En un mot : Que veut encore le prince ?

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Dramane Aliou Koné,

L’honorable Karim Kéita est visiblement peu touché par la vague d’émotions provoquées par ses agissements et ses ambitions au sein de la nouvelle Assemblée nationale.

 

 

Non content d’avoir fait entrer au gouvernement des copains et de propulser à la présidence du Parlement le père de son épouse, le prince, qui est assurément l’homme de ce début d’année au Mali, veut continuer à alimenter la controverse avec de nouvelles ambitions, du moins si l’on s’en tient aux intentions qu’on lui prête.

 

 

Entre  la vice-présidence et la questure de l’Assemblée nationale, c’est à lui de faire son choix d’autant plus que dans le parti de son père tout comme chez les affidés, on s’est tous couchés pour ne pas le gêner dans son ascension vers le sommet de l’Etat… pardon du Royaume.  C’est le moins que les sujets et les courtisans lui souhaitent, quant à la République du Mali, elle est désormais mise entre parenthèses. Pour plusieurs années.

 

DAK

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3 COMMENTAIRES

  1. Bien fait, il fallait y penser avant de mettre le bulletin dans l’urne. Maintenant laisser les élus gérer les affaires comme ils l’entendent. Retour à la case départ dans 5ans. On ne peut pas élire les personnes et gérer à leur place. Le Mali n’est pas l’Égypte, si vous voulez changer attendez 2018;

  2. On va voir clair dans toutes les malversations avant d’inaugurer et légitimer
    Prévention et répression de l’enrichissement illicite : Les personnalités bientôt assujetties à la déclaration de leurs biens
    En plus du président de la République, la future loi portant prévention et répression de l’enrichissement illicite va élargir l’obligation de déclaration des biens à d’autres personnalités. Ci-dessous la liste nominative.
    – Les présidents et chefs des institutions de la République ;
    – Les personnes ayant rang de ministres ;
    – Le Vérificateur général ;
    – Le Médiateur de la République ;
    – Les gouverneurs, ambassadeurs et consuls généraux ;
    – Les préfets et sous-préfets ;
    – Les élus nationaux et locaux ;
    – Les directeurs nationaux ou généraux des services et entreprises publiques ;
    – Les directeurs des finances et du matériel des départements ministériels et des institutions républicaines ;
    – Les premiers responsables des autorités ou institutions de régulation sectorielle ;
    – Les chefs de juridiction et de parquet, les magistrats du siège et du parquet ;
    – Les chefs d’état-major, directeurs nationaux, chefs des services centraux et assimilés de l’armée, de la gendarmerie nationale, de la police nationale et de la garde nationale ;
    – Les directeurs régionaux des impôts, du Trésor, des finances et des services rattachés ;
    – Les directeurs régionaux des douanes ;
    – Les régisseurs ;
    – Les directeurs régionaux du commerce et de la concurrence ;
    – Les directeurs régionaux des domaines et du cadastre ;
    – Le conservateur des domaines et du cadastre ;
    – Tout agent de l’Etat, des collectivités locales ou des établissements administratifs publics chargé de la fonction d’ordonnateur ou de comptable public.

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