En un mot : Silence inqualifiable

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Le sujet pouvait passer inaperçu s’il n’avait pas été traité sur les réseaux sociaux et dans la presse. Il s’agit d’un module enseigné à l’école française Liberté A de Bamako sur l’Azawad. Pour un enseignant de cet établissement, la capitale de l’utopique Azawad est  Gao. Tollé et indignation dans l’opinion.

L’affaire fait grand bruit à tel point que l’ambassade de France au Mali est obligée de s’en mêler, en menant une enquête qui prouve l’existence d’une leçon dans ce sens.

Pour se dédouaner et éviter des remous, la représentation diplomatique française présente des excuses au peuple malien. Pas suffisant pour effacer la faute mais tout de même réconfortant dans un pays qui a longtemps souffert des tergiversations de l’ex-colonisateur dans la crise.

Mais c’est le manque de réactions officielles du gouvernement du Mali qui frustre plus d’un dans le pays. Pour bon nombre de Maliens, les hautes autorités devaient les premières  condamner cette fourberie qui constitue une atteinte grave à la souveraineté de notre pays.

Toujours est-il qu’il est temps que nos autorités contrôlent le projet académique des écoles étrangères même si les programmes restent autre chose.

DAK

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3 COMMENTAIRES

  1. Oh la DAK, demander à IBK de réagir alors qu’il n’a pas osé demander des comptes à Algérie pour le traitement des migrants subsahariens, il faudra attendre que les poules aient des dents.

  2. Avant de plaindre le silence des autorités Maliennes DAK a-t-il cherché à savoir si ne serait-ce qu’un parent d’élève s’etait plaint auprès d’elles ? On le sait, IBK un son gouvernement ne valent pas un clou mais de là à leur demander de réagir aux provocations d’un petit enseignant Français…..

    • Si c’était réagir à la provocation d’un petit enseignant français,l’ambassade de France n’allait pas intervenir.
      La direction de l’ école liberté A est sensée maîtriser les leçons enseignées aux élèves car elles engagent la politique éducative d’un pays.
      Il est sûr qu’ à ce niveau les sanctions vont tomber si les autorités françaises sont réellement innocentes aux agissements de l’ école.
      L’intervention de l’ambassade exprime la gravité de l’ acte.
      La NON intervention du gouvernement explique la capitulation du pouvoir.
      Tout ce qui concerne l’intervention française au Nord doit être géré par le gouvernement français semble être le crédo du pouvoir d’Ibk.
      La France constatant la montée de la contestation de l’ opinion à son comportement dans la crise malienne a compris que le gouvernement d’Ibk ne peut le proteger contre la bronca qui couve comme l’ a attesté l’échec de la révision constitutionnelle.
      Elle préfère maintenant intervenir directement pour atténuer la colère des maliens .

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