En un mot : Un fauteuil brûlant

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La bataille fait rage entre les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).  Preuve que  la bataille est rude, les secrets les plus intimes de la Commission sont étalés sur la place publique. A l’origine de la crise, un problème de sous. Mais aujourd’hui, deux camps se disputent le fauteuil de président. A la surprise générale, le président de la Céni, Amadou Bah, et son questeur, Beffon Cissé, ont été déposés par un groupe des membres. Curieusement, celui qui a été choisi pour le remplacer, Me Issiaka Sanogo, fait figure de président de la commission ad-hoc mise en place pour statuer sur la gestion de M. Bah. Ce qui joue sur la crédibilité de son choix pour présider la Céni.

De l’autre côté, Amadou Bah est fragilisé par la rapidité du coup orchestré en son absence. Face à la tournure que prend la situation, c’est l’image même de la Commission qui se trouve plus jamais écornée aux yeux de l’opinion. Qui pour arbitrer ? Tous les regards sont désormais tournés vers la justice où, selon nos sources, des plaintes auraient été introduites par les deux camps.  Si cette solution ne départageait pas les protagonistes, l’hypothèse de la mise en place  d’une nouvelle Commission électorale nationale indépendante n’est pas à exclure avant les prochains scrutins.

DAK

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