En un mot : Un Etat faible

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Les derniers événements survenus aux alentours de la ville de Kidal et à Anefis confirment que le gouvernement a totalement perdu le contrôle de ces zones. Le hic est que depuis l’éclatement des affrontements armés impliquant des groupes signataires de l’accord, le gouvernement et ses partenaires, notamment la Minusma, n’ont pas pu dissuader les belligérants.

Les négociations menées par le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga n’ont pas empêché les deux parties de déposer les armes. Un tel refus est perçu comme une défiance à l’égard de l’autorité de l’Etat et prouve, si besoin était, que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme contestent toujours l’autorité de Bamako.

La situation est telle que les deux groupes se croient en territoire conquis et ne l’entendent que de cette manière. Plus grave : ils veulent gérer leur différend par la force et exclure par la même occasion l’Etat. Ces agissements interviennent à un moment où le gouvernement tablait  sur le retour de l’administration à Kidal ce 20 juillet. Le refus de se mettre derrière la décision et la volonté de Bamako de la CMA et de la Plateforme confirme bien la faiblesse de l’Etat.

DAK

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4 COMMENTAIRES

  1. Je dirais plutôt un État qui attend un miracle alors que ce miracle c’est à lui de le créer .

    • Le drapeau malien ne flotte plus au nord depuis plusieurs années.Les militaires sont cantonnés ils ne maitrisent rien.Ils ne peuvent même pas se sécuriser en plus aucune initiative ou stratégie.Toujours surpris.Il faut faire quelque chose pour faire comprendre aux citoyens que se qui se trouve au nord est plus grave que la révision de la constitution.Toujours une nouvelle milice avec son drapeau.Sauvez ces enfants qui meurent pour rien.

  2. Moi je dirais plutôt un état existant. Normal quand le chef de l’État préfère fuir son pays comme la peste en voyageant de gauche à droite.

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