En un mot : Des erreurs à éviter

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Ces jours-ci, on a pu constater qu’entre le président du Haut conseil islamique (HCI), l’imam Mahmoud Dicko, et le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Me Mamadou I. Konaté, il n’y a pas beaucoup d’atomes crochus.

Tout est parti d’une intervention du second sur l’ORTM sur la violence basée sur le genre. Dans la foulée, certains ont lancé l’idée d’une réflexion sur une éventuelle loi sur l’excision. Dimanche en meeting, l’imam, prenant prétexte de cela, n’a pas été tendre avec le ministre Konaté.

Aussi dans un communiqué relayée par la presse celui-ci a-t-il jugé nécessaire de remettre les pendules à l’heure et de repréciser ses propos : “Il apparaît clairement que la teneur de ma déclaration sur les conséquences dramatiques des violences conjugales en République du Mali aura, de parfaite bonne foi sans doute, échappé à la vigilance habituelle de M. le président du Haut conseil islamique que nous rencontrons souvent pour échanger sur ces sujets et bien d’autres, sans discordes ni dissensions et dans le strict respect de nos fonctions et représentations réciproques”.

Dans cette polémique, tout laisse croire que le président du HCI a livré en pâture un ministre de la République, qui n’est pas sans reproche certes, mais qui est obligé de faire preuve de beaucoup de tact sur le sujet sensible de l’excision au Mali. Qu’est-ce qui se cache derrière cette sortie qui enflamme les relations entre le gouvernement et une partie de la couche religieuse ? Toujours est-il qu’une telle tension dans la période que nous vivons n’est pas de nature à apaiser, à réconcilier le pays. Ne l’oublions pas : nos ennemis sont aux aguets.

DAK

 

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1 commentaire

  1. dites ce qui se passe au nord ( à kidal avec un nouveau president plein pouvoir et à gao et tbct ou ça chauffe) au lieu de nous parler des marchands d’illusions

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