La grève de 216 h déclenchée le 10 avril par une coalition de syndicats de l’éducation perturbe le fonctionnement normal des cours dans les écoles publiques. Et si on ne prend pas garde, ce mouvement risque de se prolonger et affecter l’année scolaire.
La tournure prise par les revendications syndicales doit inquiéter l’Etat, qui a ouvert la boite de Pandore en satisfaisant les doléances des agents de la santé. Le gouvernement est condamné à prendre langue avec les syndicats des enseignants et sauver l’année scolaire.
Sur le même registre, il est interpellé sur la situation du Collège Horizon, menacé de fermeture, du moins d’orientation. Il se dit que cet établissement d’excellence appartenant au mouvement Gülen dont le leader est accusé de putsch contre le président Erdogan, est dans le collimateur du système du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Mais, le Mali souverain, sous aucun prétexte, ne doit céder à cette volonté, car le Collège Horizon est réputé pour la qualité de son enseignement.
Des générations entières d’enfants maliens formés dans cette école turque apportent de la valeur ajoutée aux compétences nationales. Accepter de fermer un tel établissement ou d’en modifier le fonctionnement sur injonction des autorités turques dans le contexte actuel serait tout simplement suicidaire.
DAK
Pourtant il faut aller vite, vite et vite pour le cas de la grève de l’éducation, car nous sommes déjà au dernier trimestre de l’année scolaire et académique. Il faut arriver à convaincre que l’éducation vient d’avoir des augmentations exceptionnelles il y a seulement cinq ans sous ATT, à cet titre, les grévistes doivent se focaliser sur les autres secteurs de développement qui n’ont rien eu, au lieu de se comparer sur leurs collègues de la sous région.
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