La situation dans laquelle le Mali se trouve nous interpelle et devrait nous amener à nous remettre en cause pour sauver ce qui peut l’être avant qu’il ne soit trop tard. Le mal dont souffre notre pays est si sérieux que les ordonnances prescrites par la communauté internationale tardent à le soigner. Ce grand malade qui figurait, il y a quelques années sur la liste des bons élèves de la démocratie en Afrique.
Ayons le courage de le dire, l’autorité de l’Etat est mise à mal ces temps-ci sur fond d’un laisser-aller généralisé. On brave impunément l’Etat dont les responsables voient leur autorité de plus en plus bafouée. Des individus qui sont loin d’être des exemples sur le plan de la moralité se lèvent pour braver en toute impunité l’Etat en proférant des menaces contre les autorités qui croisent les doigts sans broncher. On fait l’apologie du terrorisme et gare à celui qui ose le dénoncer. On ne peut pas se faire entourer des obligés et des courtisans incompétents et affairistes et accepter d’écouter la vérité.
Le problème du Mali n’est ni la Minusma ni la France. C’est plutôt nous, les maliens. La France et la Minusma sont là parce que nous avons conduit, par une gestion irresponsable et désastreuse, le Mali au fond de l’abime. Si nous n’avions pas été incapables de gérer nos différends, il n’y aurait pas eu l’opération Serval encore moins la Minusma.
On ne peut pas et ne doit pas continuer à s’insulter ou à se donner en spectacle alors que les enfants des autres meurent en portant secours à notre pays.
Le changement doit commencer par l’élite dirigeante qui doit donner l’exemple. Selon un adage, « quand on frappe les morts, les vivants prennent peur ». Les dirigeants ont l’obligation de se montrer exemplaires dans la gestion des affaires publiques.
Acceptons donc de se dire la vérité. Arrêtons la fuite en avant qui risque de conduire la nation vers des horizons encore plus obscurs. Arrêtons de magnifier le vol, le mensonge, la démagogie, l’hypocrisie, la médiocrité et autres travers qui faisaient jadis le déshonneur de ce peuple si fier de son passé glorieux. Ayons le courage de changer rapidement et cela, de la façon la plus radicale, nos mentalités. Ça suffit maintenant !
Que les leaders spirituels arrêtent d’instrumentaliser la religion à des fins personnelles et matérialistes. Que les leaders politiques arrêtent de faire la cour aux leaders religieux à des fins électoralistes. Que les dirigeants renoncent à certaines dépenses de prestige pour injecter cette manne financière dans les constructions d’écoles, de centres de santé. Que les « hommes de média » cessent d’être des instruments dociles à des causes douteuses pour livrer la vraie information au peuple pour qui, tout ce qui brille c’est de l’or. Que les juges arrêtent de monnayer les décisions de justice. Que le policier privilégie la sécurité des usagers de la route aux billets de banque. Que l’enseignant se consacre à sa mission sacerdotale. Que les élèves et étudiants croient en la vertu du travail. Que chacun s’assume !
Chiaka Doumbia
J’ai l’habitude lire des articles et des analyses sur différents sites et forums de notre pays mais celle là est vraiment de loin l’une des plus objective que je n’ai vu dans ce pays. Dans cette situation que nous vivons nous avons tous notre part de responsabilité et donc nous devons tous contribuer à sa résolution sans considération aucune. Pour construire notre pays nous n’avons pas besoin d’être membre du parti au pouvoir. Nous sommes tous maliens et la construction du pays nous incombe à tous.
Ma solution à l’incivisme et au bafouillement de l’autorité de l’état peut paraitre banale mais il faut qu’on instaure l’éducation civique et morale de façon accrue à l’école, dans nos services, sur nos chaines de télé et des radios pour que le comportement de nos concitoyens puisse changer sinon pour le moment nous sommes très mal partis.
“On ne peut pas et ne doit pas continuer à s’insulter ou à se donner en spectacle alors que les enfants des autres meurent en portant secours à notre pays.”
C’est vraiment déplorable pour notre pays. Nous passons notre temps à nous calomnier souvent pour des questions qui n’en valent vraiment pas la peine. Pour un oui ou un non ce sont des injures vraiment insoutenables; de paroles vulgaires. Il faut que nous dépassons cet état de fait et nous mettions ensemble pour notre pays. Nous n'(avons pas besoin de nous insulter pour montrer que nous aimons notre pays ou pour donner notre avis sur une situation. Notre pays est le seul que nous avons et nous devons nous unir pour le bâtir!
ON NE PEUT PAS TOUJOURS ACCUSER L’ÉTAT POUR LES ÉCARTS DE COMPORTEMENT DES UNS ET DES AUTRES. L’ÉDUCATION DE CES PERSONNES A ÉTÉ RATÉE ET C’EST LA RÉSULTANTE DES MODÈLES DE GESTION SOCIÉTALE QU’A CONNU NOTRE PAYS. MAIS BIEN AVANT L’ACTION DE L’ÉTAT; IL FAUT QUE NOUS, PARENTS METTIONS UN POINT D’HONNEUR SUR L’ÉDUCATION DE NOS ENFANTS. C’EST UN PROBLÈME QUI NE TIRE PAS SES SOURCES D’AUJOURD’HUI ET PAR CONSÉQUENT NOUS DEVONS TOUS
Les Maliens devraient se donner la main pour bâtir ensemble le Mali.
Comme dit un célèbre adage que l’union fait la force.
Compte tenu de la devise du Mali, un peuple, un but ; une foi, les Maliens sont tous les mêmes alors donnons-nous la main pour renforcer cette devise et faire renaître le pays qui a trop souffert.
Vive le développement, Vive le peuple malien; Vive le président IBK
” Que les « hommes de média » cessent d’être des instruments dociles à des causes douteuses pour livrer la vraie information au peuple pour qui, tout ce qui brille c’est de l’or. ”
Nous nous réjouirons de voir une presse mature et responsable à sa propre solde que d’être la marionnette de certaines personnes véreuses afin d’atteindre leurs but.
C’est une belle analyse de ce journaliste qui n’a pas non seulement fustigé le comportement des Maliens, mais il a aussi donné les solutions pour un changement de comportement.
” Que les leaders spirituels arrêtent d’instrumentaliser la religion à des fins personnelles et matérialistes. ”
Effectivement, c’est la triste réalité. C’est une interpellation à ceux qui sont les garants des préceptes islamiques, qu’ils se ressaisissent afin de mener à bien leur mission.
” Que chacun s’assume ! ”
En effet, et en cela, il faut que nous remettions en cause. Je pense que partant de là, nous pourrons construire une nation forte, unie et prospère.
Franchement, j’ai été accroché par cet article par son contenu très clair comme l’eau de roche. En effet, le journaliste a montré la responsabilité de tous dans la crise que nous traversons. Il est grand temps que nous changions de mentalité afin de bâtir notre nation.
Voilà une bonne analyse, ce journaliste à apporter le portrait craché des maliens avec leurs solutions.
Aywa malieew aya ladje dee…
A bon entendeur salut….
😯 😯
Mr. Le journaliste, vous avez parfaitement tout dit, Au Mali nous sommes souvent confronté à des personnes qui pensent être au déçu de la loi, mais ses personnes sont loin de cela.
En tout cas pour être équitable il faut que chaque malien se met en cause avant d’accuser qui que ce soit.
Comme l’a dit le premier président des Etats Unis lors de son investiture, “Don’t ask what you’r country can do for you, ask what you can do for your country“.
Traduction :
“ne demande pas ce que peut te donner ton pays, demande ce que tu peux donner à ton pays…“
Il faut que les maliens réalisent combien le pays a besoin d’eux.
Voilà après une bonne lecture, je peux ressortir que la population malienne doit agir envers sa république, nous avons tendance à attendre ce que nous réserve notre gouvernement, alors c’est l’effort de tout un chacun qui peux faire une république forte.
Il ne faut plus que nous attendions d’une centime de la part de notre gouvernement il faut les maliens se mettent à l’épreuve.
La république est nous tous, nous devons agir pour la nation le Mali afin que nos descendant puce être fiers de nous et de ce que nous faisons. Au MALI nous avons tendence à mettre les fautes sur nos leaders, alors qu’en vrai démocratie, c’est nous qui choisissons nos leaders.
A bon entendeurs….
“Citoyennes et citoyens du Mali, il est nécessaire d’acquérir une bonne connaissance de la République et de ses valeurs, une culture républicaine et un comportement républicain pour être véritablement républicain, au service exclusif de la République. Soyons républicains, de toute notre âme, au nom de la justice et du bonheur de tous !“.
Je suis totalement d’accord avec toi…
Comme Vous l’aviez dit…
Vive la République !!!
Sinon les maliens doivent apprendre beaucoup de ce que veut dire une république.
Il faut que les maliens sentent exactement ce que veut dire maliens d’abords, ses maliens attendent tous de leurs gouvernement. Le petit problème du quartier à la fin c’est le gouvernement qui est accusé.
Nous devons mettre de côté ses pensées.
La République du Mali a proclamé solennellement son indépendance et son accession à la souveraineté sur la scène internationale, le jeudi 22 septembre 1960. Au Mali, nous existons donc, politiquement et juridiquement, en tant que République indépendante, il y a, aujourd’hui, plus d’un demi siècle.
Ne sachant pas ce que c’est que véritablement la République , a fortiori ses principes ou valeurs , très nombreux sont mes concitoyens qui la définissent par certaines figures symboliques ou signes distinctifs , tels que les armoiries , l’emblème , le drapeau , la devise , l’hymne …, qui ne sont pas , au demeurant , propres à la seule République .
C’est, cette terrible confusion et cette totale méconnaissance de cette forme de gouvernement, qui m’ont poussé à vouloir apporter ma très modeste contribution, pour une bonne connaissance de la République et de ses principes ou valeurs, afin que mes concitoyens se comportent donc en véritables républicains, au service de notre patrie pour son bien-être et son mieux-être. Le but principal donc, c’est de vouloir développer la conscience républicaine et l’esprit républicain de mes concitoyens, les Maliens.
Vraiment vous avez raison Mr. Le journaliste, les maliens doives se donner à apporter à la nation au lieu d’attendre de la nation.
Au préalable, il faut souligner que si “Rome a enseigné le droit à la République occidentale comme la Grèce lui a appris la politique et Israël la religion”, il faut le reconnaître, la France, elle aussi, a appris le droit moderne et son système politique au Mali, par le fait de la colonisation. Et c’est pour cette raison que, pour une bonne connaissance de la République, de ses principes ou valeurs, nous nous inspirons ici et fortement de l’histoire et de la doctrine françaises en la matière.
En tout cas deeeee !!!
les maliens doivent ouvrir les yeux et avancer au lieu de nous accuser entre nous…
A Chacun sa tombe à sa mort 😉 😉 😉
QUI DOIT DONNER LE COUP D’ENVOI ?
QUI EN PREMIER DOIT S’ASSUMER ?
POUR LE RENOUVEAU DU MALI
DONNEZ MOI LE NOM DE LA PERSONNE
C’EST QUI ?
Le Mali, pour que nous sortions de cette crise, a besoin de l’implication de tous ses fils pour tourner la page de la crise. Nous sommes tous responsables de notre malheur et nous avons tous des rôles à jouer.
Ce qui m’a étonné dans cet article est le fait que le journaliste ne mâche pas ses mots. Il dégage la responsabilité de tous et de personne. C’est vraiment une bonne chose si les journalistes maliens apprennent à écrire avec une plume franche et sans se laisser influencer par les pots-de-vin de certains politiques vampires.
Les leaders religieux ont fait de la religion un instrument de commerce. Ils se sentent mieux en politique que dans leur mission de messagers de Dieu pour guider les autres hommes. Leur intérêt l’emporte sur les exigences du Coran. Il est grand temps que cela connaisse un terme.
IBK est la route vers la lumière, le chenin vers la gloire et la liberté, l’homme qui faut à la place qu’il faut. Il est le seul détenteur du remède capable de faire rétablit notre patrie. IBK a besoin que le soutien de toute la diversité éthique, culturelle, religieuse et associative et tant d’autre qui ceux sont unis pour le propulser à la tête de la plus haute magistrature. Ensemble mais dans là nous avons tous choisi Ibrahim Boubacar Keïta, mais pourquoi ne pas la main dans nous ne bâtissons notre très chère patrie. Les maliens la lutte est loin d’être fini.
Si certains religieux se prennent pour des extraterrestres c’est parce que les autorités ont manqué à leur responsabilité de frapper fort quand il y a nécessité. Quand certains chefs religieux ont violé l’état d’urgence, les autorités devraient prendre des sanctions contre ces gens. Mais à d »faut de sanctions, ils se croient aujourd’hui capables de faire et de défaire le pouvoir dans le pays.
Si nous arrivons chacun, à se demander ce que nous devons à notre pays pour que cette situation de calamité que nous avons de la peine à chasser de notre bercail. La France n’est absolument rien dans la crise. Ce sont les maliens qui sont responsables de leurs maux.
Il faut que tout un chacun s’assume dans son côté. Arrêtons de culpabiliser les autres. On doit se demander ce qu’on a fait et ce qu’on doit faire pour le Mali. Dans cette situation personne n’est épargnée. 💡 💡 😆 😆 😆 😆 💡 💡
Le Président de la République met tout en n'œuvre pour épanouir son peuple en trouvant le plus tôt possible des suites favorables aux nombreux maux dont le pays est confronté depuis les régimes précédents. IBK n'est pas à indexer si nous devons chercher des coupables aux maux qui persistent de nos jours. Il a été élu pour résoudre la situation surtout la situation politico-sécuritaire dans le septentrion malien et aussi trouver des solutions de sortie favorable dans cette crise multidimensionnelle, en plus ses résultats sont salutaires.
😆 😆 😆 Le Bateau Mali peut beau tanguer mais ne chavira jamais, le président IBK et son gouvernement sont à pied d’œuvre. Ayons juste le courage de se patienter et attendre la fin du quinquennat d’IBK enfin de le juger. 😉 😉 😉 😉 😉
Le Mali va mal.
Le Mali est perdu.
Le Mali d’hier n’est plus celui dans lequel nous vivons.
Le Mali ne fait plus la gloire des citoyens.
Il faut que cette situation cesse quand il est temps, avant que le coup ne soit irrattrapable.
IBK est loin d’adopté un comportement mou face à cette situation des leaders religieux, le président de la république IBK est en train de gérer d’une manière plus sage et plus responsable la situation avec les religieux. J’encourage le président IBK a géré la situation de cette manière c’est ainsi qu’il pourra régler ce litige.
Dans ces derniers jours, les chefs religieux qui se veulent politiques ont mis en mal l’autorité de l’Etat malien en violant le décret instituant l’état d’urgence. Cette violation a été mal conçu par les maliens que nous sommes et les religieux se croient plus forts et plus influents que les politiques.
Je ne vous connais pas cher journaliste, mais votre article est tout fait vrai. Il faut reconnaitre que le Mali se tend vers une coquille vide si nos autorités ne réagissent comme il le faut. Il est normal que nous unissions nos forces pour la sauvegarde de notre pays. Certes, nos dirigeants jouent leurs rôle, mais à nous aussi de contribuer à la reconstruction de notre pays.
Quel article ! Cela fait plus de deux mois que je n’ai pas lu un article, aussi important aussi franc, aussi clair, aussi cohérent et constructif que celui-ci. Le journaliste situe la responsabilité de tous les maliens, y compris lui-même. Je suis d’avis avec lui, le problème du Mali est l’Homme malien. Toutes mes félicitations au journaliste.
Entre nous : Que chacun s’assume ! C’est exact, que chacun s’assume. Que nous arrêtons d’attribuer la responsabilité de certaines fautes à certaines personnes. Que chacun s’assume dans son domaine. C’est de la sorte que le Mali sortira de cette calamité.
Le journaliste a parfaitement raison que les religieux arrêtent de se comporter en politiques. Que les politiques aussi arrêtent de faire la cour aux religieux pour des fins électorales. Que nous nous nous assumons tous.
Nos autorités doivent montrer leurs présences dans ce pays, ils doivent mettre les points sur les « i ». Quel qu’en soit les circonstances, il faut reconnaitre que personne n’est au-dessus de la loi. Chacun doit être traité selon ses actes.
IBK a fait preuve de responsabilité lors de ce bras de fer entre Mahoumoud Dicko et Daniel Tesougué. En plus monsieur le journaleux ce n’est pas IBK qui a délogé Daniel Tessougué, c’est lors d’une session des procureurs que le ministre a été déloger.
Souvent, on se demande s’il y’a des autorités au Mali, chacun fait ce qu’il veut. Le pire de tout cela, c’est nos leaders religieux. Les réactions de nos guides religieux musulmans ces derniers temps, dépassent la compréhension de beaucoup de maliens. Ceux-ci, sont en train de mener le pays dans une situation irrécupérable.
Prions ensemble, pour le Mali. 😉 😉
Marchons ensemble, pour le Mali. 😛 😛
Soutenons-nous, pour le Mali. 😀 😀
Aimons nos prochains, pour le Mali. 8) 8)
Aime ton pays, pour le Mali. ➡ ➡
« Un Peuple – Un but – Une foi » 😉 😉
C’est ‘ensemble que nous vaincrons. 💡 💡
Ce laisser-aller comme vous l’avez si bien dit, est devenu généraliser depuis le jour où les guides religieux ont violé la loi, c’est-à-dire célébré le Maouloud. Certes, cette autorité de l’Etat est mis en mal bien avant l’Etat d’urgence. Mais il faut reconnaitre que ces guides ont apporté un surpoids dans cette affaire.
Vue la situation politique du pays, les plus interpeller reste les maliens, le régime au pouvoir est en train de tout faire pour que le pays puisse sortie de cette crise existentielle. Toute les souche de la population doivent jouer leur partition, car dans cette crise tous les maliens ont leur devoir à faire.
😳 😳 😳 😳 En réalité, le Mali a traversé des moments difficile et continue de le traverser jusqu’à aujourd’hui. Comme vous l’avez dit, l’autorité de l’Etat est mis en mal, et seul l’Etat lui-même pourra se redonner ce respect dont le peuple doit avoir à son égard.
Vue la situation politique du pays, les plus interpeller reste les maliens, le régime au pouvoir est en train de tout faire pour que le pays puisse sortie de cette crise existentielle. Toute les souche de la population doivent jouer leur partition, car dans cette crise tous les maliens ont leur devoir à faire.
Je soutiens la lutte contre le terrorisme, mais je pense que Daniel Tessougué pousse le bouchon trop loin. La barbe n’a rien n’avoir avec le faites d’être terroristes ou pas, le PG a fait preuve d’amalgame. Tous les barbus ne sont point des terroristes et tous les terroristes ne sont pas barbus.
Mon cher, je suis tout à fait d’accord avec vous, si chacun joue son rôle le Mali ne restera pas là. Notre patrie traverse une situation difficile et cruciale, seule l’union et le vivre ensemble pourra nous amener à bon port.
Dans les milieux politiques, les avis sont divergents sur le bilan 2015 du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Pour la majorité, ce bilan est “positif”. Elle cite, entre autres comme acquis, “l’adoption d’une loi de programmation militaire, le retour des bailleurs de fonds et l’octroi de 15 % du budget à l’agriculture”. La majorité se dit optimiste quant à la mise œuvre de l’accord de paix d’Alger, malgré les difficultés.
C’est vrai, le Mali se trouve aujourd’hui dans une situation très cruciale. Mais comme le dit cet adage Bamabara, chaque chose à son temps, on ne peut pas forcer le destin. Pour des précisions, je dirais juste que nos dirigeants ont fournis des efforts, mais le moment que nous attendons tous n’est pas encore venu.
Je pense que nous devons plutôt appeler à l’apaisement, le pays en ce moment n’a point besoin de cela. Vue crise dont traverse notre pays ce genre de désagrément doit être évité pour éviter d’autre problème inattendu. Les embrouilles entre la justice et la religion finissent toujours mal, notre pays a suffisamment de problème.
C’est vrai que beaucoup de personne ont qualifié le bilan de l’année dernière comme négatif. Quand même nous devons comprendre que nos gouvernants ont aussi mouillés le maillot d’une part. Quand même tout ce que je sais ce qu’on ne peut pas prétendre être le président de la République et en même tant être contre son propre pays.
Je suis d’accord avec vous, mais il faut comprendre que l’année précédente a été à la fois réussie mais aussi difficile. En tout état de cause, nous ne pouvons dire que le bilan de cette année été négatif. Car quoi qu’il en soit, il y’a eu aussi des actions bénéfiques pour notre pays.
Certes la situation gravissime de crise multidimensionnelle à même interpeller la communauté internationale pour épauler le Mali dans sa politique de sortie de crise. Mais le plus important est de soutenir le régime au pouvoir, quelque soit l’ampleur du problème c’est ensemble que nous pourrons sortie de cette crise multidimensionnelle.
Un énième remaniement ne saurait être le coup de baguette magique qui apportera le changement au Mali. Ce qui manque c’est une vision pour le Mali et cela ne se décrète pas. Tant que le pouvoir en place continue de travailler comme en situation normale, le Mali sera pour longtemps dans les eaux troubles.
Plus que d’incantations politico- religieuses, le Mali a besoin d’un changement de cap, d’un changement de système de gouvernance.
Ayons le courage de reconnaitre que le Mali va toujours mal et qu’il faille enfin s’asseoir pour trouver la boussole et le gouvernail qui feront que le bateau Mali n’échoue plus sur des ilots de sables formés dans le lit du fleuve Niger. Tant que nous ne nous mettions pas d’accord sur la présence et la qualité de ces ilots de sables dans le lit du fleuve, notre bateau Mali hélas continuera d’échouer dans sa traversée, et nous serons toujours confrontés a un éternel recommencement.
Faisons de 2016, une année du citoyen utile.
CHIAKA MERCI POUR L’ARTICLE
TOUT EST BIEN DIT
CHACUN SE RECONNAIT DANS CET ARTICLE
ON ATTEND LE COUP D’ENVOI
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