“Nous sommes dans le domaine militaire, les décisions ne sont pas souvent révélées. Ce qui est sûr, elles rentrent dans le cadre de la montée en puissance de la Force conjointe qui devrait intervenir très rapidement pour lutter contre le terrorisme et chercher à l’éradiquer dans la région”.
C’est l’annonce faite par le ministre mauritanien de la Défense aux termes de l’audience accordée vendredi aux ministres de la Défense des Etats membres du G5-Sahel par le président de la République IBK. Il reconnaissait implicitement le leadership du chef de l’Etat dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, grâce auquel le PC de la Force conjointe est maintenant opérationnel. Avant même l’arrivée des financements nécessaires à son plein régime, la FC/G5-Sahel (5000 hommes à terme) va bientôt engager des opérations aux frontières Burkina-Mali-Niger, principal foyer du terrorisme au Sahel.
Même s’il y à redire sur son bilan, force est de reconnaître néanmoins qu’IBK est en train de mouiller le maillot sur le plan de la sécurisation des personnes et des biens : en posant les balises de la lutte contre le terrorisme au Mali en particulier et au Sahel en général. Une œuvre de longue haleine qui nécessite l’accompagnement de tous. Sans exclusive.
DAK