Le Mali comme de nombreux pays africains, accuse un grand retard dans le développement avec comme corollaire, l’extrême pauvreté dans laquelle baignent les populations. L’une des causes de ce sous-développement est sans doute le manque de vision de l’élite dirigeante de nos pays. Une preuve de ce manque de vision réside dans notre attachement à des institutions et des dépenses de prestige.
A quoi servent des institutions comme la Cour Constitutionnelle, le Conseil Economique, Social et Culturel, le Haut Conseil des Collectivités, le Bureau du Vérificateur Général, l’Autorité pour la Protection des Données Personnelles ? Absolument rien. Une réforme audacieuse et révolutionnaire devrait supprimer toutes ces institutions budgétivores. Et des milliards servant à assurer leur fonctionnement doivent être investis dans des secteurs productifs.
Notre manque de vision nous conduit à accorder plus d’importance à des investissements non-productifs. Regardez autour de vous, vous ne verrez que des bâtiments construits à coûts de milliards pour loger des services publics dans un pays où les étudiants de l’université vadrouillent à travers la ville, à la recherche de salles pour prendre leurs cours. Des milliards sont investis dans l’achat des véhicules de luxe alors que des villages entiers sont privés d’écoles, de soins de santé et d’eau potable. On affecte des milliards de francs à des responsables d’institutions comme fonds de souveraineté alors que des jeunes diplômés restent aux portes de l’administration faute de ressources de l’Etat. On arrive à dénicher des budgets colossaux pour organiser des fora et autres rencontres mais curieusement, il n’y a pas de fonds pour sauver les entreprises en détresse comme l’HUICOMA, la Régie de Chemin de Fer et autres, bradées, pardon privatisées sous la pression des institutions de Breton Wood.
L’importation de fruits et légumes comme l’orange, la pomme de terre, les oignons, etc, provenant de pays situés à des milliers de kilomètres de chez nous, est ressentie comme une honte pour le malien moyen. Notre pays dispose de deux grands fleuves, l’eau coule pendant toute l’année. Et pourtant, la grande quantité de riz que nous consommons vient des pays d’Asie qui se trouvaient au même stade de développement que nous à la sortie de la seconde guerre mondiale. Pour permettre aux consommateurs maliens d’accéder à ce riz d’Asie, l’Etat est obligé d’accorder des exonérations aux opérateurs économiques. Ce qui prive les caisses du Trésor Public de milliards de FCFA.
Or, il suffit d’entreprendre des politiques courageuses pour mettre en valeur toutes ces terres irrigables et permettre au Mali de vendre son excédent de productions à ceux qui en ont besoin.
Si nous acceptons d’être visionnaires, voire de travailler, le Mali peut devenir une puissance régionale au bout de quelques années. Pour disposer de notre destin, il est indispensable d’imaginer nos propres stratégies de mobilisation de ressources. La forte dépendance de notre pays de l’aide extérieure est de nature à rétrécir nos capacités de prise de décision.
Chiaka Doumbia
Noel: “Le président a fait beaucoup d’investissement dans nos infrastructures routières”… de quel pays parle t-on ici? 🙄
Noel please arretes de tromper tes concitoyens pour ton intérêt personnel. En realité, toutes les routes au Mali sont mediocres et sont en etat avancé de degradation. Je ne dirais pas que cest la faute du president actuel…mais il n’ y a pas encore fait d’investissement… ni montré une volonté concrete dans ce sens.
Noel, je te conseilles de visiter la Cote d’Ivoire pour voir comment notre pays est en retard en terme d’infrastructure routiere. Dans ce pays tu verras que les transporteurs gagnent trois fois plus que ceux du Mali a cause de la fluidite de leurs mouvements sur les autoroutes reelles entre les villes…ainsi le transport cree des milliers d’emplois en RCI. SE Ouattara a investi plu de 4000 milliards fcfa dans l’infrastructure routiere en RCI depuis 4 ans. Au Mali? Rien! Il n’existe meme pas une seule autoroute meme de 15 km.
Le President Ouattara a aussi pris l’initiative financiere aupres des banques de donner des prêts en centaines des milliards aux transporteurs qui souhaitent renouveler leurs flottes. Il est aussi en train d’investir dans la reconstruction des gars routiere d’Abidjan etc..
Chez nous, le gouvernment n’est nulle part sauf a la douane et aux impots pour piller le citoyen et sans contrepartie ni dans l’infrstructure routiere ni dans l’appui financier. Il faut tout simplement observer comment les routes de Bamako sont delabrees dans dans la poussiere et l’entassement infernal…infestees par le desordre des djakartas… et autre parking illegal au bord des arteres…et jettes un coup d’oeil sur les poteaux de l’eclairage public sur certaines arteres tu verras le degré de la mediocrité et l’irrespobsabilite de nos autorités vis a vis du bien-etre de nos citoyens ainsi que de Bamako qui est devenu le centre incontournable de nos activites economiques, avec plus de 4 millions de residents, y compris des centaines des milliers d’etrangers.
Si le President IBK veut faire un investissement rentable dans l’infrastructure routiere qui debouchera a la creation de l’emploi et aussi de revenus viables au niveau de la douane …et non de continuer avec le bricollage de faux “goudrons” surfacturés, il doit d’ici 2018 trouver des moyens pour commencer à:
–reconstruire la route Bamako-Kayes-Dakar… cette route etant strategique pour la douane malienne et le secteur privé, car y passe peut etre 70% des importations. Or son etat degradé actuel cause beaucoup de peine aux logistics et de ce fait un manque a gagner en temps et depenses a tous.
–reconstruire les routes a Bamako en standard afin
de soulager la circulation du stress quotidien et de sauver de centaines de vies de jeunes d accidents maccabres …et surtout de rendre la ville vivable.
— construire une 4 voies Bamako-Nara-Mauritanie afin de souffler une activite economique dans cette partie enclavé qui a plus de 250 000 habitants
–construire la deuxieme voie de Bamako-Segou
–elargir la route Segou-Niono zone Office du Niger en 2 voies.
Voilà des projets auxquels il faut songer… et non demeurer dans la mediocrité des routes ridicules dont les frais de l’inauguration en pompe coûtent plus cher que les frais reels (sans surfacturation) de la construction.
@ kagame
merci pour cette elaboration mon frere. Cest vraiment la mediocrite que les autorites maliennes preferent. Je vis en en Cote divoire je peut confirmer tout ce que tu viens de dire par rapport aux realisations d’ ADO il ya pas match avec le Mali. Malheureusement on dirait que le Mali a perdu son elan depuis le depart d’ATT qui etait engagé a changer la physionomie du Maliba.
…. et le Mediateur de la Republique…(et l’AN aussi 😆 )..et tant d’autres moyens de gaspillage et pesanteurs pour mieux de-prioritiser nos vrais besoins en tant que pays sous-developpé. Je partage l’ argument du journaliste que l’existance de ces institutions bidon (pour notre realité) signale un manque de vision, de creativité , de resilience et de responsabilité de nos leaders, en vue d’avancer notre pays. Surement, ce n’est pas avec la Generation YEREMAKARA que nous sommes devenus que le chat sera appelé le chat…que ces pseudo institutions seront supprimée ou du moins reduite au minimum vital…. il faut une nouvelle generation de maliens qui saura transcender la mentalite Yeremakara (interet personnel et l’egoisme) qui a desormais infecté tous les maliens du haut en bas.
En realite, de 1970- up notre pays n’a fait que regressé: nous sommes d’annees lumiere demarqués de là où nous devrions etre by-2016. Aujourd’hui nous sommes pire que jamais vu que le peu d’independance que nous avions est partie en fumee depuis 2012.
Le conseil économique et social constitue auprès des pouvoirs publics de ce pays, une assemblée consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales, favorise la collaboration des différentes catégories professionnelles entre elles et contribue notamment à l’élaboration de la politique économique et sociale du Gouvernement. Le Conseil économique et social donne son avis sur des projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que des propositions de lois.
Donc son rôle mon cher Doumbia, il est très important pour un pays qui se veut un développement équitable 😛 😛 😛
Le conseil économique et social constitue auprès des pouvoirs publics de ce pays, une assemblée consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales, favorise la collaboration des différentes catégories professionnelles entre elles et contribue notamment à l’élaboration de la politique économique et sociale du Gouvernement. Le Conseil économique et social donne son avis sur des projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que des propositions de lois.
Donc son rôle mon cher Doumbia, il est très important pour un pays qui se veut un développement équitable
Le président a fait beaucoup d’investissement dans nos infrastructures routières sans oublier la création de plus de 81.864 emploi jeunes sur les 200.000 promis. Il a encouragé les structures professionnelles à bien mieux orienter les jeunes qui sont enquête d’emploi
Depuis son accession au pouvoir le président a entrepris beaucoup d’actions de reformes pour améliorer notre niveau de vie.
Il a réussi à trouver des fonds nous permettant d’élargir les investissements dans notre pays. Je pense que ce journaliste doit trouver autre champ d’accusation sinon IBK a pleins de visions pour ce pays
Pour la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires de l’état certaines institutions sont très importantes. Je suis sur qu’après la suppression de celles ci, vous serez les premiers à nous lancer les mots de la corruption.
Ces institutions ne peuvent jamais mettre en retard un pays.
Décidément Chiaka Doumbia chaque jour qui passe, les maliens découvrent que tu es un journaliste qui n’a rien dans la tête. Je t’invite à vérifier l’importance de ces institutions que tu estime inutiles.
C’est comme tu disais de supprimer des disciplines à l’école alors qu’elles sont très importantes dans la formation de l’élève.
Effectivement avec une fiscalité attractive cela inciter d’avantage la convergence des entreprises. La preuve les paradis fiscaux ont toujours intéréssés les plus grand fortuné de ce monde La suisse en est l’exemple
Entre nous : Soyons visionnaires ! 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯
Il y a assez de visionnaires dans notre Afrique vu les exploits de certaines personnes dans leur domaine au plan international et reconnu de tous.
Le problème de l’Afrique n’est pas le manque de vision mais le fait que les néo-colonisateurs nous tiennent entre leurs griffes. Une solution à ce problème est la création des Etats-unis d’Afrique car nous avons un destin commun.
Au plan local aussi il faut favoriser la création des Pme et Pmi dans les domaines clés de la vie sociale.
Pour que Mali puisse sortir de cette fausse de pauvreté , celui ci doit avoir une main d’oeuvre qualifiée , beaucoup d’usines de productions dans des domaines variés et assez d’échanges commerciaux avec l’Europe.
Regardez vous même comment IBK effectue des rencontre avec les differents bailleurs de fonds.
Je suis tout à fait d’accord avec toi d’ailleurs à mon avis cela fait parti des pilliers car par la main d’oeuvre qualifiée onpeut s’offrir les portes de la production mondiale mais cela sous entend biensûr des côut de production moindre sinon nada (rien)
Un pays émergent,est un pays où les structures politiques, économiques et sociales peuvent l’amener à avoir des échanges mondiaux avec les grandes nations à moyen terme et sans assistanat.
Pour que le Mali devienne un pays émergent, il faudrait :
-une politique stable comme celle d’IBK
Pour qu’un pays s’émerge, il se doit d’être capable d’enrayer les divers maux qu’il rencontre :
– La dette
– Les divers conflits
– Ne plus dépendre de l’occident en terme d’aide financière.
– Développer son économie = Avoir une production intérieure pour la subsistance de la population.
– Être également en mesure de produire pour l’exportation ce qui favorise la richesse du pays.
On constate que le Mali d’IBK est sur le chemin de l’émergence.
Je pense que si nous voulons devenir comme des pays comme la chine il doit y avoir une implication de nos états mais aussi et surtout de nous populations. Au regard les populations de ce pays n’ont pas attendu tout de leur état. Avec les moyens de bord ils se sont mis à la tâche par conviction et y sont arrivés mais chez nous il y a des personnes changent de métier ai fil des jours par manque de conviction.
Les efforts payent toujours mais ça doit mettre le temps que ça doit. Il nous arrive d’être trop pressé et abandonner nos choix pour d’autres.
Moi, je pense que oui un jour le Mali pourront émerger, bien sûr pas dans les années à venir…car il va falloir encore beaucoup d’éffort, de changement et de progression sur plusieurs points de la part des gouvernements…
Pour ma part c’est utopique de penser que cela se fera tout de suite.Mais avec IBK la progression du Mali au niveau économique et politique est encore mieux qu’avant.
Chiaka Doumbia fait là une très belle analyse! Notre continent au 3/4 connait des problèmes de développement et pour pallier à cette triste réalité; il faut se délier des institutions financières internationales qui nous tiennent entre leurs griffes avec des prêts que nous devons rembourser avec des taux d’intérêts qui ne nous permettent pas de nous en sortir.
Refaire nos systèmes de gestion en les basant sur des initiatives intérieures et accorder plus d’importance aux financements nationaux et encourager de plus en plus les initiatives privées.
Pour que le Mali devienne un pays émergent, il faudrait :
-une politique stable
– un contrôle des finances publiques
– mobiliser l’investissement privé domestique nationale et étrangère
– une main d’oeuvre qualifiée —-> bcp d’usines de productions dans des domaines variés—-> d’échanges commerciaux avec l’Europe
– une fiscalité avantageuse pour les étrangers
-un accroissement du capital humain (évolution de la scolarisation, santé…)
-développement local
– la corruption doit céder sa place à un bon système juridique
… 😛 😛 😛
Pour être assis à la table des grand ,il faut les côtoyer, c’est pourquoi IBK est toujours en quête des bailleurs de fonds pour la rehausse de l’économie Malienne .Alors changer de vision est aussi changer de mentalité Nous félicitons ce journaliste pour ces articles qui éclairent nos entendements. 😀 😀 😀
C’est la vision d’IBK dévélopper le Mali à travers le secteur privé et la création d’emplois pour la jeunesse .
C’est un article qui met en exergue le changement de mentalité car entendre parler du problème de l’Afrique est vraiment soucieux.
A quoi servent des institutions comme la Cour Constitutionnelle, le Conseil Economique, Social et Culturel, le Haut Conseil des Collectivités, le Bureau du Vérificateur Général, l’Autorité pour la Protection des Données Personnelles ? Absolument rien. 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8)
Pour qu’une société puisse se développer; il faut connaitre les réalités de celle ci, avoir des instruments de contrôles et de répression, etc… Toutes ses structures servent à avoir la stabilité social. Aussi elles permettent d’avoir le cadre institutionnel adéquat pour répondre à nos attentes. Ces structures ont raison d’être. La seule chose qu’il faut c’est de réduire leurs trains de vies.
La forte dépendance de notre pays de l’aide extérieure est de nature à rétrécir nos capacités de prise de décision. ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗
Ce n’est pas une résignation en soit mais le monde de nos jours est ficelé de sorte à ce que les pays puissants deviennent de plus en plus puissant et ceux qui sont pauvres s’enfoncent toujours dans la pauvreté. Pour remédier à cette situation; on doit briser les liens avec ces puissances et aborder notre plan de relance économique propre à nous mais à quel prix?
Je partage l’avis de ce journaliste. En plus, de ce qu’il a avancé, il y a une mentalité Malienne qui a cloué ce pays et qui ne peut jamais permettre notre essor et notre décollage. Pendant que les compétents bras valides pouvant faire la différence chôment à la maison, les fainéants sont promus par leurs proches à des postes très importants et sensibles. Au même moment, les frais de mission des “Grands” ont dévalisé notre pays du peu de moyens disponibles, au détriment des pauvres paysans qui meurent sous le soleil du midi. De connivence avec les puissances étrangères et les politiciens, les cadres de ce pays ont mis le Mali à terre. De ce constat alarmant, il faut changer de comportement pendant qu’il est encore temps.
A mon avis, en plus de notre manque vision, il ne faut pas perdre de vue les carences des systèmes éducatifs, la responsabilisation et la conscientisation et j’en passe. Pour ce faire, il faut un éveil de conscience collective pour poser les germes de notre développement sans lequel nous serons toujours à la traîne.
Du constat général, le développement économique des pays africains notamment notre pays est à la traîne après des décennies d’indépendance. Pourtant, on a appliqué des modèles et idéologies de développement. La question est de savoir si la situation que vit le Mali est un problème d’inadaptation de ces modèles et idéologies au contexte propre du continent ou si c’est plutôt ailleurs qu’il faut chercher les vraies raisons des échecs. Je pense que les vraies raisons de cet échec se trouvent dans notre manque de vision. Il faut une reforme de certaines institutions qui nous coûtent cher dont on ne voit pas leur véritable impacte sur le devenir du pays. Nous sommes tous interpellés si nous aspirons réellement au développement.
Le président IBK a entrepris de grandes reformes depuis son accession au pouvoir.
Je pense que tous les maliens doivent croire en ce qu’il fait et le soutenir afin que notre pays sorte du trou dans lequel certains l’ont laissé.
Le président IBK met tout en œuvre pour que notre pays connaisse des reformes dans le but de sélectionner les structures capables d’apporter un plus à l’économie et au bien être de notre pays.
Ce n’est certes pas facile,mais nous devons y croire…
Je partage l’avis de ce journaliste sur le fait de notre manque de vision. En effet, ce manque de vision affecte notre développement. Il est grand temps que nous changions notre vision dans ce pays afin qu’il puisse amorcer son essor socio-économique.
Franchement, je suis tombé des nuits. Une analyse très intéressante de la part de ce journaliste. Je pense que nous sommes tous interpeller en grande partie nos autorités.
Certaines structures coûtent vraiment cher à notre économie.
Si on ne peut pas les supprimer à cause de leur importance on doit au moins les contrôler pour ne plus qu’elles soient nuisibles au budget national…
Une reforme pour supprimer certaines structures budgétivores est tout à fait normal.
Mais il faut souligner que d’autres sont très importantes pour notre pays et je pense qu’il faut juste les restructurer pour une bonne lisibilité dans leur gestion.
L’analyse du journaliste à travers cet article est vraiment pertinente.
Ce problème est vraiment réel et c’est ce à quoi le président IBK et son gouvernement s’attèlent depuis bientôt trois ans.
Si le Mali est aujourd’hui parmi les pays les plus pauvres du monde, c’est parce que nous manquons de visions pour faire avance ce pays. Sinon notre sous-sol nous peut faire du Mali le contraire de ce qu’il est aujourd’hui. Le développement commence par des visions.
L’Afrique occupe une place importante dans le fonctionnement de ce monde envahit par les progrès scientifique et technique. Avec des ressources minières de qualité et de quantité. Mon pays, le Mali, possède le pétrole, l’uranium, le fer, le bronze, le gaz, l’or, j’en passe. Malgré la présence de ces ressources, mon pays est l’un des plus pauvres de la planète. Pourquoi cela ?
Si les pays africains sont en grande partie de pays sous-développés, c’est parce qu’ils l’ont choisi. Sinon rien ne les empêche de se développer comme les pays occidentaux. C’est l’Afrique qui est le continent le plus riche ne ressources naturelles. Et pourquoi nous ne sommes pas les plus développés mais plutôt les plus pauvres ?
Tant que les pays continueront de se mettre sous domination des pays occidentaux, ils ne connaitront pas de développement Rares sont les pays africains qui se sont développés étant sous domination extérieure. Non, cela est impossible. On doit être indépendant et responsables. Personne ne nait pour être pauvre mais je crois au destin qui, selon ma vision, se résume au fait d’être née noir, jaune, blanc ou autre, d’être femme ou homme. C’est juste une question de choix. Les africains ne sont pas faits pour être dominés mais ils l’ont voulu.
Les maliens sont dans une logique de manque de visions. Nous accusons un grand retard dans le développement. Cela a pour corollaire la pauvreté, la mal gouvernance, la corruption et la dépendance. Les pays africains sont en grande partie dépendants des aides extérieurs.
Nous devons être des visionnaires pour prévoir certaines choses pouvant booster notre économie vers un développement durable. Dans ce monde planétaire, il est difficile, voire même impossible pour un pays de vivre en autarcie. Mais le Mali peut prendre ses populations en charge sans aide extérieures ou moins d’aides extérieures.
Depuis que le régime de Moussa Traoré a commencé à mettre de l’huile au feu en fermant certaines usines et autres entreprises industrielles, le Mali ne fait que régresser. Depuis ce jour, les régimes qui l’ont précédé ont suivi le même chemin.
Le Mali est un pays qui possède des potentialités dans différents domaines. Si les autorités commencent à investir considérablement dans l’industrie, en aidant certaines entreprises déjà en faillite ou privatisées pour manque de moyens de les prendre en charge.
Le Mali peut devenir un pays émergent dans quelques années, seulement. Il suffit seulement que nous acceptions de souffrir aujourd’hui en se privant de certains luxes pour faire face aux différents défis de développement ; d’industrialisation, j’en passe, qui se posent à nous.
Le journaliste vient de faire une bonne analyse du sous-développement de ce pays dont les maliens, que nous sommes, sont responsables. Un pays qui se veut indépendant doit avoir des visions propres à lui et des décisions qui viennent exclusivement de ses fils sans influences extérieures.
Comments are closed.