En un mot : Pourquoi Sanogo et Co. n’ont pas été libérés mardi…

3

Il était acquis que 11 des 14 détenus dans l’affaire de disparition forcée de bérets rouges allaient être libérés ce mardi par la justice. Leurs avocats ont en tout cas quitté la Cour suprême le matin avec l’assurance de retrouver leurs clients à 16 h avec la bonne nouvelle. Mais vers 14 h, ils ont été appelés pour leur annoncer le rejet pur et simple de leur demande qui avait été suscitée par des hommes politiques qui voulaient renouer avec les anciens maîtres de Kati et leurs proches en cette veille de présidentielle.

Il se dit que ce sont les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis d’Amérique et les ONG internationales de défense des droits humains qui ont mis la pression sur les autorités pour qu’elles dénoncent cet arrangement politique. Mais, malgré la garantie d’améliorer leurs conditions de détention et des soutiens matériels à leurs familles, le capitaine Sanogo et ses 13 codétenus parmi lesquels Seyba Diarra et Christophe Dembélé hésitent à donner des consignes de vote.

DAK

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. C’est dommage de voir IBK se comporter comme un novice, quand on joue avec une affaire comme celle de SANOGO, on risque de se retrouver dans la merde aussitôt. Nous restions certains que le cas SANOGO laisse river les yeux de la communauté internationale sur le Mali depuis trop longtemps, à ce titre, si IBK veut le traiter à la malienne en appliquant l’impunité, il se retrouverait face à cette communauté internationale qui serait sans pitié eu égard à cette impunité. Le Mali est le pays de la trop grande impunité sans égale dans le monde ici bas donnant toutes les chances aux bourreaux au détriment des victimes dont les droits sont foulés au sol depuis toujours, quelle ignominie? Quelle indignité? Quel comportement éhonté? Les voleurs, les menteurs, les criminels et les tricheurs sont toujours hissés plus haut comme si on se moquait des victimes, il faut que cela cesse, car il y a aussi la punition d’Allah contre vous pouvoir qui pratiquez cette impunité sans vergogne en refusant de se mettre à la place des victimes. La punition divine est sans faute et sans erreur, elle se fait de façon idoine à la dimension du crime infligé à la victime, elle se fait au prorata du mal commis qu’on soit riche ou pauvre. Qui que ce soit, qui couvre un criminel est un criminel et le jour de la justice divine, il sera aussi puni comme le criminel, cela est sans équivoque.

  2. Quand on ose collaborer avec des criminels pour accéder au pouvoir,c’est qu’ on est capable de rééditer leurs actes au sommet de l’ ÉTAT .
    Diriger un ÉTAT exige une collaboration avec des personnes exemplaires pour donner une image respectable à L’ÉTAT nécessaire au respect de l’ exécution de ses décisions.
    AMADOU AYA SANOGO et ses camarades sont les ordures infréquentables de notre démocratie .
    Tout homme politique qui collabore avec ces messieurs se rend complice de leurs actes.
    C’est honteux que la communauté internationale intervienne pour qu’ on respecte les règles nécessaires à la cohésion nationale.
    Dans la nation malienne des personnes ont payé durement moins que ça.
    Sont ils moins maliens que les SANOGO et consorts?
    L’ impunité est le talon d’Achille de notre démocratie.
    On a commencé par MOUSSA TRAORÉ en le libérant et l’autorisant à s’immiscer dans les affaires politiques du pays après qu’ il ait commis des crimes indescriptibles ?
    Dans les pays qui nous font pression ,on aurait parlé de MOUSSA TRAORÉ que pour annoncer son décès.
    Au Mali,il est reçu et écouté avec déférence au sommet de L’ÉTAT.
    La faiblesse de L’ÉTAT tire aussi sa source là.
    L’ÉTAT,comme un individu,s’il veut se faire respecter doit être exemplaire aux yeux du monde.
    Si les SANOGO osent demander une liberté provisoire après avoir commis des crimes passibles de peine de mort capitale,c’est qu’ ils constatent que des exemples de libération inacceptable sont légion dans notre ÉTAT dirigé par des hommes politiques malhonnêtes.
    Il faut dire des hommes politiques qui sont contre ces comportements malsains sont mis en minorité,voir traités de «katiguelè »(qui n’est pas indulgent),de HASSIDI même.
    Ce qui fait que notre espace politique est pollué de délinquants d’une qualification digne des bandits de nos quartiers populaires permettant l’élection d’un homme aussi perverti qu’ IBK.
    Ces hommes politiques ont accompagné AMADOU TOUMANI TOURÉ ,l’ont abandonné après le coup d’État ,se sont approchés de ses tombeurs pour les manipuler les sachant immatures en politique,se sont brouillés avec IBK,lui ayant fait le choix du CLAN familial.
    Aujourd’hui,ils veulent utiliser la popularité de SANOGO auprès de certaines couches de la société pour rebondir,s’approcher d’Ibk par le canal du deuxième tour .
    IL EST TEMPS QUE CES HOMMES POLITIQUES MALSAINS SOIENT TRÈS MINORITAIRES DANS NOTRE SOCIÉTÉ POUR QUE NOTRE PAYS RENTRE DANS LE RANG DES DÉMOCRATIES VIVANTES METTANT TOUS LES CITOYENS AU NIVEAU DEVANT LES SERVICES DE L’ÉTAT .

  3. Il faut les juger ou les liberer. Malheureusement, on ne peut pas les juger sinon ton Mentor , SOumeila, et ses partisans vont repondre devant le peuple. Il faut tout simplement prier qu’IBK passe sinon ca va chauffer.

Comments are closed.