En un mot : La souffrance des ministres

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Depuis plusieurs semaines, on s’attend à un nouveau remaniement. Certains vont jusqu’à parier sur le nombre de ministres (14 au moins)  devant prendre la porte alors que d’autres spéculent sur la date de la nomination du nouveau gouvernement.  Et les signes avant-coureurs font légion puisque depuis quatre sessions, il n’y a pas eu de nomination en conseil des ministres. Le dernier fait qui a ébranlé les ministres eux-mêmes est le tour de table du président de la République lors du dernier conseil. Contrairement à ses habitudes et depuis la prise de service des membres de l’équipe du Premier ministre  Abdoulaye Idrissa Maïga, IBK a serré la main à tous les ministres, alimentant ainsi les rumeurs d’imminence de changement.  Comme nous a confié un ministre RPM, il est temps qu’on n’en finisse avec cette souffrance pour que le travail gouvernemental redémarre. Sinon tout est arrêté depuis  dans un pays qui a déjà du mal à sortir de la crise.

 

DAK

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3 COMMENTAIRES

  1. Ce changement est il reellement necessaire? si les ministres n’ont pas trop une marge de manoeuvre pour la creativite, il ne reste qu’a obeir aux ordres du maitre inconteste et pourtant le premier ministre qui est un homme de rigueur devrait pourvoir travailler avec beaucoup plus d’efficacite. S’il y a remaniement pitie au moins que le nombre des ministres du nouveau gouvernement soit revue a la baisse, nos ressources sont maigres . Seul un gouvernement d’action s’impose.

  2. Monsieur DAK, vous aviez parfaitement raison, être Ministre dans ce régime est un véritable chemin de croix pour ces hommes et femmes qui sont sensés servir l’institution Présidentielle du Mali. La seule satisfaction pour ces Ministres c’est le niveau de rémunération et le réajustement de leur situation administrative compte tenu de la posture dérisoire de leurs semblables travailleurs qui sont très, très, très mal traités par le système de gestion de ces travailleurs de ce pays. Mais force est de reconnaitre qu’il est désagréable et très désagréable de travailler avec des chefs de régime comme IBK car le maintien au prochain gouvernement n’est dû à aucune abnégation dans le travail. Ainsi, il devient difficile et très difficile d’avoir un esprit d’initiative créatrice et de se projeter à moyen et long terme, avec cette limite aucun développement ne peut s’amorcer. Travailler avec IBK est une souffrance terrible pour des cadres qui veulent travailler dans un esprit d’une vison à long terme intégrée dans un processus d’aménagement du territoire. C’est dommage pour un régime qui ne voit pas cet aspect des choses.

  3. Qu’il y aie des partants, des revenants ou des novices, tant que IBK, le RPM et la famille d’abord restent sur place, cela reste un non-événement car les Maliens seront dans la même SOTRAMA conduite par le même chauffeur ivre et allant à la même destination. Le remplacement de l’apprenti ne devrait pas être retenu comme changement majeur. Le pays se dirige vers le fond !!

    Même si le régime parvenait à opérer un changement radical et nous permettre d’avancer, le peuple Malien ne devrait pas lui pardonner d’avoir attendu si longtemps pour le faire.

    🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 EN 2018, IBK GUILLOTINE !!! 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱 🇲🇱

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