soninké peut-être?

    Il est temps de taper du poing sur la table et de faire le ménage avant qu’il ne soit trop tard .
    Il est temps de montrer de façon éclatante que force reste et restera toujours à la loi .
    L’Etat doit enfin montrer et asseoir son autorité sur toute l’étendue du territoire .

    Sans cela c’est le chienlit et la guerre civile en gestation entre communautés

  5. DAK, si presque tous les mouvements armés ont été créés depuis Bamako avec des dignitaires militaires et parfois avec des équipements de l’armée Malienne, quelles furent alors les sanctions ? S’il n’y a jamais eu sanctions et que la trahison a ouvert la voie du succès, si d’autres ont récidivé plus d’une fois pour être à chaque fois honorés et gratifiés, il va de soi que d’autres empruntent le même chemin pour sortir de la misère. C’est tout à fait légitime comme droit….

    S’il va falloir prendre le taureau par les cornes, je dirais que pour ce faire, nous aurons besoin de l’apport de DAK à la tête d’une armée de journalistes combattants. Les gars ont déjà pris les armes et notre vaillante armée semble faite pour confronter des écoliers et des vendeuses de Soumbala, en tout cas pas des gens armés !!

    DAK MÊME PASSE TOUTE L’ANNÉE À ACCUSER LES TROUPES DE L’ONU DE NE PAS VENIR FAIRE LE TRAVAIL DES FAMA À LEUR PLACE.

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