En un mot : Mobilisation

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Entre partisans du Oui et défenseurs du Non à la révision constitutionnelle, un véritable débat s’est instauré mais qui mérite une dose de respect. Inspirer son point de vue qu’il soit pour ou contre, est un exercice démocratique qui doit être la règle dans ce débat. Mais le constat qui se dégage depuis l’annonce de cette révision constitutionnelle sur la toile, dans la rue et dans la presse c’est que la polémique a laissé place à un véritable débat d’idées.

Certains s’affrontent verbalement de façon violente alors qu’un pays comme le nôtre a plutôt besoin d’un minimum de consensus et de respect de soi et de l’autre. Le meilleur arbitre reste le vote où partisans du Oui et ceux du Non doivent s’exprimer dans les urnes. En amont, un travail de mobilisation est attendu des différents protagonistes et chacun se doit d’aller à la rencontre du peuple, le convaincre et avoir sa caution. L’idéal doit être un vote massif (un taux de participation exceptionnel) pour départager démocratiquement les uns et les autres.  Malheureusement, même si l’on parvient à relever ce défi, on en a déjà perdu gros : la confiance en une institution aussi importante que la Cour constitutionnelle. L’institution perd sur ce coup le respect et la confiance du peuple pour avoir été juge et partie, et surtout pour avoir précipité son avis en moins de 24 heures sur un dossier aussi important que la Constitution. Finalement, c’est l’attitude des 9 sages qui  justifie la grosse mobilisation des partisans du Non.  C’est encore malheureux pour notre pays.

DAK

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4 COMMENTAIRES

  1. “Malheureusement, même si l’on parvient à relever ce défi, on en a déjà perdu gros : la confiance en une institution aussi importante que la Cour constitutionnelle. L’institution perd sur ce coup le respect et la confiance du peuple pour avoir été juge et partie, et surtout pour avoir précipité son avis en moins de 24 heures sur un dossier aussi important que la Constitution. ”
    ALORS DAK, POURQUOI TU NOUS DEBINES DE PAREILLES INEPTIES A PROPOS D’UN ACTE ILLEGAL (ET PAR LA COURS CONSTITUTIONELL?) A QUI SE FIER ALORS? EST-ON SUR QUE LES RESULTATS SERONT “LEGAUX?”
    Y A PAS A VOTER, PUISQUE COMME TU LE DEMONTRE ICI, LES REGLES SONT BIASEES DEPUIS…

  2. Vous savez le Bon Dieu ne dort pas. IBK est obligé d’aller à sa propre destruction. Allah ne pardonne pas l’Association: jurer sur le Saint Coran et les Fétiches! La fin du régime nous en dira plus.

  3. La manière de dire bonjour à quelqu’un peut devenir injurieuse si elle se fait de certaine façon, c’est le cas d’IBK face à cette révision constitutionnelle qui est une nécessité, mais la manière de faire conduisant au super-pouvoir du Président de la République est à la base des frondes actuelles. IBK ignore la portée de cette révision constitutionnelle dont les conséquences dépassent son seul mandat, une constitution ne se révise pas annuellement mais après plusieurs mandats présidentiels, à ce titre la révision devrait impliquer tous les acteurs politiques et apolitiques du pays. Il ne fallait pas se fier à la mise en place d’un seul collège d’experts pour aboutir à une mouture, ce collègue devrait travailler sur seulement les Termes de Référence de cette révision en demandant à l’ensemble des acteurs d’intervenir sur les amendements de ces TDR et ensuite engager les démarches de mise en route de la production d’une mouture première de ce projet de constitution. IBK, attention!, attention!, attention! à cette façon de faire, le regret s’en suivra très prochainement. Quand, vous devrait bâtir une situation qui dépasse votre mandat, par obligation vous devriez impliquer tous les acteurs du pays pour le bonheur de notre très cher Mali.

  4. ‘NON a l’imposture’

    Le Mali est ‘hijack’ par une mafia pseudo intellectuelle qui se fout eperdument du peuple.Tout peut changer ,tout peut arriver ,mais ne touchez pas l’ordre social etabli,leur devise reste assez claire.

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