Avec le refus poli mais ferme de la Médiation d’ouvrir de nouvelles négociations, la situation est très tendue à Kidal entre les chefs politiques et les chefs militaires de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Face à la menace de sanctions brandies par l’ONU, les premiers veulent finalement parapher l’accord d’Alger alors que les seconds crient à la trahison et exigent une amnistie pour tous les crimes commis ces trois dernières années. Et sur le terrain, ils font monter la pression en bouclant tout le tour de Kidal et surtout menace de faire la fête à ceux qui signeront sans leur satisfaction.
Leur exigence est rejetée par la Médiation internationale, qui assure en privé que les “récalcitrants” ont promis de signer et ont d’ailleurs élaboré depuis mardi une déclaration dans ce sens qui semble être bloquée par les chefs militaires. Comme dit un proverbe, les alliances sataniques finissent toujours mal. C’est sûr que la date du 26 mars pour la signature de l’accord à Bamako, elle ne sera plus tenue.
DAK
EN UN MOT: tu es décevant sur toute la ligne.
Diè djougou laban yé niogon tioron yé !
La vérité finit par éclater au grand jour. Inch Allah, la france et les nations unies finiront demander publiquement et sollenellement excuses au Mali. Cela ne saurait meme pas tarder.
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