Soixante-douze heures après le paraphe par le gouvernement et de certains mouvements armés de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du procureur d’Alger, on est frappé par le silence des états-majors et des leaders politiques.
A l’exception de l’ex-Premier ministre Soumana Sako et des politiciens du Coren qui ont appelé le “peuple à rejeter l’accord”, on a entendu peu de gens s’exprimer publiquement sur le document. Pas même du côté des partis de la majorité pour apporter leur soutien au gouvernement, encore moins l’opposition où les prises de position très rares se font en “off”.
On comprend aisément ce mutisme de la classe politique, coincé entre l’accueil du document par les populations et surtout le souci de ne pas se brouiller avec la médiation internationale, principalement la France dont le parrainage est indispensable pour la concrétisation de toute ambition politique dans nos pays.
Comme quoi, le courage politique est la valeur la moins partagée par nos politiciens.
DAK
Que peuvent-ils dire ? Sinon regret ! Il ont manqué le coup de Poker historique en choisissant d’être à la marge des accords de paix. A cause de leur orgueil insensé, ils n’ont pas voulu prendre part aux rencontres organisées par les autorités pour débattre l’avenir du pays dans le cadre des négociations d’Alger 5 et ont préféré choisir la politique de la chaise vide. Le résultat ont le sait, cet accord historique vient d’être paraphé par le Gouvernement et certains groupes armés, il le sera bientôt par la CMA car les pressions de la communauté internationale arriveront à les faire fléchir.
Comme quoi, le courage politique est la valeur la moins partagée par nos politiciens.”,conclut fierement ,le “courageux”journaliste DramaneAdoulaye Kone en reprochant a l’opposition son soit disant silence face a la paraphe par le gouvernent du document de PREHACCORD.EN lisant l’article de DAK lui meme fait allusion a des faits qui doivent amener, tout malien soucieux du devenir de son pays, a parapher ce document.En fait cette signature va amener la PAIX et dans ce cadre serein les DEUX parties pourront NEGOCIER:les nouvelles structures administratives,politiques du NOUVEAU Mali dont le gouvernement veillera a ce qu’il concerve,sa forme republicaine ,unitaire,democratique et laique!Dans ses negociations sera aborde le role de l’armee la police de prximite,la gestion des affaires publiques ect..Donc l’opposition a raison de reserver sa”salive” a cette phase cruciale des NEGOCIATIONS.Nos responsables politiques de l’opposition sont courageux et dignes fils du Mali!!!!
🙄 🙄 🙄 , hee oui boss. A vrai dire DAK n’a fait que relater la realite sur le terrain et de la classe politique se disant de l’opposition.
Vous en avez fait deja une tres bonne analyse, rasion pour laquelle je dis l’opposition au Mali et le Pouvoir sont du pareil au meme. Je ne les entend jamais sur les vrais enjeux du pays juste sur des conneries.
Ce paraphe est plus que capital et c’est le devenir du Maliba qui est enjeu ici, malheureusement seulement Mr. Sacko, seul, c’est prononce dessus et le coren comme vous le dites. J’ai apprecie cas meme la sortie de Mr. Sacko parceque il fait une prise de position claire et nette mais les cameleons comme Soumaila Cisse et le reste de la bande des soi disant opposition continuent leur jeux favori.
DAK merci pour cette analyse aussi reélle que fondée.
j’ai de la peine pour cette race de ploiticiens qui,malheureusement,chapeaute la scène politique dans notre pays.
S’il s’agit de provoquer des remous dans pays pour signifier leur existence ils sont là……mais pas aider leur peulple.
DAK, à se demander si vous êtes réellement malien? Etre surpris d’une attitude de lâcheté de la part des hommes politiques maliens est tout simplement incompréhensible venant d’un observateur avisé de la vie politique du pays. Les “hommes politiques” maliens sont tout simplement des opportunistes préoccupés plutôt par les avantages qu’ils peuvent tirer de la chose politique : un consensus autour du pillage des deniers publics, du trafic d’influence, du népotisme et de se coucher devant quelqu’un qui peut “faire leur affaire” faut-il pour cela brûler ce pays. Comme je l’ai toujours dis, un peuple a les dirigeants qu’il mérite.
Rien d’étonnant si vous connaissez l’homme politique malien :
l’homme politique malien devient d’abord un larbin.
puis, saisit sa chance.
trahit.
ensuite, il s’enrichit avant tout.
avant de renforcer son attirance sexuelle : mise bien soignée, fortune étalée comme appât…
jouit, de la vie et de ce que l’opulence lui facilite: femmes, réseaux, matériel, argent (l’argent appelle argent), le respect (money-power-respect ou power-money-respect).
après, il achète un image d’homme bien, pieux, compétant, sérieux, rigoureux…
alors qu’il est en réalité, corrompu, pervers, maniaque, apatride
99% des hommes politiques sénégalais ne sortent pas de cette moule et 99% des aspirants n’en sont pas également étrangers.
RDC : JOSEPH KABILA HAUSSE LE TON FACE A LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Convoqués à son bureau, le président congolais a annoncé à une vingtaine d’ambassadeurs de la communauté internationale, dont le chef de la mission de l’ONU en RDC, que son pays renonce à tout soutien des Nations unies pour mener une offensive armée contre les rebelles hutus rwandais FDLR. Joseph Kabila a également critiqué l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires intérieures du pays.
Le ton de Joseph Kabila était poli, mais ferme. A en croire ceux qui étaient sur place, le climat n’était pas au dialogue mais à la mise au point. Convoqués à la présidence pendant près d’une heure, 18 ambassadeurs ont écouté le président congolais revenir essentiellement sur deux points.
Le premier, l’offensive contre les rebelles hutus rwandais. Officiellement lancée fin janvier, Joseph Kabila a annoncé « renoncer à tout appui de la Monusco pour mener cette opération contre les FDLR ». La raison ? Selon le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé, Joseph Kabila a jugé « irrespectueux » que la mission de l’ONU en RDC demande le remplacement de deux généraux à la tête de l’opération anti-FDLR. Ni le président ni le gouvernement n’auraient été informés des accusations de violation des droits de l’homme qui pèsent sur ces deux officiers.
Pas de réaction officielle de la Monusco, même si on précise que l’armée est toujours informée du statut de ses hommes, en termes de violations des droits de l’homme, puisque le tout est conditionné à un programme d’aide de l’ONU.
Mais pour certains, le vrai problème est ailleurs. Refuser le soutien de l’ONU pourrait être une façon de ne pas engager de vraies opérations contre les FDLR. L’offensive lancée fin janvier n’a pas vraiment démarré sur le terrain.
Reste que la Monusco se retrouve dans une position délicate. Son mandat exige qu’elle neutralise les rebelles hutus rwandais, mais elle refusait jusqu’à présent de s’engager seule, sans l’armée congolaise, vu la complexité de l’opération.
Joseph Kabila a également critiqué la tendance de certaines ambassades de « s’ingérer dans les affaires intérieures du pays ». En mai dernier déjà, le président avait remonté les bretelles des ambassadeurs et demandé à ce qu’ils ne soient pas « des officines de l’opposition ».
S’il n’y a pas encore eu de réaction officielle, certains diplomates rappellent que la RDC, ayant accepté la présence et le mandat de la mission de l’ONU dans son pays, voit sa souveraineté forcément restreinte par le chapitre 7 de la charte onusienne.
…
LA RAISON DU SILENCE DE NOS DIRIGEANTS GÉNÉTIQUEMENT LARBINS DE LA FRANCE :
LE FOU DU QUAI D’ ORSEY, L. FABIUS, A SOMMÉ LES TERRORISTES Á SIGNER L’ ACCORD DE PAIX. ET NOS LACHES DE RESPONSABLES POLITIQUE ONT EU PEUR ET SE SONT TUS.
POINT.
Silence ? Non. Consensus ! Oui. Même un minimum de consensus pour sauver le Mali, vous ne pouvez pas le comprendre ?! De grâce donnons une chance à la paix, au Mali.
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