Mécontents du traitement réservé à leurs doléances par le gouvernement, les deux principaux syndicats de la magistrature observent une grève illimitée depuis le mardi 28 août dernier.
Par ce mouvement de grève, le syndicat autonome de la magistrature (SAM) et le syndicat libre de la magistrature (Sylima) entendent avoir gain de cause.
De la date de déclenchement de la grève jusqu’à hier lundi 17 septembre 2018, aucune action n’avait été entreprise par les autorités pour rassurer les grévistes.
Conséquence de la grève illimitée des magistrats, l’épuisement du délai de la garde à vue dans les commissariats et brigades, la longue détention des présumés détenus dans les maisons d’arrêt et la paralysie dans les tribunaux pour l’obtention des dossiers (certificat de nationalité, casier judicaire et autres).
Malgré les signaux d’alerte de la commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) et autres organisations de droits humains, la situation perdure et le dialogue est rompu entre les syndicats et le gouvernement.
Force est de constater que la situation devient de plus en plus insoutenable pour les usagers de la justice au su et au vu du gouvernement qui reste indifférent.
DAK
Le droit de chercher à ameliorer ses conditions de vie d’accord la constitution le permet a tout citoyen malien. Mais prendre en otage tout un pays à cause de leur conflit entre syndicats et gouvernement il y a une abberation. Que le gouvernement au moins dise aux magistrats ce qu’il est capable de faire maintenante et peut etre le reste plus tard. Aussi les magistrats acceptent de mettre de l’eau dans leur vin. Qui n’est pas au courant que le magistrat est le fonctionnaire avec l’indice salariale le plus elevé, qui n’a pas vu le statut special accordé des juges et qui n’a pas vu ces villas que l’Etat a realisé pour loger les magistrats. Bref j’en oubli volontier la liste des avantages. Et en retour que nous ont donné ces magistrats: procès truqués, corruption à ciel ouvert à tous les niveaux du corps judiciaire, intimidation des honnetes citoyens, prise en otage de noter organe de justice. Que ces juges à tous les niveaux sachent ils font aujourd’hui ce qu’ils sont capable de faire, mais s’ils abusent, Dieu est le juge du malien honnete et integre. Si ici bas ils ne repondent pas de leur acte , ils devront repondre au ciel. Et tant pis pour eux s’ils ne croient pas en Dieu ça leur fera. Le gouvernement doit apprendre à trouver des mesures alternatives pour eviter qu’une petite poignée de personnes, pas meme des gens integres prennent en otage toute une nation. A bon entendeur salut!
Indifférence en France qui malgrè les nombreux cas de conflits d’interets entre politiques et business, font comme si de rien n’était et préfèrent parler de ce qui se passe à l’autre bout de la planète!
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