On allait tous l’oublier presque : hier était le 3e anniversaire de la mutinerie qui a conduit au coup d’état le 22 mars 2012. Un événement qui continue de diviser les Maliens, mais qui semble tomber dans l’oubli tant l’espoir suscité a été totalement déçu. Les promesses de changement faites en son temps par le capitaine Amadou Haya Sanogo et sa clique ont laissé place à l’amer goût d’un accident de l’Histoire qui a précipité notre pays dans une crise politico-sécuritaire sans précédent.
Et le pauvre capitaine est logiquement oublié dans son trou à Manantali (des sources évoquent son retour à Bamako depuis quelques semaines) et même par ses anciens soutiens qui n’ont mené aucune acticité visible pour marquer l’événement. Hier c’est quelques individus qui ont assisté à un meeting devant la radio Kayira à l’initiative du MP 22. C’est d’ailleurs esseulé qu’il doit se battre pour éviter son transfèrement à la CPI. Une demande devra être faite dans ce sens dans les prochaines semaines alors que les autorités judiciaires maliennes travaillent à la tenue d’ un premier procès prévu en juin prochain pour concernant l’affaire de la disparition des bérets rouges.
La détresse du capitaine, abandonné par tous ses visiteurs nocturnes du temps de sa splendeur, est aggravée par le détournement de ses biens par certains de ses proches. C’est dire que c’est avec une très grande amertume et un profond désarroi que le président du CNRDRE, j’allais l’oublier, se remémore de son irruption sur la scène nationale tout comme de sa descente aux enfers.
Pauvre capitaine-général !
DAK
les semeurs de la haine entre les maliens paisible au nom de soit disant liberté d 'expression
EN UN MOT: va te faire voir, tu ne nous apprends rien du tout.
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