En un mot : Un front social bouillonnant

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Grève des commerçants en cours, grève annoncée des surveillants de prison, des médecins et des administrateurs. Cette dernière corporation menace d’ailleurs de prendre en otage les élections, en particulier la présidentielle, dont le 1er tour est programmé pour le 29 juillet 2018.

Si la grève des policiers a été évitée de justesse, ça grogne cependant du côté de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). La centrale syndicale historique prévoit en effet de déposer un cahier de doléances pour réclamer, selon certaines sources, une augmentation de 100 % des salaires des fonctionnaires. Les magistrats aussi ne voudraient pas rester en marge de ce mouvement de revendications. Ils déplorent en tout cas le traitement fait du protocole d’accord qu’ils ont passé avec l’Etat.

Les pouvoirs publics ont évidemment du pain sur la planche en cette année électorale, occasion propice à toutes sortes de marchandages.

DAK

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5 COMMENTAIRES

  1. Nous l’avons dit et répétons toujours… si l’état ne ferme pas les trous du gaspillage des ressources ainsi les trous des manque-a -gagner, il n’aura jamais jamais les moyens de s’occuper du pays (bon salaires de fonctionnaires, assistances sociales, construction des infrastructures modernes, investissement adéquat dans la santé, financement d’une capacité sécuritaire robuste ),…en un mot l’État restera toujours en marge de ses responsabilités vis a vis de sa population et ne sera jamais un état fort. Et cela a a la fois des conséquences directes et dangereuses, car comme disent les américains: “it’s always going to come back and bite you on the ass” ..c’est-a dire ça reviendra toujours de te mordre aux fesses. Les fonctionnaires maliens et le reste des couches sociales vont toujours naturellement s’attendre a ce que l’État malien puisse au moins être comme les autres états de la sous région (Sénégal, RCI, Bénin etc..) en terme de responsabilité sociale vitale (salaire raisonnables, sécurité minimum etc..).
    Or, en réalité, le comportement irresponsable de l’État vis a vis des ressources publiques est devenue une pesanteur dangereuse qui l’empêche d’aller aussi vite que la demande des mobilités sociales ( augmentation des salaires, création d’ emplois, assistances sociales, accommodation de la croissance démographique, évolution des infrastructures)! Imagine un état perd rien au niveau de ses budgets du Ministère de l’Éducation plus 30 milliards… avec 36 ministères il perd combien?
    Le mot clé au Mali c’est: PERTES DE L’ÉTAT!

    Mon estimation est que l’État perd au moins 500-600 milliards a travers les surfacturations et le genre des vols directe faits par les écoles subventionnées….et perd aussi en manque a gagner 300- 400 milliards a travers les fraudes douanières et fiscales (impôts), exonérations et niveau des fonciers etc… donc en mot on a 1000 milliards dans l’eau….et l’état continue de crier “on a pas des moyens” bla bla bla! Oui d’accord mais il oublie qu’il ne fait jamais ce qui devait lui apporter ces moyens….; a travers la corruption, son laxisme, et son manque de rigueur il laisse l’argent aller dans la fumée…., or quand les revendications sociales viennent c’est l’état seul qui tenu responsable a répondre…alors qu’il n’a pas d’argent car tout son argent a été blanchi par les affairistes surfacturers et le reste des voleurs (comme ces promoteurs des écoles fraudeurs… avec leurs élèves fictifs ..diplômes fictifs, salaires des morts etc..) et est dépensé dans les belle villas, des 4×4, des immeubles etc..

    En conclusion,
    gérer sainement les ressources n’est plus une obligation morale (a laquelle nos dirigeant ont failli), mais désormais un devoir de survie politique car socialement et financière et politiquement ce n’est plus tenable de gaspiller aussi follement les ressources alors qu’il y a de plus en plus des pressions sociales….. chaque centime gaspiller laissera un trou dangereux…. le contraire est aussi vrai; chaque centime a sa place pour apaiser les pressions sociales.
    BONNE GESTION DES RESSOURCES, BONNE GESTION DES PROBLÈMES SOCIAUX.

  2. Les syndicats sont devenus des boîtes politiques. Les politiciens les manipulent et ils tombent dans leurs revendications maximalistes. Sérieusement il faut que le gouvernement malien dit la vérité à ces grévistes. Si le gouvernement malien n’est pas en mesure d’honorer les engagements qu’on le leur dise clairement. Que ceux d’entre eux qui ne sont pas satisfaits peuvent démissionner tranquillement. C’est aussi simple que ça. La démission est aussi une porte de sortie à la situation qu’ils disent être mauvaise.

    • Pour un ignard tout est politique. C’est vrai qu’au Mali il n’y a jamais eu de grèves avant que Bouffon 1er devient président. Mais on ne peut pas demander à une pintade d’avoir un cerveau.

  3. A ce rythme, le pays ne s’en sortira pas. L’amour que nous réclamons haut et fort pour le Mali n’est que de façade. Sauvons le Mali ensemble.

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