Si le changement de gouvernement est acquis, la répartition des portefeuilles poserait des soucis aux deux têtes de l’exécutif. On assiste déjà à une surenchère des mouvements rebelles dont certains exigent sans gêne des ministères dits de “souveraineté” et pas moins de 5 départements alors que le président et le PM ne prévoyaient que 2 ou 3 postes pour la Coordination des mouvements de l’Azawad et la Plateforme.
Il y a aussi que les dissensions apparues dans le difficile processus de mise en place du comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord, laissent croire que d’autres organisations vont exiger leur part du “gâteau” et n’hésiteront pas, préviennent certains, de reprendre les hostilités lancées déjà autour de la désignation des représentants. Certains d’eux qui n’ont pas le niveau minimum pour le poste rappellent au PM que le Haut conseil des collectivités est dirigé par un homme de “niveau élémentaire”.
C’est dire que le président et le PM ont du pain sur le plancher quand on sait qu’ils ont déjà des tracas avec le cas Bocary Tréta, empêtré dans l’affaire des engrais de mauvaise qualité et dont le départ du gouvernement est réclamé par certains au nom du principe qui a prévalu au limogeage d’autres ministres cités dans des affaires, pendant que d’autres, notamment ses soutiens, annoncent une implosion du parti présidentiel à la suite de son départ.
Après avoir promis le changement aux Maliens dans sa dernière intervention publique, IBK est obligé de trancher et risque gros si jamais il venait à faire le sentiment.
DAK
DAK: EN UN MOT, AVEC TOI ON A AUCUNE INFORMATION. TU FAIS PITIÉ.
La surcharge n’est pas un délit dans nos compagnies de transport. Alors chargez le bateau Mali, pourvu que le commandant de bord ait une place. On n’espère plus avec ce regime de Ma famille d’abord.
La diversion incontrôlée de Mohamed Aly Bathily à Souleymanebougou ou la justice selon un ministre
Conscient de la sauf de justice des maliens dans un pays d’injustice dans lequel il a scandaleusement échoué de dire la loi en s’illustrant en tant que ministre de la justice par la libération des pires criminels du terrorisme international tout en fermant bouche et yeux sur les scandaleuses affaires de surfacturations et de déni de droit de l’avion Boeing 737 d’IBK et ses valets et du marché public des équipements dits militaires, Mohamed Aly Bathily s’offre un étrange rôle de justicier taillé sur mesure au ministère des domaines du Mali.
Sa nouvelle trouvaille, se substituer à la justice malienne pour démolir des maisons d’autrui au motif que cela a été décidé par les plus hautes autorités du pays.
Après son forfait culotté à Souleymanebougou il s’exprimait en ces termes:
“Cette opération de démolition a été décidée en accord avec les plus hautes autorités du Mali, conformément aux dispositions de l’article 67 de la loi fixant les règles de l’urbanisme qui dispose : en cas d’extrême urgence, ou s’il s’agit de constructions édifiées sur un terrain occupé sans droit ni titre foncier ou encore s’il s’agit de constructions en matériaux précaires, l’administration peut procéder d’office à la démolition et à la mise en état des lieux aux frais de l’intéressé après avoir fait établir la description contradictoire des biens à détruire».
Fin de citation!
Comme Bathily s’accroche à la loi comme un bébé apeuré s’accroche au dos de sa maman, il va falloir lui expliquer ce que c’est que la loi et l’application de la loi.
Dans une démocratie il y a ce qu’on appelle la séparation des pouvoirs et cela est garantie par la constitution du 25 février 1992 au Mali.
A ce titre, l’exécutif c’est à dire le président de la république et son gouvernement dont fait partie le ministère de Mohamed Aly Bathily, a l’initiative de la loi et de la conduite des affaires publiques à travers les actions gouvernementales.
En outre, l’exécutif promulgue la loi mais ce sont les députés élus à l’assemblée nationale qui votent la loi.
Une fois votée et promulguée nul n’est sensé ignorer la loi.
Mais malgré cela si la loi est enfreinte par un citoyen ou une organisation ou toute autre entité, l’exécutif peut engager la force publique pour faire respecter la loi.
A ne pas confondre enfreindre la loi et litige entre citoyens ou entre citoyens et une organisation ou toute autre entité.
En cas de litige, c’est à la justice de trancher conformément à la loi et non l’exécutif à fortiori un ministre de la république.
Dans le cas d’espèce de Souleymanebougou, il s’agit bien d’un litige foncier entre ceux dont Mohamed Aly Bathily a imprudemment démolit les maisons et une entité publique appelée ACI (Agence de cession immobilière).
L’article 67 de la loi dont évoque le ministre Mohamed Aly Bathily précise très bien “….s’il s’agit de constructions édifiées sur un terrain occupé SANS DROIT ni titre foncier…”
Est-ce que Bathily a-t’il d’abord demandé à la justice du Mali de prouver par un PROCÈS ÉQUITABLE que les occupants de Souleymanebougou dont il a détruit les maisons n’avaient pas de DROIT sur les terrains objet du litige avec l’ACI?
La réponse est clair c’est NON!
Alors pourquoi Mohamed Aly Bathily et ses “plus hautes autorités” se substituent-ils à la justice malienne pour s’attaquer aux biens immobiliers et mobiliers d’autrui au motif qu’ils n’ont pas de droit sur les terrains en question?
Le gouvernement du Mali sous IBK est-il maintenant confondu à la justice du Mali?
Depuis quand un ministre juge un litige foncier?
Si quelqu’un a violé la loi c’est bien le ministre Mohamed Aly Bathily qui prend sans vergogne la place de la justice malienne pour décider droit de vie ou de mort sur le patrimoine immobilier et mobilier des citoyens maliens en violation flagrante des principes constitutionnels de la séparation des pouvoirs au Mali.
Alors que le ministre Bathily cesse de violer la constitution du Mali et qu’il se remette lui-même à la disposition de la justice malienne pour répondre de ses forfaits et surtout porter réparation aux dégâts prémédités sur biens immobiliers et mobiliers d’autrui à Souleymanebougou.
Cette réparation doit compter non seulement la remise en état des biens immobiliers et mobiliers indûment détruits mais aussi et surtout les dommages et intérêts pour atteintes à la quiétude et à l’intégrité physique, morale et psychique des occupants lésés de Souleymanebougou.
Que Bénisse le Mali démocratique!
Salute!
DAK, c’est avec attention que je lis toujours vos “Billets” car il y a généralement une analyse pertinente. Mais là, me semble t-il, les uns et autres doivent comprendre que ” le partage du gâteau ” comme vous dites ne consiste pas à occuper un quelconque poste ministériel ou que sais-je.
Notre devoir à tous c’est d’expliquer que ce fameux partage dont certains maliens raffolent consiste tout simplement à ce que l’action des pouvoirs publics contribue globalement à améliorer le quotidien du citoyen dans tous les domaines: la construction des routes pour réduire les distances, les écoles publiques dignes de ce nom, la santé, etc, etc, etc, ….
Tant que cela n’est pas compris par tous et qu’on parle de gâteau à un niveau individuel, croyez-moi, le Mali n’avancera jamais.
Tel sera notre combat et ensemble un grand pas sera à franchir.
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Ils ont le “niveau élémentaire” mais ça fait quoi ? Ils ne seront pas au gouvernement pour travailler, le travail, ils l’ont terminé et ils attendent les dividendes. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
Ils n’ont pas le ” niveau minimum requis” n’empêche, ils mieux rusés que nos. Vieux Bandits ! Si LADJI était un peu malin, il allait attendre la formation de ce gouvernement qui fait du MALI une simple colonie de l’AZAWAD avant de lancer la rumeur de sa mort. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
Il y a très peu de place autour de la table , soit vous y asseyez ou vous dégagez ./
Etaler ses ambitions n’est pas un crime mais à vouloir en faire un droit à son seul désirata est de la pure insolence frontale . En cette phase cruciale où tout le Mali attend impatiemment la mise en oeuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger , nous n’avons pas besoin de zigotos . Ceux qui s’adonnent à des inepties doivent être rétirer du groupe ./
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