En un mot : Les couleuvres algériennes

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Même si le ministère des Affaires étrangères a rapidement publié la semaine dernière un communiqué pour dire que “contrairement aux informations véhiculées par un certain nombre de médias et réseaux sociaux, il n’a jamais été question de rappel ni de l’appel en consultation de l’ambassadeur du Mali en Algérie et du consul général à Tamanrasset”, on apprend du côté du ministère des Maliens de l’extérieur une colère contre le grand voisin algérien.

Une des sources au sein de ce département a confirmé à nos confrères de Jeune Afrique (nos autorités ne parlent jamais aux médias maliens), avoir “reçu des vidéos dans lesquelles nous voyons des policiers algériens frapper des migrants maliens. Nous avons vu des images de nos compatriotes blessés, torturés et nous voulons savoir de quoi il s’agit”.

Elle a rajouté que depuis quelques mois, notre gouvernement a reçu plusieurs témoignages faisant état de maltraitances et de négligences envers ses ressortissants de la part des autorités algériennes. “Les migrants maliens ne trouvent même pas d’eau à boire lorsqu’ils arrivent dans des villes algériennes après des dizaines de kilomètres de marche près de la frontière avec l’Algérie”. Malgré tout, nos autorités ne pipent mot. Tout n’est pas de construire la Maison des Maliens de l’extérieur, tout doit être dans la préservation de leurs intérêts et dignité d’homme en toutes circonstances de temps et de lieu.

DAK

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2 COMMENTAIRES

  1. Quand une association de défense des intérêts des MALIENS de l’ extérieur veut réellement défendre les intérêts de ses membres,elle ne doit pas laisser un gouvernement s’occuper de certains investissements lui concernant.
    Peut on nous dire que si on demandait aux maliens de l’ extérieur de financer la construction de leurs maisons au MALI pour permettre d’accueillir dignement ceux qui n’auront pas la chance de retourner au pays sans réaliser leurs rêves qu’ ils ne le feront pas avec joie?
    Les MALIENS à l’extérieur du pays sont les plus solidaires des ressortissants des nations d’immigration.Cette solidarité devait permettre de se passer de l’ aide de l’ ÉTAT.
    Se passer de l’ aide permet de défendre les ressortissants librement sans craindre les intimidations du gouvernement qui a d’autres intérêts à défendre.
    Au contraire ceux qui animent la structure des maliens le font pour leurs propres intérêts,profiter pour s’enrichir davantage d’où cette collision avec le candidat IBK,pas le président IBK car il a un ministre des maliens de l’ extérieur pour appliquer ses souhaits.
    Ce qui arrive aux maliens en Algérie devrait être le cheval de bataille de Habib SYLLA dans les médias pour alerter l’opinion nationale et internationale sur les agissements du gouvernement algérien,au lieu d’aller faire l’éloge d’un homme politique en manque de popularité.
    Ce n’est pas le travail d’un ministre qui est obligé de tenir compte des intérêts entre les deux pays.Ce qui explique sa colère retenue publiquement et le communiqué du ministère des affaires étrangères.
    HABIB SYLLA ne joue pas son rôle.Il n’ incarne pas l’institution qu’ il dirige.
    Il se comporte comme un membre du gouvernement,alors qu’ il est le représentant des maliens de l’extérieur pour défendre leurs intérêts quelque soit le pouvoir en place.
    Il n’est là que pour les maliens.
    Ce n’est pas ce qu’ il fait.
    Il est là pour ses intérêts.

  2. Il faut demander au gabonais qui représente les maliens de l’extérieur ce qu’il en pense.

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