En un mot : Un front de plus

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Trois candidats malheureux à la présidentielle de 2018 : Oumar Mariko, Housseini Amion Guindo et Moussa Sinko Coulibaly et l’ancien PM d’IBK, Moussa Mara, ont mis sur orbite un regroupement politique. La nouvelle trouvaille est dénommée : Convergence des forces patriotiques (CFP) pour sauver la patrie. Le lancement de ce nouveau pôle politique intervient quelques jours après la mise en place d’un autre mouvement similaire, le Front pour sauvegarde de la démocratie (FSD) sous la houlette de Soumaïla Cissé.

Qu’est-ce qui n’a pas marché entre les anciens alliés et farouches opposants au régime ? Une similitude tout de même, les hommes qui forment les deux entités étaient des acteurs clés dans la crise de 2012. Pendant que Tiébilé Dramé, Soumaïla Cissé et autres se liguaient contre l’ex-junte de Kati à travers le Front pour la défense de la démocratie (FDR), Moussa Sinko Coulibaly était un des hommes de l’ex-CNRDRE.

Pour sa part, Oumar Mariko faisait office de conseiller occulte de Sanogo alors qu’Housseini Amion Guindo et Moussa Mara se faisaient étiqueter centristes. Le FSD et la CFP, pour sauver la patrie, ont en commun le défi d’exister sur la scène. Divisés que peuvent réussir les deux camps ? Nous sommes loin d’avoir le bout du tunnel dans  la crise politique.

DAK

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2 COMMENTAIRES

  1. À l’état actuel de notre pays la politique politicienne n’a pas sa place.
    Penser à son avenir politique pendant que la démocratie perd son lustre est un signe qu’ on ne sert pas le Mali, mais soit même.
    Un deuxième front alors qu’ UN est déjà en place sert le régime car ça démobilise le peuple pour la lutte de la sauvegarde de la démocratie,montre que le combat n’est pas pour sauver une démocratie,mais accéder au pouvoir.
    C’est,sans doute,un appel au régime qu’ ils sont prêts à le rejoindre à condition qu’ il accède à leurs doléances.
    Les messieurs qui composent ce deuxième front ont largement montré aux maliens leurs dénis de la démocratie.
    Ils ont soutenu le coup d’État contre la démocratie en 2012,participé à l’élection d’Ibk à la magistrature suprême.
    Ce deuxième front est fait pour rendre service à un ancien camarade qui entame un deuxième quinquennat de la plus mauvaise façon.
    Ces messieurs,tout en étant fâchés contre IBK,ont toujours nourri l’espoir que SOUMAILA CISSE perde les élections.
    Ce front lutte contre SOUMAILA CISSE ,n’est pas destiné à sauver la démocratie.
    Le MALI n’est pas leurs préoccupations.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue .

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