Les Maliens et leurs amis n’ont pas fini de pleurer leurs morts que les travailleurs des banques décident d’en rajouter à leur détresse : en décrétant une grève de 72 h. Ils n’ont même pas pris la peine d’informer suffisamment les clients dont la très grande majorité n’était pas au courant de ce mouvement que beaucoup assimilent à un chantage syndicale pour faire barrage à des dossiers en instruction bien que nul n’est censé ignorer la loi.
Et le comble est que la direction de la banque concernée refuse elle-même d’évoquer un dossier pendant devant la justice, suscitant la colère des leaders des autres établissements financiers. Ceux-ci ne comprennent pas l’extrémisme des syndicalistes banquiers qui, comme tous les Maliens, devront comprendre que la justice est dite par les tribunaux et non par des grévistes. Du côté des magistrats, on évoque l’indépendance de la justice, surtout pour des cas concernant les particuliers que tentent de défendre le syndicat des banques et établissements financiers qui jurent de vouloir mettre fin ce qu’il appelle « l’insécurité judiciaire ». dans le bras, ce sont les pauvres clients qui payeront les pots cassés en cette période de vaches maigres.
DAK