En un mot : Péril sur la liberté d’expression

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Garantie par la Constitution, la liberté d’expression ploie de nos jours l’échine sous des menaces en tous genres dans notre pays. De plus en plus, des actes de violations et de cas d’entorses aux libertés de presse se multiplient.

Sans compter les multiples entraves à la liberté de manifester, il apparait clairement que celles d’expression et de la presse n’ont pas été aussi mises à rude épreuve que de nos jours.

L’on croyait être à l’abris des abus dont les atteintes graves à la liberté d’information avec à la clé la perquisition de la rédaction du journal en ligne Maliactu et l’arrestation, en février, de ses journalistes dans des conditions qui frisent l’arbitraire ; l’envahissement, en août, des locaux et la fermeture de la radio Renouveau FM ; l’interpellation, le 29 août 2018, et la détention du journaliste Daouda Bakary Koné par la brigade d’investigation judiciaire (BIJ) et la descente musclée, 15 septembre dernier, des Forces de l’ordre sur les locaux de la radio RFM dans la nuit du, sont autant des violations des libertés qui inquiètent.

La perturbation de la connexion internet et la rupture des réseaux sociaux sont également à mettre au compte des violations répétitives des libertés d’expression.

Qu’este ce qui se cache derrière ces actes qui, pourtant, nuisent à la réputation de notre pays et à sa démocratie ? À qui profitent ces violations incessantes de libertés ?

La violation de la liberté d’expression aura atteint une proportion à faire réagir la Communauté internationale à travers l’Union européenne et les Etats Unis à travers leur ambassade au Mali.

DAK

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4 COMMENTAIRES

  1. C’est à nous maliens de forcer cette liberté de communication et de manifestations pas la communauté internationale. Nous savons tous qu’ibk est un dictateur.

  2. Les fougariden qui nous gouvernent montrent volontiers leurs muscles aux civils sans armes, tandis qu’ils se font botter le cul par des petits bandits. Au lieu de résoudre les graves problèmes de sécurité, nos chiens de garde de la sécurité nationale préfèrent jouer aux cowboys à Bamako.

    • Non mon cher,ils sont dans leur rôle de bâillonner ,de museler la presse, je dirai plutôt qu’il y’a trop de fourigariden dans le métier, même façon dont ils se battent pour les 5000F,sinon comment accepter qu’un membre puisse disparaître sans la moindre solidarité .

      • Leurs journaleux colportent les rum€ur$, d’ailleurs une des journalistes de LCi/TF1 (de Boulligues quoi..) Marine Brossard est la compagne manipulatri¢€!

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