En un mot : Pauvres paysans

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A chaque déplacement du président de la République, c’est le calvaire pour les paysans. Et la visite de cette semaine à Ségou ne dérobe pas à cette pénible règle. Sur instruction des ministres du Développement local, de l’Agriculture et des sociétés impliquées dans les projets locaux, chaque village est obligé de fournir un contingent pour venir crier à la gloire du visiteur pour qui des centaines de millions de F CFA sont gaspillés pour donner l’impression d’une adhésion populaire alors qu’avec ces sommes faramineuses on pouvait beaucoup soulager la misère dans les milieux ruraux.

On est allé jusqu’à leur dire que la prise en compte de leurs préoccupations dépendra de l’accueil qu’ils réserveront au président. Et même les pauvres écoliers ne sont pas épargnés. Chaque école est tenue de remplir un tronçon de la route. Les associations et GIE eux aussi ont reçu des appuis financiers et techniques de courtisans dont le seul dessein est de donner l’impression à IBK que tout le Mali est avec lui pour le pousser à se lancer encore dans la course.

Il nous revient enfin que tous les hôtels de la Cité des Balanzans sont réquisitionnés. Tous les cars ont été payés par les entreprises qui ont eu des marchés. Le Recotrade, la Cafo et d’autres associations ont été appelés à faire des messages sur toutes les radios. Des dépenses de luxe en somme !

DAK

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8 COMMENTAIRES

  1. DAK, ne te dérange aucunement. Le français n’est pas ta langue maternelle. L’essentiel est que tu sois compris et c’est tout! Ce n’est pas le mot en question qui a dérangé tant de personnes, mais ton texte pertinent. Continue à nous renseigner piyan!!!!!!!! Les jaloux n’ont qu’à mourir.

  2. C’est très clair qu’IBK fait campagne avec l’argent et les autres moyens de l’Etat pour se faire réélire.
    Les pauvres paysans et autres couches vulnérables sont non seulement volés à travers le vol et la mauvaise utilisation des ressources publiques mais ils sont également instrumentalisés et mobilisés par trafic d’influence et menaces pour venir chanter les louanges d’un président à chasser à coup de pierre pour sa gestion désastreuse du Pays.

    Un pont ou un puits construit avec l’argent de l’Etat est considéré comme un don personnel d’IBK à l’endroit de ces pauvre populations et est utilisé pour les faire chanter et voter IBK.

    Pauvre Peuple Malien.

  3. DAK, avant toute chose, ouvre un dictionnaire et tu t’apercevras qu’on ne dit pas “DEROBER” à une règle, mais DÉROGER à une règle!

    Du reste, il est curieux de constater que cette énorme bourde soit précisément le SEUL mot IMPRIMÉ EN GRAS dans ton texte!😆😆😆😆

      • Hee
        Ah bon, Ok.
        (et c’est vrai que ca explique alors pourquoi c’était écrit en caractère gras!)

        Mon frère, tu as bien raison de commencer ta réponse par “sois un peu intelligent” parce que cette fois-ci, J’AI EFFECTIVEMENT ÉTÉ PARTICULIÈREMENT STUPIDE!!!😆😆😆😆😆😆

        Merci donc de ta remarque parfaitement justifiée!😁

        PS: Mais pour ma défense, DAK écrit tant de conneries d’habitude, que j’ai pensé que c’était “une de plus”!😎

      • “Et la visite de cette semaine à Ségou ne dérobe pas à cette pénible règle.”

        Ici, DAK devrait remplacer “dérobe” par “déroge” pour être dans le sens contextuel.
        Nfp a été très modeste et trop conciliant en se remettant en cause là où il a parfaitement raison.
        1. Dérober est un verbe transitif et est différent du verbe pronominal “se dérober” mais DAK dit qu’il est intransitif en l’utilisant sans complément, ce qui est gravissime.
        2. Ici, le verbe est sémantiquement incorrect.
        3. DAK commence une proposition indépendante par une conjonction de coordination (Et), ce qui est inadmissible en prose même si c’est dans la suite d’une idée.

        Ici la conjonction de coordination “Et” ne coordonne que la carence du rédacteur DAK au contresens du verbe “dérober”.

        Rappel à DAK:
        Dérober = voler comme nos autorités volent les deniers publics.
        Se dérober à (pronominal et transitif indirect) = se soustraire à, ne pas s’assumer, se cacher, etc.

        Nfp a raison et aucun grammairien ou puriste ne dira le contraire.

  4. La Radio de DAK n’a eu de chèque pour cette visite. Le prisonnier fait donc de la jalousie. Ces paysans viendront accueillir le président IBK car il a fait de la ville de Segou une très belle citée. Ce sont des populations reconnaissantes qui vont sortir massivement pour soutenir le Mande Massa. Ceux qui veulent le pouvoir peuvent en faire autant. Le président IBK à chacune de ces déplacements à l’intérieur du pays sème la panique chez les gens d’à côté. On se met donc à dire du n’importe quoi.

  5. Toutes ces bêtises resteraient très bientôt dernière nous, car on ne peut pas développer un pays dans le mensonge et le cinéma dont le casting ne se fait pas avec la plus grande sincérité avec des acteurs capables de jouer pleinement leur rôle pendant le tournage de ce cinéma. Mais, mais, mais qu’on le veule ou pas notre pays va traverser un moment très difficile après l’élection présidentielle de juillet 2018. Car personne, personne et personne ne pourrait convaincre le citoyen lambda qu’IBK et son entourage ne tricheraient pas pendant le scrutin. Notre pays traversera sans équivoque une longue période de turbulence après cette fameuse élection qui ne serait que la goutte d’eau qui ferait déborder le vase.
    Nous ne pourrions pas être unis dans le mensonge, le vol en bandes organisées, la tricherie, la gabegie, le népotisme, la jalousie, l’égo trop fort, les comportements éhontés et indignes. Les jeunes dinosaures seraient encore plus dangereux que les vieux charognards, car ils ont pris tous les caractères de ces derniers avec fidélité, ces jeunes dinosaures sont beaucoup méchants que les vieux, avec cette transmission de caractères de façon très fidèle, la continuité des bêtises est une réalité sans équivoque. Pour mettre les choses à leur place, il faudrait une très forte dose de violence pour dire aux dinosaures que les choses doivent prendre une autres direction en mettant en nu leurs incapacités à gérer les affaires de la citée.

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