En un mot : La France ouvre enfin les yeux sur Kidal

7

Les  temps sont décidément  durs pour les ex rebelles.  Déjà Très acculés par la demande sociale notamment la pression des femmes qui réclament électricité et eau, ils doivent faire face à la nouvelle hostilité   de leurs anciens amis français, entretenue  par la force Barkane.

En tous cas, la France de Macron est différente de celle de Hollande et très loin de celle de Sarkozy qui  a suscité et entretenu la rébellion malienne avec ses amis Qataris. Cette force n’hésite plus comme dimanche à 4 heures du matin, à descendre dans la ville pour extraire les trafiquants qui financent encore les attaques au nord et qui contrôlent les réseaux de drogue et d’armement.

Malgré les manifestations suscitées, la force Barkhane  semble rester ferme sur ses nouvelles intentions de combattre tous ses narcotrafiquants tapis à Kidal. Pourvu que cela continue.

DAK

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Ha oui après les intérêts trouves les amis sont devenus des ennemis dieu ne dort pas

  2. Ne dit-on pas que « la répétition est pédagogique »? C’est en vertu de cette bonne morale que je réchauffe, et remet au gout du jour, ce que je disais de Kidal, il y a … trois ans! Lisez SVP

    « Kidal est le nœud gordien qu’il faut trancher » par AG AZAMANE; Bamako, Mali ; le 23 Mai 2014.

    Kidal, c’est :
    1) la capitale du massif des Ifoghas, (Adagh n‘Foghas, en Tamasheqh), situé dans la zone agro-écologique de l’Adrar-Timétrine, selon la cartographie des ressources terrestres du Mali, 1989;
    2) une bourgade saharienne constituée de maisons ternes occupant un oued de sable grossier et de rocaille ;
    3) un site malfamé, piège et berceau de l’irrédentisme ethno-identitaire touareg Ifoghas, selon l’histoire récente du 21ième siècle ;
    4) l’épicentre de la crise du Nord du Mali;
    5) un foyer de tensions chroniquées ; la mère de toutes les impasses ;
    6) le laboratoire de tous les périls qui obscurcissent l’horizon de cette zone depuis 50 ans.

    Le régime d’exception injuste que Serval a réservé à Kidal depuis le début 2013 est le déclencheur de l’actuelle guerre dite « guerre de 6 heures de Kidal ». Je cite, dans les développements qui suivent, Francis Simonis (historien, spécialiste de l’Afrique occidentale et du Mali qui enseigne à l’Institut des Mondes Africains, basé à Aix-en-Provence, France), dans des articles de presse française intitulé « Paris dans le piège de Kidal »:
    – « Pourquoi Serval a concédé de facto aux combattants prétendument laïques du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) le contrôle d’une cité « rebelle » dont les avaient chassés leurs ex-alliés islamistes d’Ansar-Eddine en Janvier 2012? Pour prévenir les affrontements qu’aurait déclenchés le retour brutal d’une armée malienne « sudiste » honnie par les rebelles touaregs ; c’est la raison humaniste et protectrice des « Hommes Bleus Sahariens » avancée par Serval pour éluder les bonnes questions. »;
    – « Sans nul doute, la vraie raison occultée par Serval, c’est le souci de s’assurer le concours des séparatistes touaregs, utilisés mercenaires-guides et pisteurs sahariens « es qualité » pour arracher les otages français aux griffes d’AQMI et de ses satellites. Mais l’heureux dénouement du calvaire des kidnappés d’Arlit (Niger) ne doit rien au MNLA, lequel n’a pas tenu ses promesses faites à Serval de sécuriser la ville de Kidal, perméabilisée aux terroristes par la seule présence des mercenaires touaregs qui ne sauraient être que des bandits armés, des brigands sahariens aux « gènes vandales génétiquement non modifiables » qui vendraient leur âme au diable. »;
    – « Il ne fait plus aucun doute aujourd’hui que Serval a cru pouvoir s’appuyer sur le MNLA pour conduire le combat contre AQMI et récupérer les otages français du Sahel. La marionnette, malheureusement, a filé entre les doigts de ses protecteurs, et en janvier 2012 elle s’est lancée à l’offensive contre l’armée malienne avec l’aide des islamistes. »;
    – « Quelques mois plus tard, le MNLA était taillé en pièce par ses alliés de la veille et disparaissait de la scène malienne. Il devait y revenir en janvier 2013 à la faveur de l’opération Serval. La France interdisait alors à l’armée tchadienne de désarmer ses protégés, et à l’armée malienne de reprendre pied à Kidal. »;
    – « En mars 2013, Christian Royer, l’ambassadeur en poste qui faisait l’unanimité au Mali était rappelé à Paris sans ménagement pour être remplacé par Gilles Huberson, un spécialiste des prises d’otages issu de Saint-Cyr dont Moussa Ag Acharatoumane, l’un des principaux dirigeants du MNLA devait affirmer sans être démenti dans les colonnes du Monde du 14 novembre 2013 qu’il était depuis septembre 2012 « l’émissaire secret du Quai d’Orsay », auprès de son mouvement… »;
    – « Paris devait par la suite comprendre que ses encombrants alliés étaient incapables de lui apporter le moindre soutien, l’enlèvement puis l’assassinat à Kidal le deux novembre 2013 de deux reporter de RFI qui sortaient de chez un cadre du MNLA mettant finalement en lumière l’incapacité des rebelles touareg à sécuriser la ville. »;
    – « Le tropisme « touarégophile » de l’élite de l’espionnage à la française, fascinée par les vertus guerrières des « hommes bleus », vient de loin. « Affaire de génération, admet un ancien officier de la « Piscine ». Nombre de gradés aujourd’hui aux commandes ont côtoyé les chefs des rébellions des années 1990, au Niger comme au Mali. Et plus d’un en a gardé une forme de nostalgie coloniale. En ce temps-là, nous jugions à tort ou à raison nos interlocuteurs représentatifs et leur cause noble et légitime. »;
    – « Peut-on à la fois prôner la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et entraver le déploiement vers le nord de l’armée nationale, si embryonnaire soit-elle ? A ce jeu-là, la France court le risque de se voir coincée entre le marteau et l’enclume… A Bamako, on lui reproche sa complaisance envers les « enturbannés », surnom peu flatteur des Touareg, et leurs chimères indépendantistes. »;
    – « Tout porte à croire que Ghislaine Dupont et Claude Verlon doivent leur mort atroce – vécue comme une honte ineffaçable au sein de la communauté touareg – à un enlèvement crapuleux perpétré par des « sous-traitants » mafieux MNLA désireux de monnayer leur butin humain et qui aurait mal tourné. Ont-ils aussi, comme le soutient un praticien chevronné de la galaxie djihadiste, payé de leur vie les « erreurs de gestion de la France à Kidal;
    – « Deux certitudes. D’abord, le statu quo, autre nom du pourrissement, y serait l’allié le plus sûr du terrorisme. Ensuite, qu’on le veuille ou non, Paris aura du mal à se délester de ce fardeau. « C’est à la France, décrètent en chœur trois chefs touareg, par ailleurs rivaux, qu’incombe la responsabilité d’imposer un règlement. Elle en a le pouvoir. » Le devoir, sans doute. Le pouvoir, pas sûr. « Kidal est le nœud gordien qu’il faut trancher », a asséné, le 10 novembre 2013, sur RFI, cheikh Oumar Diarrah. La formule illustre l’étroitesse de la ligne de crête que doit emprunter le Mali nouveau : l’homme qui l’a prononcée est ministre de la Réconciliation. »

    Sincèrement

  3. comrades France eyes have been open at all times but, all money made by its military officers from transporting illicit drugs from Mali to Europe was overriding factor. They will not give up making all that money. Damn international law or/plus morals. CMA terrorists, jahadists plus their supporters buddy for life is way of France led by its military.. Money money money! Very much sincere, Henry Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka kankan aka Gue. translationbuddy.com

  4. Ce journacrou est un véritable lacrou vaurien du journalisme. Il fait de la propagande pour redorer l’image des chiens français au Mali !!!
    Espèce de PD prostitué enculé par les chiens français !!!!!!!!!!!!!
    Tu n’es qu’un troup de Q !!!!!!!!

  5. Elle sait depuis longtemps qu’il n ‘y a pas de différence entre terroristes et bandits de l’Azawad.

  6. De toutes les façons il faut savoir que la France en sait beaucoup, beaucoup et beaucoup à Kidal plus que les maliens eux-mêmes.

  7. Si c’est sûr c’est pas sérieux, juste un malentendu dans le partage du butin

Comments are closed.