La crise entre le pouvoir et l’opposition est arrivée à un niveau insupportable pour tout le monde. L’opposition qui ne s’avoue pas vaincue, continue de contester la légitimité du président réélu, Ibrahim Boubacar Kéita. En retour, IBK garde sa posture de chef de l’Etat et travaille à mettre en œuvre son projet de société. Il y a une sorte de dialogue de sourds. Une telle situation met en mal la bonne marche du Mali et le présente aux yeux du monde comme un pays en crise politique.
Les tentatives de médiations entreprises par la CEDEAO, les leaders religieux et les notabilités n’ont pas permis de rétablir un véritable dialogue entre les acteurs politiques.
Le dialogue qu’avait prôné le chef de l’Etat se fait toujours attendre par le chef de l’opposition qui veut voir des actions concrètes. Qu’est ce qui bloque les uns et les autres dans leur volonté de sortir de la crise ? Une nouvelle crise est en gestation, celle de ne pas reconnaitre l’Assemblée nationale à partir du 31 décembre 2018. C’est dans ce contexte de climat politique tendu que le président du Rassemblement pour le Mali (RPM), parti présidentiel, Dr Bocary Tréta a lancé un appel dit fraternel à Soumaila Cissé d’accepter le dialogue politique. L’annonce a été faite après une rencontre avec une mission de la Francophonie à Bamako. Pour ainsi dire, c’est la première fois que le chef des Tisserands se prononce publiquement sur le sujet et de reconnaitre la crise. Soumaila Cissé va-t-il répondre à l’appel ?
Wait and see !
DAK
Ne serait il pas mieux que TRETA se réconcilie avec la gouvernance qui le met à côté,tente même de le faire disparaître politiquement avant d’espérer réconcilier le pouvoir et l’opposition?
La véritable négociation doit s’effectuer entre le président illégitime et le président légitime.
D’autres intermédiaires ne font que perdre le temps.
SOUMAILA CISSE a montré le chemin en recevant les chefs religieux,mais IBK a préféré que l’interlocuteur du président légitime soit un homme politique insignifiant qui ne s’est imposé qu’ à travers des coups bas qu’ à travers la caution populaire.
En refusant de négocier avec SOUMAILA CISSE ,c’est le peuple qu’ on boude car SOUMAILA CISSE incarne une opinion établie par les élections présidentielles passées.
À travers les recommandations du président légitime pendant une éventuelle négociation ,c’est la démocratie qu’ on veut renforcer avec une organisation saine et transparente des élections.
Aucune négociation ne peut aboutir sans des garanties à ce niveau.
C’est le point qui fait fuir le pouvoir qui sait qu’ il ne peux jamais gagner les élections de façon transparente.
Des délinquants se sont imposés au sommet de L’ÉTAT par le biais des bandits mutins putschistes,ne sont pas prêts à le chasser.
SBM,un chef de bande habitué à s’imposer par des méthodes obscures,en profite pour se hisser au sommet de L’ÉTAT en 2023.
Lui et IBK pensent qu’ ils peuvent gouverner dans la contestation de l’opposition jusqu’à 2023.
C’est pourquoi des mesures sécuritaires sont prises déjà pour contenir les manifestations de l’opposition .
Ils sont parfaitement convaincus de leurs choix d’où ce comportement du président illégitime à bouder toute négociation avec celui dont il a usurpé la place.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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