En un mot : Seyba chargé, Sanogo déchargé

11
Dramane Alou Koné
Dramane Alou Koné

On n’attend plus que la programmation du procès, mais l’affaire dite des bérets rouges commence déjà à livrer quelques secrets. De sources concordantes, l’extermination inacceptable de 21 commando-paras a été attribuée au sergent Seyba Diarra contre qui tous les témoins à charge auraient fait des dépositions défavorables. L’ex-chef de la junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, aurait été peu cité dans cette sombre affaire qui a précipité la chute des auteurs du coup d’Etat du 22 mars 2012 juste après l’avènement du président élu.

Tout cela est à confirmer aux audiences qui seront consacrées au dossier d’ici le mois prochain. En attendant, le capitaine Sanogo, qui souffre présentement dans sa prison à Manantali, devra faire face à d’autres accusations, notamment celles liées aux crimes commis pendant la mutinerie de septembre 2013 et éventuellement ses crimes économiques. Ces différentes affaires sont suivies avec beaucoup d’intérêt tant au Mali que par les organisations internationales de défense des droits de l’Homme, dont certaines réclament le transfert des putschistes devant la Cour pénale internationale.

DAK

 

Commentaires via Facebook :

11 COMMENTAIRES

  1. 🙄 🙄 🙄 , nous avons assez entendu de le soldat rate et sa racaille de rates. Lassions la justice suivre son cours et apres Nous verrons. La securite interieure est plus importante que tout actuellement, concentrons nous cette derniere et le quotidien des maliens et maliennes d’abord le reste suivra plutard.

  2. Le capitaine bombardé général de corps d’armée (le ridicule a cessé de tuer au Mali depuis bien longtemps) n’est plus qu’un détenu dans l’attente d’être jugé et probablement condamné à la peine capitale pour » enlèvements, séquestrations, meurtres, assassinats et complicité de meurtres et d’assassinats « . Ouf ! La liste serait beaucoup plus longue et tristement impressionnante si l’on y avait inclus tous les actes, aussi abominables les uns que les autres, qui ont jalonné le parcours de cet individu sorti de nulle part et entré par effraction, un certain 21 mars 2012, dans l’histoire du Mali et la vie des Maliens.
    Le coup d’Etat qu’il a conduit à cette date a apporté la malédiction à son pays et à lui-même. Le Mali, jusque-là si fier de son passé glorieux et jaloux de sa souveraineté, a vu les deux tiers de son territoire occupés par des groupes armés venus de l’extérieur (AQMI, MUJAO) qui y ont instauré un régime de terreur, obligeant les populations à choisir entre l’exode et la servilité.
    Ces groupes armés ont certes été chassés ou leur capacité de nuisance fortement réduite. Mais une chose demeure : le Mali est placé sous tutelle internationale avec la présence sur son sol et certainement pour de très nombreuses années, des forces françaises et de la MINUSMA.
    Ce n’est sûrement pas de ce Mali-là qu’avait rêvé feu le président Modibo Kéïta, qui avait fait partir l’armée française du nouvel Etat indépendant le 20 janvier 1961. Une date marquant donc l’accès à la souveraineté militaire du pays après la souveraineté politique acquise quatre mois auparavant, le 22 septembre 1960.
    Le coup d’Etat du capitaine Amadou Haya Sanogo n’a pas fait perdre au Mali seulement sa souveraineté sur ce double plan. Il a désarticulé l’économie nationale, vidé la caisse publique par des méthodes s’apparentant au gangstérisme, aggravé la misère des populations et, pour finir, accru la dépendance du pays vis-à-vis des subsides internationaux. Donc un coup d’Etat qui a renforcé l’aliénation économique du Mali tout en éloignant les perspectives de bien-être chez les Maliens, en particulier la frange jeune.
    Mais le coup d’Etat de Amadou Haya Sanogo frappe de malédiction son auteur lui-même. La tentative des bérets rouges de lui reprendre un pouvoir conquis par le feu et le sang a révélé en lui un homme habité par une cruauté peu ordinaire. Des hommes ont été tirés de leur cachette et abattus froidement. D’autres ont subi des tortures effroyables. Comble de l’horreur, les charniers dont on a tant parlé et sur lesquels il est plus que temps de faire la lumière.
    Par ailleurs, ce personnage, dont on assure qu’il a échoué deux fois au DEF (le plus petit diplôme au Mali) avait pu, par la vertu de l’avancement automatique qui fait le charme de l’armée malienne, se hisser au grade de capitaine. Promu général par Dioncounda Traoré, il n’a eu ni l’intelligence ni la modestie de refuser un cadeau qui s’avéra vite empoisonné. Il lui attirera, en effet, l’animosité de ses compagnons d’hier au point d’en faire des ennemis mortels. Nouveaux cas de meurtres. Nouveaux cas d’assassinats. Nouveaux charniers ?
    Son procès, qui ne devrait pas trop tarder, tous les protagonistes de la tragédie étant sous les verrous et ayant pour la plupart fait leurs dépositions devant le juge, nous en dira plus.
    Saouti HAIDARA
    SOURCE: L’Indépendant du 29 nov 2013.

  3. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 Quelqu’un m’avait dit une fois que maintenant le Général Moussa TRAORÉ etait devenu un vrai “walidjou” , je crois que Général Bokêlà aussi n’est plus loin d’être Saint. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

  4. Merci Baxy (meme si on se connait pas)
    Ce journaleux a la vilaine gueule a tjrs ete contre notre cher GENERAL.
    Les maliens ont la memoire courte (Dixit ZARAWANA). C'est Sanogo qui a ouvert les yeux des maliens sur la situation catastrophique dans laquelle nous vivions.Les gens coe DAK ont tjrs ete a la solde des politiciens. Que DIEU sauve le MALIBA

  5. Pourtant, Seyba est un ancien parachutiste. Né à Tioribougou dans le cercle de Kolokani, il a très tôt suivi son grand frère infirmier de son état jusqu’à Kangaba où le jeune Seyba se fera enrôlé sous le drapeau mien entant qu’engagé volontaire. Après sa formation commune de base (FCB), il se montrera turbulant et insoumis parfois, face à la rigeur de la discipline des berets rouges à Djicoroni. Cette insoumission lui vaudra un reversement au service général des FAMA d’où son service entant que béret vert. Il joua un rôle determinant dans le coup d’Etat du 22 mars et c’est lui qui a coopté Amadou AYA SANOGO comme chef putschiste. Il deviendra l’homme fort de la jungle et se remarquera par ses égarements et ses frasques. Le coup manqué des berets rouge le mettra au devant de la scène et il commandait un petit groupe de tueurs dont un certain “Waradjougou”, Famakan Tounkara, Issa Togola dit Zambla et Issa Coulibaly. L’occasion lui sera donnée de rendre la moaie à son anciene unité para suite aux évènements d’avril 2012 qui n’étaient que le corrolaire de la sottise du Lt colonel Abidine Guindo.
    Seyba était le chargé des opérations occultes de Amadou AYA et à cet titre il sillonnait constamment les confins du Bélédougou, du Karta, du Gangaran, du Madougou,dans le Konkondougou de Keniéba et des contrées madingues du Balan et Yérèbètè. Il éclypsa sitôt les officiers subalternes du CNDRE (Konaré, Baba Traoré, Diancoungo et autres).
    Seyba Diarra n’est pas cependant un exemple de bravoure car lors des évènements du 30 septembre (affaire colonel Youssouf et Gandakoye et autres) il abandonna son domicile pour se refugier à Kambila puis devia Kati pour se retrouver dans un premier temps à Sirakoro Meguetan puis à Fana. “Selon vous soyez riche ou pauvre, le jugement vous rendra blanc ou noir”. VIVE LA REPUBLIQUE.
    Alors quand on tire le vin, il faut le boire

  6. Ces organisations mafieuses peuvent commencer à envoyer les vrais criminels comme BUSH ,BLAIRE ,SARKO ,BHL, OBAMA et consorts, devant la CPI avant de faire face aux patriotes africains.

Comments are closed.