En un mot : Liberté bâillonnée ?

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Dans le classement annuel de l’organisation Reporters sans frontière (RSF), rendu public le mercredi 25 avril consacré sur la liberté de la presse en  2017 le Mali figure à la 115e place sur 180 pays. Théoriquement, on peut constater que notre pays a avancé d’une place, de la 116e en 2016 à la 115e place en 2017. Si on peut se réjouir de la réduction des agressions à l’encontre des acteurs de médias, il faut tout de même reconnaitre que la liberté de la presse demeure fragile au Mali.

Il apparait clairement que l’indépendance des hommes de médias est constamment mise à rude épreuve par les pouvoirs publics. Une telle analyse sonne comme une alerte surtout dans une année marquée par des élections générales. Une année électorale propice à toutes les tensions et menaces avec des journalistes comme boucs émissaires. Dès lors, il s’avère important, pour les tenants des pouvoirs publics, de faire de la préservation de la liberté de presse une réelle préoccupation. Et aux acteurs des médias de faire preuve de responsabilité dans le traitement des sujets sensibles.

DAK

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1 commentaire

  1. Nous apprécions vivement les actes du journaliste Dramane Aliou KONE qui fait ses analyses de façon simple, concise et succincte en donnant aux lecteurs une facilité de lecteur sans précédent. Ceci dit, nous restions certains que les journalistes doivent être sur leur garde au cours de cette année électorale en ne perdant pas de vue que Biram TOURE du journal sphinx n’a jamais été vu depuis plus de trois ans, qu’est-il devenu? Cela veut dire que les techniques d’interventions des criminels restent très sophistiquées et très performantes. A ce titre, il faut que les hommes de médias soient sur leur garde si ils ne veulent pas avoir des surprises désagréables, car le système de punition reste très performant, il s’agit d’un phénomène qui s’appelle “porté disparu” pour de bon. De toutes les façons la punition divine est sans précédent et tombera inexorablement un jour contre ces criminels de la disparition des hommes de médias en les faisant taire pour de bon.

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