En un mot : Têtu comme une mule

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Dramane Aliou Koné

Ce n’est pas pour le Mali et les Maliens que le ministre de l’Administration territoriale s’entête à organiser les municipales et régionales prévues le 25 octobre.

Malgré la violation de l’accord de paix, qui prévoit une période de transition, l’appel au report de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et les réserves des partis politiques, y compris ceux de la majorité présidentielle, M. Maïga ne veut rien savoir.

Son comportement suscite les craintes les plus légitimes comme le risque de partition du pays, car il est absolument impossible de tenir les scrutins dans plusieurs localités du Nord et du Centre du Mali (les ex-mouvements rebelles ne se priveraient pas de se servir de cette nouvelle bévue).

L’autre argument à l’avantage des contestataires, c’est la volonté de consommer coûte que coûte les fonds alloués à l’organisation des scrutins pour lesquels des marchés ont été attribués alors que tout le monde est convaincu qu’on finira par les reporter.  C’est ainsi le Mali : on ferme les yeux sur l’évidence et on se moque du pays pourvu que l’on tire son épingle du jeu à tous les coups.

DAK

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Monsieur le Journaliste, je suggère que vous écriviez sur des choses que vous comprenez. Les élections locales dans les circonstances actuelles ne peuvent en aucune façon provoquer une partition du pays. Il y a 8 régions et 703 communes au Mali- si mon compte est bon- et il n’y a que Kidal et ses communes qui sont sous contrôle des rebelles; cela veut dire moins de 5% de l’ensemble des communes. Si nos “amis” de la communauté internationale sont vraiment là pour la paix, ils aideraient bien le Mali à tenir les élections locales et régionales dans les zones ou le gouvernement n’est pas encore le bienvenu. Le gouvernement d’IBK a d’abord commis la grosse erreur de reporter les communales en 2013 sous la férule d’un Ministre apprenti d’alors en charge de la décentralisation au motif trompeur qu’on va faire de la “régionalisation”. Tenir les élections maintenant est une question de bons sens et de nécessité d’établir une gouvernance locale car tout le Mali est dans l’errance comme si on avait été piqué par le virus des rebelles qui vont d’une capitale à une autre et d’une oasis à une autre. Contrairement au journaliste, on va plutôt vers la désintégration du pays en allant de report en report et en laissant nos collectivités à la merci de prédateurs professionnels.
    Les esprits tordus ne voient que les marchés, soyons un peu plus rigoureux dans nos analyses et regardons loin de nos nombrils et évitons de conjuguer l’avenir de notre pays au nombre d’enturbannés adulés par la communauté internationale et maintenant emulés par les sédentaires du Nord. Salam à tous.

  2. Le Mali est parti aux élections présidentielles dans des circonstances plus obscures que celles d’aujourd’hui. Alors il est bel et bien possible de tenir les élections municipales dans les conditions présentes. Par contre les partis dissident de la majorité présidentielle sont très mal positionnés c’est pourquoi ils essayent de contrecarrer les plébiscites. Les élus de plusieurs partis sont mal appréciés dans leurs localités respectives. Si les maliens épargner plus de souffrance aux populations de ces localités qui sont de grandes agglomérations du pays tels que Kayes, Koutiala ou encore Ségou, nous devons aller aux élections malgrés ces difficultés qui ne sont pas palliées à coup de bâton magic.

  3. Vive DAK, le seul vrai journaliste malien digne de ce nom jusqu’à présent en raison de son objectivité, de son efficacité et de sa concision !
    En tout cas, les plus hautes autorités doivent vite stopper ce Ministre MAIGA, avant qu’il ne soit trop tard, il semble bête comme Sikasso ! (Baba)

  4. Sikasso, s’il y’a une seul personne qui doit faire la prison au Mali, c’est bien toi….
    1. tu es frelaté.
    2. tu incite la population en des révoltes inutiles.
    3. tu ne mérite pas d’être malien.
    4. tu es danga din
    5. tu représente une honte pour cette nation…

  5. DAK, vous êtes le plus mauvais journaliste du Mali. Le fan incontestable et inconditionnel d’IBK… Maudit soyez-vous! Tous vos articles sont moins qu’un bidon et bidonville!

  6. Le peuple maliens doivent imiter la population guatémaltèques destitue le président et sont gouvernement pour les renvoyers en prison pour corruption et trahison

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