France : Le glas de la fin politique de Sarko aurait-il sonné ?

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En tout cas, on est tenté de l’affirmer au regard du revirement politique qui s’est opéré en faveur de la gauche après les primaires françaises. En effet, ces consultations électorales ont permis à la gauche de retirer les rênes du Sénat à l’Union de la majorité présidentielle (UMP) au grand dam de Nicolas Sarkozy, qui « tombe ainsi des nues » politiques, lui qui misait tant sur ces primaires pour redorer son blason en vue de la prochaine élection présidentielle prévue en mai prochain.

Et pour ce faire, Sarko était allé jusqu’à tomber dans cette vilénie politique qui consistait à salir la réputation sociale et politique de DSK dans une affaire dont ce dernier sortira pourtant vainqueur, bien que continuant encore à en porter les stigmates. Mais comme on dit, « Dieu ne dort jamais ». Le glas de la fin politique de Sarko aurait-il déjà sonné ? En tout cas, cette victoire du Parti socialiste (PS) aux primaires l’a incité à ne présenter qu’un seul candidat : Jean-Pierre Bell. Et un membre de l’UMP, d’assurer : « Le séisme d’aujourd’hui risque de provoquer le tsunami de demain ».

Il faut surtout noter les frasques commises par Nicolas Sarkozy et ses alliés (aveugles) qui, contre toute attente, ont apporté aide et assistance à une rébellion libyenne à dominance islamiste. Certes, Mouammar Kadhafi est assassiné, mais peut-on dire pour autant que Nicolas Sarkozy a réussi à franchir un pallier dans sa reconquête du pouvoir suprême ?

En tout cas, lorsque en faisant un jugement par rapport à la gestion du pouvoir français par Nicolas Sarkozy et en tentant d’y apporter une réponse, on peut soutenir que de 2007 à nos jours, le pouvoir de Sarkozy n’a enregistré que des échecs dont le premier est bel et bien cette affaire de viol, d’agression sexuelle (entre autres) orchestrée par lui de toutes pièces uniquement pour détruire un homme : Dominique Strauss Khan (DSK).

Le second échec est également cette défaite de l’UMP aux élections de base ou de proximité qui, pour la première fois depuis l’avènement de la République, ont vu le Sénat français basculer à gauche. Et comme il a n’y jamais deux sans trois, dit-on, le troisième gros échec de Sarkozy est cette guerre inutile engagée contre le régime libyen et l’assassinat sauvage de Mouammar Kadhafi le 20 octobre dernier.

Au regard de ces trois échecs, l’on ose croire qu’un quatrième se profile à l’horizon pour Sarkozy et son camp et qui pourrait venir de la présidentielle française de 2012. Déjà, le ton semble avoir été donné par les socialistes qui croient fermement en la chance de leur candidat : François Hollande.  
Par Zhao Ahmed A. Bamba

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