L’opposition n’est plus la seule à dénoncer la gouvernance du chef de l’Etat. Elle vient d’avoir un allié de poids en la personne du président de l’Assemblée nationale. L’honorable Issiaka Sidibé, le titulaire du Perchoir, n’a donc pas fait dans la dentelle, dénonçant vertement le mal vivre des Maliens à l’ouverture de la session d’avril de l’Assemblée nationale. Il a surtout exhorté le gouvernement à ouvrir des négociations rapides avec les syndicats de la santé et de l’éducation en grève illimitée.
Le chef de l’Etat n’a plus besoin de vouer aux gémonies ses rivaux qui lui disent la vérité depuis toujours. Il a désormais un compagnon de la première heure, sidéré par la tournure prise par les événements, qui se charge de l’emploi. Il faudrait qu’il comprenne cette fois-ci que la représentation nationale est la voie la plus autorisée pour sonner l’alerte. Ses cris du cœur doivent être des occasions inouïes pour corriger, recadrer, sanctionner ou décider.
Le président IBK n’a pas eu de répit en termes de contestations depuis son avènement au pouvoir. A chaque phase de ses actions, il est en butte à des contestations de l’opposition. Une partie de sa majorité a déjà abandonné le navire en pleine mer. Désormais, une nouvelle opposition apparaît dans son propre camp. Sera-t-elle entendue ?
DAK
AU ROYAUME DES AVEUGLES LE BORGNE EST ROI!
A ce point là!
Je me demande si Issiaka Sidibé n’est pas mieux qu’IBK!
…..DESOLÉ!
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