La lutte contre le terrorisme dans le Sahel montre un nouveau visage. Sous le couvert de cette lutte, les forces internationales tentent de s’implanter et supplanter par moments celles des pays de la région. Si en théorie, la force Barkhane travaille avec la Force conjointe du G5-Sahel, notre grand voisin, l’Algérie a sa propre méthode. Il ne se passe de mois sans que les Forces armées algériennes annoncent en grande pompe la réduction des terroristes et de découverte d’armes de guerre à la frontière avec le Mali. Mais, le hic est que ces opérations se déroulent sans témoin et ici on ne peut même pas imaginer une coopération ou encore une franche collaboration avec les FAMa.
Récemment, le grand déballage de la presse algérienne sur l’arrêt des terroristes syriens par ses forces est la preuve de la volonté de ce pays de travailler seul et de s’approprier la lutte antiterroriste. Coïncidence ? Il s’est avéré que cette opération dite d’envergure, qui a empêché des terroristes syriens de regagner le Nord du Mali, s’est déroulée au moment où la Barkhane et les FAMa menaient la traque contre les groupes djihadistes dans le Centre du pays. Qu’est-ce qu’on peut attendre d’un pays qui refuse le partage d’informations avec ses voisins et qui a boudé également le G5-Sahel ? C’est là où il réside le grand doute sur la volonté de l’Algérie à lutter contre le terrorisme.
DAK
L’algerie devient le nid des plus grands terroristes. Sinon elle doit accepter de collaborer avec les formations existantes dans la sous region pour combattre le vrai terrosrisme
Comments are closed.