En un mot : Polémique

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Y a-t-un projet sur l’enseignement de l’homosexualité dans le circuit ? Difficile de répondre à cette question au regard de la confusion qui entoure le sujet. La vague d’indignations que la question suscite a poussé le gouvernement à retenir l’ébauche de manuel d’enseignement sur l’éducation sexuelle.

Avant de décider ce retrait, le Premier ministre a rencontré les associations et organisations religieuses. Même si les conditions dans lesquelles les discussions se sont déroulées ne satisfont pas tout le monde, la rencontre a permis au chef du gouvernement, accompagné des ministres concernés, de mettre sur la table un sujet qui fâche de nos jours.

Pour rassurer, le chef du gouvernement a publié sur sa page Facebook et son compte tweeter un message qui explique les raisons du retrait à savoir la polémique qu’il a suscitée au sein de l’opinion.

Est-ce pour autant la fin de la polémique ? Rien n’est moins sûr dans la mesure où la principale structure qui fédère les associations musulmanes, le Haut conseil islamique, est loin de partager la même vision que les autres. Son président, l’imam Mahmoud Dicko à l’origine de la révélation au grand public de l’existence d’un manuel, convoque en assemblée d’information dimanche prochain les ulémas et ceux qui sont préoccupés par la question.

Malgré la reculade du gouvernement pour dissiper la polémique, il reste à convaincre pour faire annuler la contestation en cours.

DAK

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. SANGARÉ RETRAIT IRRESPONSABLE DU TEXTE ? ES-TU PÉDÉ OU QUOI ? MAHMOUD DICKO OU PAS CE GENRE DE TEXTE NE PASSERA JAMAIS AU MALI.

  2. Arrêtez de raconter n’importe quoi.Tous les problèmes du Mali sont dus à une mauvaise gouvernance.
    Les pouvoirs publics gèrent les problèmes des maliens sans les maliens.
    On a l’impression que l’on gère ce pays par procuration, sinon comprendre que l’on veuille imposer au peuple maliens des décisions qu’on leur cache
    Confidentialité, révision constitutionnelle, découpage administratif,introduction dans le système éducatif la sexualité aux mineurs…
    Avant de prendre n’importe quelle décision pourquoi ne pas en débattre, communiquer?
    On cache tout ,on censure les informations comme si le Mali est une S.A?

  3. Notre pays est bizarre et très bizarre avec des hommes et des femmes qui dirigent le pays avec un regard nauséabonde envers leur peuple, ils regardent ce peuple comme un pestiféré et un moins que rien; avec cette vision face au peuple comment peuvent-ils travailler de façon rationnelle dans la gestion de la cité? Pourtant ils sont issus de ce peuple et ils retournerons à ce peuple après leurs forfaits indignes, éhontés et lâches; pour arrêter ces comportements il faudrait sans équivoque une phase de violence que ce pays n’éviterait jamais. Ce qui reste certain aucune bêtise ne resterait sans punition, la punition tombera sans équivoque un jour où ces bandits de la cité s’attendraient le moins, car il s’agirait d’une punition divine qui se fait sans partialité et de façon irréversible. Il faut que nos gouvernants sachent que toutes décisions qui impliquent l’avenir de la nation méritent d’être débattues au sein des entités qui gèrent les différents domaines de la vie de la cité.

  4. Mais qu’est-ce que les maliens attendent pour faire dégager ibk et sa clique d’imcompétents. Il faut sortir, s’opposer les mains dans les mains et chasser les usurpateurs du pouvoir. Je me demande s’il y a des vrais patriotes au Mali prêts à mettre la Mali en avant et non leurs intérêts sordides. Où sont donc les modibo sidibé, cmd, zou et autres qui ne sortent que le temps d’une campagne et disparaissent du radar. Vous appelez ça des hommes politiques. C’est le peuple qui doit prendre son destin en main. Sans quoi ibk et sbm feront tout passer: découpage, révision constitutionnelle, partage du Mali. Je vous jure que cela se fera si vous restez tous endormis au Gaz. On verra bien

  5. C’est IBRAHIM BOUBACAR KEITA qui a jeté ces éléments extrémistes dans l’arène politique contre AMADOU TOUMANI TOURÉ en espérant avoir leurs soutiens pour briguer la magistrature suprême alors qu’ ils devraient se cantonner à défendre les intérêts des musulmans dans un cadre hors politique.
    Une branche de la communauté des musulmans,celle la plus extrémiste majoritaire dans le bureau,mais MINORITAIRE au pays s’est sentie trahi par IBK.
    Elle veut le lui payer.
    C’est pourquoi malgré le retrait très lâche et irresponsable du texte,cette communauté reste mobilisée.
    Son objectif n’est pas ce texte,mais il est ailleurs :LE DÉPART D’IBK DU POUVOIR.
    IBK est certes un président illégitime qui s’est imposé aux maliens,mais il ne doit pas partir pour laisser la place aux extrémistes.
    Si on le permet,c’est le régime IBK qu’ on va regretter comme les libyens sont entrain de regretter le départ du sanguinaire Kadhafi.
    CE SONT LES DÉMOCRATES ET LES RÉPUBLICAINS QUI DOIVENT FAIRE PARTIR IBK POUR REMETTRE LES EXTRÉMISTES À LEURS PLACES HORS DU CHAMP POLITIQUE.
    Le MALI laïque doit s’imposer.
    Que les religieux rentrent dans les mosquées en laissant à ceux qui sont habilités à faire la politique jouer parfaitement leurs rôles pour la quiétude de notre pays.
    Que les démocrates et les républicains sortent enfin pour créer un rapport de force défavorable à ces extrémistes.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue .

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