En un mot : Traque d’envergure ?

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La violence de ces derniers jours alimente un climat de peur dans la capitale. Face à la multiplication des actes criminels et surtout le climat d’insécurité qui règne, les autorités en charge de la sécurité sonnent l’alerte. Mais pour combien de temps ? Pour rassurer les populations, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de division Salif Traoré a annoncé lundi dernier de grandes mesures prises dans le district de Bamako.

A la suite d’une rencontre avec l’ensemble des chefs d’unités des différents services rattachés, le ministre entendait concrétiser des actions fortes des forces de sécurité contre la pègre. Sitôt ces mesures prises, des patrouilles ont ciblé des endroits jugés dangereux dans la capitale. Est-ce trop tard de gérer une situation devenue insupportable ? Effet d’annonce ou volonté réelle de garantir la quiétude des citoyens ? Le ministre Traoré dit compter sur la nécessaire complémentarité devant exister entre population et forces de sécurité.

Certes, à la rencontre avec les différentes structures chargées de la gestion de la sécurité, le but est de faire un diagnostic de la situation sécuritaire mais est-ce que les instructions du général auront un écho favorable ? De nos jours, les populations attendent plus d’actions concrètes que des annonces.

DAK

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1 commentaire

  1. LES GENS DOIVENT POUVOIR VITE DÉNONCER ET SURTOUT DANS LE STRICT ANONYMAT.
    Souvent, les services de sécurité interviennent APRÈS les crimes.
    Pourquoi ne pas intervenir en permanence AVANT ou PENDANT les crimes avec l’aide de n’importe qui ?
    Intervenir de temps en temps peut être très bien supporté par n’importe quel TÉMOIN ANONYME.

    SUGGESTIONS
    – En mettant un NUMÉRO UNIQUE D’URGENCE accessible à toute la population du Mali et
    dans toutes les localités du Mali. (Tout le monde a un téléphone).
    – Toujours éduquer , inciter et motiver la population à aider en diffusant continuellement ce numéro
    par tous les médias. (téléphoner, photos des malfaiteurs à envoyer, etc..)
    – Créer un servvice de traitement des données recueillies dans toutes les localités. (téléphonistes)
    – Ce service de traitement doit être lié à tous les postes de contrôle, à toutes les patrouilles et
    unités d’intervention rapide.
    – Cesser de mettre en danger les gens qui aident la Sécurité, en les félicitant publiquement après
    une arrestation. Les aides doivent toujours rester strictement CONFIDENTIELLES.

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