La paix est loin d’être gagnée dans le Nord du Mali. Malgré la militarisation à outrance de la zone, rien n’a changé dans les violences sur le terrain. De plus en plus des voix s’élèvent pour demander des réponses sur cette situation de ni paix ni guerre dans notre septentrion.
Fatigué d’être roulé dans la farine, le peuple, endeuillé chaque jour que Dieu fait par la mort de ses fils, exige des autorités une clarification des missions de la Minusma, de la force Barkhane et des Forces armées maliennes (FAMa) dans le recouvrement de l’autorité de l’Etat au nord en général et à Kidal en particulier. Il s’agit d’éradiquer les violences sans état d’âme. A moins que l’intention réelle des “amis” soit la stratégie du pourrissement pour tirer les marrons du feu.
Plus de quatre ans après la fin de l’occupation, on reste en tout cas à la case départ pendant que des milliards de F CFA sont engloutis par la Minusma et la force Barkhane dans l’équipement des FAMa en vue du retour de la paix durable au Mali. Au-delà du discours mielleux des uns et des autres, il y a lieu de méditer sérieusement la déclaration d’un haut dignitaire du Gatia qui estime que l’arsenal d’Iyad Ag Ghaly, accusé d’être la cause du terrorisme, se trouve à Kidal au su de tous. Qu’on arrête donc de tourner en rond.
DAK