Gbagbo, la honte !

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La Côte d’Ivoire que Laurent Gbagbo dit aimer, la Côte d’Ivoire qu’il a gouverné dix longues années est entrain de se disloquer, une Côte d’Ivoire où la mort, la faim et la soif, cultive déjà la haine. Pour un fauteuil qu’il a pratiquement conquis par la rue en 2000, plus de 1000 Ivoiriens ont été tués et 200 fois plus sur les longs et douloureux sentiers de l’exode. Mon Dieu, bob Dieu ! Jusqu’où va cette bêtise humaine ?

La situation socio – politique en Côte d’Ivoire va de mal en pire, l’armée ivoirienne, celle qui est à la solde de koudou, tire les yeux fermés sur tout ce qui bouge contre son pouvoir. Mardi  dernier, cette armée a crû  devoir disperser une manifestation pacifique de femmes proches du camp Ouattara, aux moyens d’armes de guerre. Après le déluge de feu, on a compté 6 morts. Le septième a rendu l’âme à l’hôpital.

Mon Dieu, un génocide se perpètre au vu et au su du monde entier sans que personne ne lève le petit doigt pour l’arrêter. Arrêter un homme que le monde entier considère comme étant battu proprement le 28 novembre dernier, à  l’occasion du 2e tour de la présidentielle. C’est justement pour ça, que le président Gbagbo et ses affidés, tout au long de la campagne, n’arrêtaient de scander le désormais terrifiant slogan : On gagne, ou on gagne. Trois(3) ou quatre(4) mois après le scrutin qui a vu la victoire du candidat du RHDP sur celui de LMP, le slogan s’explique aisément. Les familles des officiers supérieurs dont Mangou Philippe et Tiapé Katsaraté Edouard  et certainement beaucoup d’autres, sont otages du régime au palais de Cocody, ou en leur propre résidence mais vigoureusement gardées par des soldats totalement à la dévotion  des hommes de Gbagbo, les généraux Dogbo Blé Bruno, Guiai Bi Poin, notamment. On gagne ou on gagne, Koudou, Simone et le petit clan, voulaient tout simplement faire comprendre à tout le monde, que même battue, la LMP(la ligue de la majorité présidentielle), ne rendra pas le pouvoir à Ouattara. C’est pourquoi, selon plusieurs sources concordantes, Koudou Laurent Gbagbo, ne manquerait aucune occasion pour dire vertement aux officiers à sa solde, qu’il a perdu les élections, mais qu’ils doivent se battre pour ne pas laisser la place à un étranger. Voilà, en un mot tout le sens du mauvais combat que, le président Gbagbo et sa grande prêtresse mène depuis le 1er décembre 2010.

Mais, la réalité aujourd’hui, est que la faute incombe beaucoup plus à la communauté internationale, elle qui reconnaît depuis bientôt 4 mois, Alassane Ouattara comme le seul président de Côte d’Ivoire, en laissant le perdant semer la mort et la désolation dans le pays. Cette communauté internationale, n’en doutons plus, laissera l’Eburnie devenir un nouveau Rwanda ou un autre Libéria avant de se décider à ramener l’ordre. Et, si les décisions contraignantes pour le PANEL  de l’U.A consistaient à vouloir dégager Ouattara et Gbagbo à la fois, alors bonjour à la vraie guerre civile entre milice pro – Gbagbo et les FAFN favorables à Ouattara. Que Dieu protège la Côte d’Ivoire ! Gbagbo, en attendant, est devenu la honte d’une Côte d’Ivoire qui croyait en lui lorsqu’il disait à qui voulait entendre, qu’un chef d’Etat ne devrait pas rester au pouvoir plus de 10 ans. Et dire que c’est ce Gbagbo qui tirait sur tout ce qui bougeait dans le palais de Yamoussoukro, la retraite du vieux président. Entre Gbagbo et le Vieux qui ressemble à un dictateur ?

Sory de Mopti
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