En un mot : Le FSD comme le FDR ?

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Dramane Aliou Koné, Directeur de publication de l’indicateur du Renouveau
Dramane Aliou Koné, Directeur de publication de l’indicateur du Renouveau

Pour un groupe des candidats malheureux à la présidentielle dernière, la démocratie malienne est menacée par le régime en place. Pour lui barrer la route, un nouveau regroupement a été mis en place. Il est composé d’une soixantaine de partis politiques, des organisations de la société civile, et des leaders religieux.

Dénommé front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), ce groupement se considère comme une sentinelle de la démocratie et surtout comme un contre-pouvoir.

Pourquoi un tel mouvement? Les initiateurs ne tarissent pas d’éloges pour exprimer leur réelle volonté de se dresser contre le pouvoir en place. Le FSD va-t-il réussir à mener jusqu’au bout  la mission de défense de la démocratie dont il se fait prévaloir? Dans sa forme, le FSD donne l’impression d’un remake.

Le mouvement ainsi lancé ressemble fort au défunt collectif des partis de l’opposition (COPPO) ou à l’éphémère front pour la défense de la République (FDR). Sauf qu’à la différence de ces deux regroupements cités, le FSD à l’avantage de la situation de crise généralisée dans le pays.

DAK

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3 COMMENTAIRES

  1. Il va de soit que la situation démocratique de notre pays a évolué depuis 1997.
    Les acteurs ont mûri faisant qu’ on ne peut agir de la même manière.
    Le temps a permis de connaître les conséquences des actes posés par les animateurs de la coalition opposée à ALPHA OUMAR KONARE.
    Les acteurs du COPPO dont l’un était une figure importante du parti au pouvoir poussé à la sortie par IBRAHIM BOUBACAR KEITA ont engagé une lutte terrible contre le pouvoir en place espérant un deuxième ATT pour démettre AOK.
    ALPHA OUMAR KONARE était très contesté,mais aimé par une grande majorité de la population par sa manière de gérer les hommes.
    Une frange importante de la population se reconnaît dans sa gestion malgré une contestation terrible de l’opposition qui méritait le qualificatif radical.
    Il a su choisir au moment précis un premier ministre taillé pour la mission,un ministre des finances très compétent.
    La conséquence était le retour de la paix au Mali et un environnement économique paisible par le paiement régulier des engagements pris par L’ÉTAT.
    L’économie était bien encadrée favorisant le retour des investissements.
    Des réformes majeures qui ont permis à AMADOU TOUMANI TOURÉ de réaliser des infrastructures importantes après le départ d’AOK ont été effectuées pendant cette période.
    Le COPPO n’avait aucune chance de réussir dont aucun membre n’avait l’envergure nécessaire pour rivaliser avec ALPHA OUMAR KONARE.
    La contestation électorale était purement tactique pour éjecter le président en exercice car l’opposition n’avait aucune chance de le battre,même réunie.
    Le seul qui pouvait le rivaliser et permettre l’alternance comme exactement au même moment au bénin était TIOULÉ KONATÉ décédé avant la fin du quinquennat.
    L’opposition actuelle fait face à un président qui est loin d’avoir l’envergure et la personnalité d’un ALPHA OUMAR KONARE.
    Le président IBK est tellement faible qu’ il est sans conviction.
    Sa personnalité très contestée,son bilan,l’environnement économique et social,son entourage nuisible à la préservation des maigres ressources de L’ÉTAT…sont des éléments qui favorisent l’opposition actuelle .
    L’insécurité dont fait face IBK est à l’opposé de la flamme de paix signée par AOK permettant de contenir une contestation orchestrée par ses opposants.
    Cette insécurité ajoutée à la qualité de gouvernance du président IBK est une aubaine pour le FSD.
    Si AOK avait la chance de n’avoir pas de figure emblématique en face de lui parmi ses opposants ,IBK a une figure tellement emblématique et imposante parmi ses opposants qu’ il a été obligé de bourrer les URNES pour rester au pouvoir.
    Cette réalité électorale,en plus de l’environnement sécuritaire et économique sont la grande différence avec la situation de 1997.
    IBK a détourné les voix des électeurs qui l’ont sanctionné pour n’avoir pas respecté ses engagements alors que ALPHA OUMAR KONARE a été victime d’une mauvaise organisation de l’élection présidentielle de 2017 permettant à ses opposants radicaux d’engager une lutte féroce espérant provoquer un COUP D’ÉTAT car conscient n’ayant pas de chance dans les URNES face à la puissance de l’ ADEMA-PASJ.
    Le COPPO n’était pas populaire,le FSD l’est.
    Le COPPO n’a jamais pu mobiliser la masse de population qu’ on a vu dans les marches successives.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue .

  2. La lutte de ce genre mérite d’être menée par des personnes déterminées et fortement engagées et pétries de valeurs réellement démocratiques. Mais dans ce cas, nous voyons une masse critique d’hommes et de femmes très hypocrites, incapables d’être de véritables conducteurs d’hommes pour mener à bien une telle lutte. Les maliens se lèverons dès qu’ils aurons compris la profondeur du trou dans lequel le pays se trouve actuellement. Mais nous restions certains que ce groupe n’a aucune capacité de mener rationnellement cette lutte avec le succès escompté.

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