Il faut le dire sans rancune : quand l’opposition parlementaire se débine !

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Contre une loi pour des autorités intérimaires au Nord : L’opposition malienne tire la sonnette d’alarme
opposition malienne (photo archives)

Les animateurs de l’opposition dans sa frange extra-parlementaire, que certains traitent d’agitateurs se font si remarquer par leur pugnacité et leur esprit d’initiative qu’ils agacent souvent le pouvoir.  Malheureusement, ceux  de sa frange parlementaire ne sont pas aussi mordants, ce qui fait que les débats à l’Assemblée nationale passent inaperçus. Cependant, la session extraordinaire de l’Assemblée nationale qui vient de s’achever le jeudi 31 mars 2016 après l’adoption de la loi sur les autorités intérimaires  a quelque peu débridé et animé l’atmosphère à la place de la République où depuis fort longtemps, les honorables députés nous avaient habitués à des débats ternes et ennuyeux.

Le jeudi 31 mars, le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf a dû utiliser tout son savoir- faire pour ne pas paraître ridicule devant les députés de l’opposition qui voulaient l’amener sur le terrain des termes des accords de paix en dénonçant leur  anti-constitutionnalité. Lui voulait rester dans le cadre  de l’adoption du projet de loi portant modification de la loi n° 2012-007 du 07 février 2012 modifiée portant Code des collectivités territoriales. Ces tours de passe-passe entre ministre et parlementaires se sont finalement terminés en queue de poisson car l’opposition a finalement abandonné le terrain arguant qu’on lui a retiré le droit à la parole, quand le président Issiaka Sidibé passa au vote du projet de loi.

Le hic pour l’opposition, c’est qu’en amont, les amendements opérés et auxquels elle a participé à travers la commission des lois ne lui laissaientt pas grand champ à livrer un débat qui modifierait de façon significative le projet amendé. Elle le savait. Sa tactique dilatoire- de bonne guerre du reste- qui consistait à ramener pour la énième fois le ministre Ag Erlaf sur le terrain de l’Accord d’Alger ayant échoué, n’ayant proposé aucune alternative au projet de loi, elle a choisi la solution la plus facile : celle d’abandonner le terrain à l’adversaire.

Nous remarquons malheureusement que l’opposition manque de feeling à certains moments importants de débats sur l’avenir de la nation. Il en a été ainsi quand elle pratiqua la politique de la chaise vide lorsqu’en février 2015 au moment crucial des négociations, le Premier ministre a invité société civile et partis politiques à débattre de la question. Elle a ainsi raté  une bonne occasion d’exposer son point de vue qui aurait pu impacter sur la vision de certains participants à cette rencontre.

Concernant la loi sur les collectivités, puisqu’il n’était pas question pour les députés de l’opposition de voter pour ce projet de loi, alors deux alternatives s’offraient à eux : soit voter contre, ou s’abstenir, car à notre sens, la troisième solution, l’abandon de la salle dans un tel contexte, ne pouvait signifier  qu’une débine. Cela a été malheureusement leur choix.

Wamseru  A. Asama

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31 COMMENTAIRES

  1. La majorité parlementaire en votant la loi sur les autorités intérimaires a tout simplement avalisé dans le fond l’objet visé par le Gouvernement en introduisant le projet de loi y afférent à savoir l’installation de ces autorités partout dans les régions du nord du pays. En effet, en supprimant l’article 2 dudit projet qui autorisait le gouvernement à prendre par décret les dispositions relatives à l’installation de ces autorités dans tout les régions Nord ( Tombouctou, Gao, Menaka,Taoudeni et Kidal) et en motivant cette suppression par la redondance de cet article 2 avec l’article 297 du code faisant l’objet de modification, la majorité a non seulement fait une confusion grave entre ces 2 articles qui sont de dispositions contraires concernant les spécificités à accorder au Nord et surtout autorise le gouvernement à prendre le décret qu’il a examiné au cours de l’adoption de ce projet de loi en conseil des ministres. C’est dire que malgré l’amendement de l’article 2 dont la majorité se prévaut pour dire que le texte voté ne prend plus en compte la spécificité des régions du Nord, cette majorité parlementaire fait semblant d’occulter le fait que sur cette question le projet de loi voté produit les mêmes effets que le projet de loi adopté par le conseil des ministres. Vivement que les autorités tiennent compte des remarques de l’opposition en adoptant pas en l’état le projet de décret ayant accompagné le projet de loi en Conseil des ministres le 24 février 2016. En l’adoptant en l’état sa recevabilité légale et constitutionnelle serait mise en cause. Je pense que l’opposition voudrait eviter d’autres crises car cette loi peut vraiment sous entendre une prime à la rébellion qui peut inciter les autres populations à autres rebellions.

  2. nous sommes tout à fait convaincu que le président IBK est un homme de parole un vrai patriote qui cherche toujours à solution une solution face à la préoccupation des Maliens.

  3. On demande à la population de continuer à faire son travail pour la satisfaction de l’intérêt général de la population, les mesures prisent par le gouvernement concernant le problème sécuritaire sont efficaces et extraordinaire.

  4. L’aggravation de la situation est l’œuvre les opposants et certains membres des partis politiques qui cherchent de nuire à la gouvernance d’IBK.

  5. On sait réellement que le gouvernement se soucis de la situation actuelle du pays, c’est pourquoi le président de la république a tout fait pour que la situation sécuritaire du pays devienne stable, mais malgré tout cela certains cherchent de nuire à la gouvernance d’IBK.

  6. Nous saluons les actes du président de la république, car il a réussi de mettre fin tous les hostilités du pays, vraiment il faut que les Maliens prennent conscience qu’IBK est la solution à tous nos problèmes.

  7. Depuis l’accession d’IBK au pouvoir le pays a retrouvé la paix et la tranquillité, le bilan de ces deux ans est un précis d’un bon président, vraiment il est temps que les Maliens se donnent la main pour le bonheur de nous tous.Alors que l’opposition change de mentalité.

  8. Nous demandons à tous les Maliens de rester dernier le gouvernement, car il est en train de faire tout pour le bonheur de nous tous, vraiment les Maliens ont eu confiance à IBK.

  9. Nous pouvons avoir des points de vue divergents; c’est tout à fait compréhensible mais de plus en plus on constate que l’opposition rejette systématiquement tout ce qui vient du président de la république ou de de majorité présidentielle. Quand il y a des décisions qui sont prises et qui nous sont profitables à tous; on doit les reconnaitre à juste valeur.

  10. Je lance un appel à la population Malienne de serrer de se donner la main pour le développement du pays et pour le bonheur des Maliens, alors il est temps que les opposants arrêtent se comportent en tant des vrais patriotes et des fils dignes de ce pays.

  11. Malgré tous ceux qui lui a été fait par le président IBK, pour que l’opposition soit à la mesure, et capable d’accomplis sa mission en faisant bien son travail ?
    Que l’opposition sache que le but de cette partition est dans l’option du processus de paix.

  12. AU MALI L’OPPOSITION A PERDU SON SENS COMPTE TENU DE SA REACTION VIS AVIS AU GOUVERNEMENT.

  13. On ne doit pas s’étonner que l’opposition manque de “feeling” lorsqu’il s’agit de mener les débats concernant la vie de la nation. Elle se rétracte parce qu’elle n’a rien de sérieux à défendre parce que lorsqu’on tient à ses convictions avec des preuves à l’appui; on doit pouvoir les défendre bec et ongle. Mais ces fiottes n’ont absolument rien à défendre c’est donc normal qu’elles claquent la porte.

  14. Cette loi sur la mise en place des autorités intérimaires ne constitue en rien une violation de la constitution encore moins une partition du pays. Dans le cadre de la mise en application des accords de paix; l’état a tous les moyens à tous les niveaux que ce soit constitutionnels, juridiques, politiques pour créer les conditions en vue de la mise en œuvre de cet accord c’est pourquoi la clause de non fonctionnalité des collectivités locales n’est pas prise en compte. C’est une disposition particulière que les élus locaux, les opposants et tous les acteurs doivent comprendre.

  15. C’est bien de faire de la critique pour l’avancement d’un pays mais il faut de la critique constructive. Force est de constater que dans notre pays sur 20 déclarations de la part des opposants 18 sont des déclarations diffamatoires. Dans ce cas ça devient de la critique politicienne qui n’est pas du tout objective et c’est ce qui est de nos jours l’apanage de notre opposition et des “organisations farfelus”.

  16. Je crois que le ministre Ag Erlaf perd son temps car quelques soit les explications qu’il donnera même avec les preuves les plus concrètes; ces gens n’accepteront jamais ce qui est pourtant aussi limpide que l’eau de roche. Nous devons aller à la paix au lieu de semer la discorde avec les mensonges.

  17. Le président de la république ne s’engagerait pas dans un accord qui mettrait en mal l’intégrité de notre pays à quelques niveau que ce soit. Ces personnes qui rejettent la mise en place des autorités intérimaires ont maintes fois rejetées du revers de la main les accords de paix. Ils veulent donc trouver toutes les voies et moyens pour y faire obstructions mais ils seront surpris par la paix dans notre pays. On verra ce qu’ils diront en ce moment pour se défendre.

  18. Si malgré les explications pour le moins solides qu’a fournit le ministre de l’administration territoriale et les autres éléments de justifications l’opposition a boycotté le vote de cette loi; c’est la preuve que ces opposants n’ont jamais été de bonnes foi. Certes il faut donner sa position sur les actions de la vie politique mais ce n’est pas le cas chez nous où l’on n’est plus doté d’objectivité.
    C’est plutôt Soumi et ses acolytes qui se lancent dans la calomnie pour se faire aimer mais la vérité triomphe toujours. Nos concitoyens doivent être un peu plus vigilants et comprendre les choses avant de prendre position car les paroles de ses opposants ne sont pas “l’évangile”.

  19. L’opposition malienne n’est pas du tout responsable. Elle crie au scandale à tout bout de champs et pour des futilités. Il n’est donc pas envisageable de les associer à la gestion des affaires de l’état qu’eux-mêmes prennent plaisir à entraver par leurs magouilles politiciennes.
    Le président IBK connait nos réalités et fait de son mieux pour trouver des solutions à nos problèmes.

  20. L’opposition malienne n’a jamais été républicaine car elles ne fait que des critiques sans fondements. Ses revendications ne sont pas basées sur des faits concrets mais plutôt sur des insinuations. Leur réel problème n’est pas la gouvernance d’IBK mais c’est sa personne qui les dérange car en réalité ils ne veulent pas le voir à la tête de ce pays.
    Quelle contribution peut-elle donc apporter à l’avancement de notre pays? Rien du tout !

  21. “Le monde se sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire”. Fin de citation. Albert Einstein.
    Aussi il faut retenir que “Dans la vie des nations et des peuples, il y a des instants qui semblent déterminer une part décisive de leur destin, ou qui en tout cas, s’inscrivent au registre de l’histoire en lettres capitales autour desquelles les légendes s’édifient, marquant de manière particulière au graphique de la difficile évolution humaine, des points culminants, des sommets qui expriment autant de victoire de l’homme sur lui-même ; autant de conquêtes de la société sur le milieu naturel qui l’entoure. Fin de citation. Ahmed Sékou TOURE, Août 1958. L’ex-Président de la Guinée Conakry de 1958 à 1984, Panafricaniste indéniable.
    NB: Tant qu’on n’est pas mort, tout est possible dans la vie de l’homme. (Tant qu’on est pas atteint de la décrépitude, on jamais cessé d’être sous caution à quelque sort que se soit).

  22. Tout a été dit dans l’accord de paix et de réconciliation. Ce n’est pas aujourd’hui que les uns et les autres doivent se lever et contester quoi que ce soit. Essayons de voir le bon côté des choses, n’agissons pas dans la colère. Cette loi peut être favorable dans la mise en application de l’accord de paix et de réconciliation.

  23. L’heure n’est pas à la division mais à la réunification, à l’entente et le vivre ensemble. Pour ce fait, je demande à tous les maliens à mettre un peu d’eau dans leur vin. Le Mali est dans une situation assez complexe pour en ajouter encore.

  24. Il est temps que les maliens prennent consciences et arrêtent de jouer les innocents. Il n’a été caché à personne que cette loi ne sera pas voté. Le devoir patriotique est une obligation sur chacun de nous certes, mais il faut savoir revendiquer. C’est-à-dire conformément à la loi.

  25. De toute évidence le Mali traverse une situation pénible. Mais prenons le temps de bien réfléchir sur cette affaire avant de dire quoi que ce soit. Je ne pense pas que nos autorités décident de nous infliger des lois pouvant compromettre l’avenir de ce pays.

  26. Ensemble, donnons-nous la main pour sauver le Maliba. Cette loi n’est pas là pour anéantir notre pays. Prions Dieu pour que tout aille bien pour notre chère patrie, nous devons rester souder et soutenir nos dirigeants enfin que les choses puissent joindre le bout du tunnel.

  27. A mon humble avis, cette nouvelle loi votée par nos élus députés, consiste à favoriser l’accord issu de l’accord d’Alger. Mais, il faut vite fait trouver une solution à cette situation du septentrion malien.

  28. Nous avons tous prié pour que le Mali puisse avoir un accord avec les groupes armés. Il est temps de repartir sur une nouvelle base, c’est-à-dire de tout faire pour que la crise du septentrion malien puisse être résolue en temps réel.

  29. Ce n’est pas seulement le pouvoir qui doit se réveiller, mais les maliens eux aussi. Chacun de nous à un rôle à jouer dans cette histoire. Le Mali est dans une phase notoire, il est normal que chacun de nous se donne la main pour que le pays avance.

  30. A mon humble avis, cette nouvelle loi votée par nos élus députés, consiste à favoriser l’accord issu de l’accord d’Alger. Mais, il faut vite fait trouver une solution à cette situation du septentrion malien.

  31. Cette loi fut certes votée par la majorité mais il faut comprendre que les uns et les autres doivent avoir les visions pour le Mali. Ce pays nous appartient tous.

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