Ce ne sont pas seulement les groupes armés ainsi que le regroupement des régions non opérationnelles qui étaient opposés à la tenue de l’élection des conseillers de cercles, de régions et du district de Bamako. Au sein de la majorité présidentielle, tout le monde n’était pas sur la même longueur d’ondes avec le gouvernement sur le sujet.
Des députés du parti d’IBK et non des moindres comme le très influent questeur et secrétaire à l’organisation du BPN/RPM, Mamadou Diarrassouba, étaient montés au créneau depuis quelques semaines pour réclamer le sursis à un scrutin dont la tenue avait été pourtant exigée par le gouvernement, notamment le Premier ministre qui aurait eu maille à partir avec les mouvements armés avec à la clé des discussions houleuses.
Du côté de la présidence, on a longtemps tergiversé. Dans un premier temps, IBK avait clairement opté pour le report avant de freiner des quatre fers devant les explications du chef du gouvernement qui aurait brandi une conséquence directe sur la tenue de la présidentielle de l’année prochaine.
De sources officielles, ces élections viennent d’être reportées en avril 2018, donnant du coup raison aux partisans du report.
En tout état de cause, 2018 devra être l’année de toutes les élections : les élections régionales et celle des conseillers de cercles, la présidentielle et les législatives.
DAK
Je sais une chose, sans la prise en compte des revendications de la CMA, aucune élection ne se tiendra au Mali, même en 2018. Nous allons incontestablement vers une transition . Au motif que ce régime est aux abois, il ne peut plus rien faire. L’incompétence de gouvernement à gérer le pays est sans équivoque . Comment un Tieman Hubert COULIBALY , Ministre de l’Administration , Chef du parti politique UDD , peut -il organiser une élection crédible dans ce pays ? Pourtant son retour dans le gouvernement après 6 mois de congé à surpris tous les maliens qui a présent croient à la démocratie . Mais force est de constater qu’il appartient à un système chargé de tripatouiller les élections . IBK lui même est conscient d’un fait, l’absence à ses côtés d’hommes et de femmes capables de répondre aux aspirations des populations. Comment peuvent-ils envisager d’organiser des élections sachant bien qu’elles ne pourront pas se tenir sur l’ensemble du territoire national . Le PM AIM revient d’une tournée dans les régions de Mopti et Tombouctou, il est bien placé pour savoir si oui ou non , ces élections régionales pouvaient se tenir .
Si le report des régionales s’avèrent être vrai, c’est pour que ces élections soit paisibles et transparentes. Nous avons confiance au gouvernement malien et nous savons que toutes actions sont pour le bien de ce pays.Si c’est report que les autorités ont choisi qu’il en soit ainsi pour des élections libres et transparentes. L’année 2018 sera des élections vraiment. Que la démocratie prime dans ce pays.
Seuls les incrédules pouvaient croire à la tenue de ces élections en décembre. Avez vous souvenance, depuis l’arrivée de cette équipe aux affaires, d’une grande décision du gouvernement exécutée à la date initiale? On dirait qu’il y a quelqu’un qui rêve et qui, le matin, déclare qu’on va exécuter ce dont il a rêvé. Pauvre du Mali. Seules la Plateforme et la CMA décident réellement du sort du Mali.
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