Focus : Le marteau et l’enclume

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Koulouba : Le Président de la République rencontre les leaders de la CMA et de la Plateforme (samedi, le 27 février 2016)
Koulouba : Le Président de la République rencontre les leaders de la CMA et de la Plateforme (samedi, le 27 février 2016)

Après plus de deux ans de gestion chaotique, de tâtonnement et de déni de vérité, le président Ibrahim Boubacar Keïta est plus que jamais coincé. Il est actuellement entre le marteau de la rébellion de Kidal et l’enclume de la contestation populaire. Une contestation qui, à partir de Gao (12 juillet), risque de toucher d’autres localités du nord et du sud. Aujourd’hui, l’on annonce des marches à Tombouctou et à Bamako.

La raison de cette colère contre le régime en place ? L’installation des autorités intérimaires dans les régions du nord, conformément aux dispositions de l’accord d’Alger.

Au-delà, ces différents mécontentements et manifestations soutenus par les jeunes traduisent le malaise qui s’installe progressivement dans tout le pays.

En vérité, IBK et son régime sont aujourd’hui rattrapés par la mauvaise gestion du dossier du nord. Sous la pression des groupes rebelles et du médiateur-pyromane algérien, le régime en place a tout cédé, y compris l’administration des régions du nord. Ce qui motive actuellement la colère des populations.

Par ailleurs, l’insécurité gagne tout le pays, le marasme économique frappe de plein fouet les Maliens, le climat social se détériore… autant de maux qui minent la gouvernance actuelle.

CH Sylla

 

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8 COMMENTAIRES

  1. Le Mali est dans une spirale de mauvaise foi de ceux qui ont toujours profité des situations de brouille pour asseoir leur égocentrisme.

  2. Le Président n’est qu’entre les marteaux et les enclumes des malveillants citoyens qui lui en veulent comme toujours.

  3. un gouvernement irresponsable,prends toute la ville de Gao aucun touareg n’a meme pas de case
    maintenant on leur donne sur un plateau d’argent l’occasion de venir chier sur nos tete et l’on va leur essuyer le derriere ,d’ailleurs on a qua chercher independance comme KIDAL

  4. Mon cher amis journaliste IBK n’est ni entre le marteau de Bamako, ni entre l’enclume de Gao, c’est chose arrive souvent tout Etat au monde, le Mali n’est pas le seul pays qui fait exception à la règle.

  5. Mon cher amis journaliste IBK n’est ni entre le marteau de Bamako, ni entre l’enclume de Gao, c’est chose arrive souvent tout Etat au monde, le Mali n’est pas le seul pays qui fait exception à la règle.

  6. Les ennemis disent du n'importe quoi.Les jeunes de Gao n'ont pas manifesté pour dénoncer la mise en place des autorités intérimaires car Gao n'est pas concerné par la mise en place de ces autorités.

    Comme toujours l'opposition malienne qui est à la base de cette situation va extrapoler les faits.Mais on es habitué à cela désormais dans ce pays.Les maliens n'accordent pas d'importance à ces articles qui dénaturent les faits.

    Le calme est revenu à Gao.La mission du gouvernement a rencontré les jeunes et tous les différends ont été aplani.Les personnes qui prétendent faire une marche le font pour une cause qui est la sienne.

  7. Qui vivra verra , l’histoire nous révèle et permettra de mieux comprendre que la politique malienne bâti sur les arrangements entre homme politique et le désir insensé de toujours rester dans les girons du pouvoir ont fait que dans ce pays l’homme politique n’est généralement pas une personne honnête , digne de confiance. IBK qui portait le désir de changement de beaucoup de malien , l’espoir de tout un peuple est aujourd’hui un regret , un cauchemar pour tant de malien. Reconnaissons que Mr le Président IBK patriote qu’il était , homme de fermeté reconnu n’est plus que le symbole d’une incapacité tacite à gérer ce pays , tout simplement parce-qu’en arrivant au pouvoir ,il s’est fait élire par toute la société malienne pas un parti , pas un clan , pas une région. Malheureusement aujourd’hui ce pays est géré par un réseau de personne pas sur la base du mérite en général mais plutôt de fait de calcul politicienne en ligne de mire de sa réélection en 2018 , du faite de leur poids politique même s’il incarne d’autre valeur que celle voulu par le citoyen lambda.
    Cette histoire d’autorité intérimaire on l’as dit est une disposition des accords qui permettrai de faire revenir l’administration de façon progressive dans les zones qui n’en dispose pas actuellement , cependant derrière cette idée se cache l’incapacité du gouvernement à organiser les élections communales. Une fois de plus que d’incapacité .
    Je crains que ce régime ne crée plus de discorde sociale au Mali par ce fameux accord que sans ce accord , imaginer que les jeunes des autres régions qui sont au chômage s’estiment également lésé et optent pour la même approche . Imaginé , imaginé , imaginé ou allons nous , et tout cela parce qu’un collège de personne au nom de toute une nation qui en leur tête un homme (IBK) qui critiquait fortement toute forme de règlement pacifique d’un accord devient lui-même l’ordonnateur d’un accord de cession ou de concession qui frise avec la dislocation de ce tissu sociale toujours électrocuté par de nombreuse rébellions mais toujours bien soudé.
    La mauvaise gestion des affaires de ce pays doit interpellé plus d’un , osons esperé que la direction de ce pays puisse reprendre un chemin plus coherent avec les aspirations actuelles du citoyen lambda. Sinon vraiment je craint que notre Cher President IBK est entrain de devenir le plus mauvais des Président que le Mali démocratique ai connu.

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