En un mot : Vers un arbitrage d’IBK
21 Nov 2013 - 10:44
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Le tiraillement entre la justice et le chef de l’ex-junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, au sujet de l’exécution d’un mandat d’amener émis contre celui-ci et 16 autres militaires et policiers relance le débat sur le statut de l’ancien putschiste. Alors que ce dernier se prévaut à raison d’un statut chef de l’Etat eu égard les avantages et les privilèges dont il bénéficie, la
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Dramane Aliou Koné,[/caption]
justice lui dénie ce statut et exige sa comparution comme n’importe quel citoyen. Ce bras de fer finira par mettre dans l’embarras le président de la République dont les proches collaborateurs sont à l’origine de la confusion après avoir livré des versions contradictoires sur la mise au service du capitaine Sanogo, de 44 militaires.
Devant ses ministres la semaine dernière, IBK n’a pas pu cacher son gène même s’il leur a promis de ne pas interférer dans cette affaire. Comme dira un confrère, un business compliqué pour lui qui doit d’une part son élection au coup d’Etat du 22 mars 2012 et de l’autre , à la communauté internationale dont l’intervention a permis de libérer notre pays et dont les organisations de défense des droits de l’homme réclament justice pour les exactions commises autant au nord qu’au sud.
Dramane Aliou

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djedenMAIS ON EST OÙ LÀ???????? AVEC TOUTES NOS LOIS ET TOUTES NOS PROCEDURES, TU NOUS PARLE DE BRAS DE FER ET D'ARBITRAGE DE IBK!!!!! NOOOOOONNNNN!!! :evil: DIS SEULEMENT QUE IBK A MENTI EN DISANT QUE PERSONNE NE SAURAIT ÊTRE AU DECU DE LA LOI. UNE CHOSE EST SÛRE, AVEC CE CAS SANOGO, LA JUSTICE MALIENNE VIENT D'ÊTRE HUMILIEE. QUELLE HONTE POUR IBK ET SON GOUVERNEMENT!!! :evil:11 ansRépondreLike (0)
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IBK, TU A TROP PARLE PASSE AUX ACTES MAINTENANT. TU EST LE 1er MAGISTRAT ET LE MONDE T' OBSERVEHuman Right Watch : lettre au Président élu Keita Ibrahim Boubacar Keita, Président élu Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita Président élu Bamako République du Mali Objet : Prise en compte des questions de droits humains pendant votre présidence Votre Excellence, Human Rights Watch est une organisation internationale indépendante qui surveille le respect des droits humains dans plus de 90 pays à travers le monde et en rend compte dans des rapports. Nous vous adressons le présent courrier pour vous présenter nos félicitations pour votre élection et votre investiture prochaine en tant que président du Mali, et pour vous encourager vivement à prendre des mesures rapides, concrètes et significatives pour faire face aux défis très préoccupants en matière de gouvernance et de droits humains dont vous avez hérité. Comme vous le savez, les problèmes auxquels est confronté le Mali incluent une culture de l’impunité, une primauté du droit affaiblie, une corruption endémique, l’indiscipline dans les services de sécurité, des tensions ethniques et une pauvreté accablante. En effet, des années de dégradation des principales institutions chargées de veiller à la primauté du droit sont à l’origine de la crise récente du Mali. Les dirigeants maliens et la communauté internationale ont largement fermé les yeux sur les signes de perturbation : scandales de corruption impliquant l’aide au développement, progrès insuffisants sur les principaux droits économiques comme l’éducation et la santé, criminalité latente dans les institutions étatiques et indicateurs de développement à la traine. Le système judiciaire du Mali, qui aurait pu atténuer certains des abus, a été particulièrement privé de ressources et, dans certains cas, manipulé, ce qui a compromis l’indépendance et l’impartialité de la justice. Nous vous demandons instamment d’inverser ces tendances en faisant preuve d’un leadership déterminé et en vous attaquant de front aux dynamiques qui ont conduit le Mali au bord de l’effondrement. Ceci devrait inclure : • une stratégie globale, annoncée publiquement, visant à stopper et sanctionner les abus commis par les membres des forces de sécurité ainsi que la corruption pratiquée par les fonctionnaires ; • le renforcement du système judiciaire et la garantie de poursuites judiciaires pour les abus graves commis pendant le récent conflit armé ; • l’établissement d’un mécanisme de recherche de la vérité post-conflit représentatif et digne de foi, et • l’adoption de mesures concrètes pour éradiquer la corruption endémique. Les actions que vous prendrez – ou ne prendrez pas – en tant que futur président du Mali pourraient conduire à une période de plus grand respect des droits humains ou à une résurgence du statu quo à l’origine de la récente crise politico-militaire. Nous accueillons positivement vos récentes déclarations promettant de faire face à bon nombre de ces problèmes et nous sommes conscients des nombreux défis qui vous attendent. Plus spécifiquement, nous demandons instamment à votre gouvernement d’agir pour apporter des améliorations dans les domaines suivants : Détermination des responsabilités et renforcement du système judiciaire Des crimes de guerre et d’autres abus graves ont été commis par toutes les parties pendant le récent conflit armé du Mali. Ces abus comprennent l’exécution sommaire de 153 soldats maliens à Aguelhok ; les vols et pillages généralisés et les violences sexuelles perpétrés par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ; le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, les exécutions, les flagellations, les amputations et la destruction de sanctuaires religieux et de sites culturels commis par les groupes islamistes armés ; et les exécutions sommaires, la torture et les disparitions forcées perpétrées par les soldats de l’armée malienne. La feuille de route pour déterminer les responsabilités n’est pas claire. L’implication de la Cour pénale internationale et les multiples enquêtes ouvertes par les autorités maliennes nous semblent des points encourageants. Cependant, l’accord de Ouagadougou du 18 juin 2013 prévoyait la libération d’un prisonnier et d’autres dispositions faisant apparaître une ambiguïté quant à savoir si les auteurs de crimes graves seront traduits en justice de manière appropriée. Entre-temps, des années de négligence et de mauvaise gestion au sein du système judiciaire malien ont conduit à des insuffisances frappantes et ont compromis les efforts pour s’attaquer à l’impunité des auteurs de toute catégorie de crimes. Des affectations budgétaires manifestement inadaptées pour le système de justice pénale ont entraîné de graves pénuries dans le personnel judiciaire, notamment dans le personnel en charge de représenter les indigents, et ont abouti à une infrastructure et des ressources insuffisantes. Couplées à une conduite non professionnelle et des pratiques de corruption, les pénuries du système judiciaire11 ansRépondreLike (0)
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BakiOù était ce human rights watch quand on a libéré les criminels? Où est leur lettre ouverte à la CPI? Il vous plus d'engagement réel à aider le gouvernement et le peuple à mettre la main sur les gens coupables de crimes contre l'humanité. Il ne suffit pas seulement de faire pression sur le gouvernement seul. Vous devez démontrer un leadership plus determiné à amener la communauté internationale à prendre ses responsabilités, surtout la France à jouer un jeux franc et ne pas créer un mini Rwanda au Mali. le peuple malien vous watch aussi!!!11 ansLike (0)
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BakiMon cher, la communauté internationale ne peut pas exiger la libération des éléments du MNLA parmi lesquels il ya de vrais bandits criminels et demander à ce que Sanogo soit jugé! Si la CPI avait commencé à arrêter et amener ces criminels de guerre, forcement le cas Sanogo était envisageable. maintenant parler même de sa comparution me semble une insulte au peuple malien! Dieu veille sur les ennemis du mali: soit ils sont bien cognés, soit exilés, soit ils perdent les élections ou frappés de mort tout court. On est pas obligé d'être un ennemi du mali!11 ansRépondreLike (0)
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fakolyhakika1Patience, patience, patience!!!! quelque soit la longueur de la nuit, le jour viendra. le tainecapi NOGOSA a intérêt à se mettre à la disposition de la justice, car même si le juge Békaram ne parviendra pas à le faire venir, la JUSTCICE DIVINE rattrapera le tainecapi: c’est la loi infernale et impitoyable de la nature NON :?: :?: :?: ATTENDONS LA FIN DU FILM, ALLAH KA TINIè Dèmè. Répondre11 ansLike (0)
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RoumansDra, un peu plus d'effort si tu veux etre un professionel credible. GENE, utilise dans le sens que veux lui donner est feminin, UNE GENE. Le GENE, c'est autre chose, c'est segment de l'ADN. Merci11 ansRépondreLike (0)