L’incendie de la préfecture de Kéniéba avec les cartes d’électeur parties en fumées fonde le doute sur la sécurisation de l’élection présidentielle de ce 29 juillet, malgré l’appui promis par la Minusma et la force Barkhane. Si rien n’est fait très rapidement, Kéniéba assistera en simple spectatrice du vote des autres Maliens.
La négation du droit citoyen allait d’ailleurs être circonscrite à cette seule localité si le terroriste Iyad Ag Ghali ne s’était pas signalé à l’opinion avec la diffusion d’une nouvelle vidéo de la Française Sophie Pétronin (75 ans), prise en otage depuis le 24 décembre 2016 par des hommes de sa coalition, Nusrat al-Islam Wal Muslimin.
Cette vidéo sonne comme un avertissement sans frais pour ceux qui seraient tentés de faire campagne dans le Nord et le Centre du Mali. Au-delà de Ségou, le risque est grand pour les prétendants à Koulouba d’aller au contact des électeurs.
Comment réussir l’inclusivité tant prônée dans ces conditions ? Qui sera là pour garantir la sécurité des votants ? Qui pour contrôler la transparence des opérations et la sincérité des résultats ? Et dire qu’on devrait coûte que coûte tenir cette élection.
DAK
L’idée n’est pas de tenir coûte que coûte les élections, c’est de faire partir coûte que coûte ce régime de voleurs fainéants. S’il y doute sur la tenue même du scrutin, c’est du à l’immobilisme du régime qui est perdu dans les fastes de Sébéninkoro pendant que le pays meurt. Une ou deux années de plus avec IBK aboutira à la disparition pure et simple de l’État Malien, raison pour laquelle tenir les élections dans ces conditions difficiles est un sacrifice nécessaire.
tenons donc ces élections qui donneront 5 ans au président IBK au pouvoir. La crainte de Dak est justement à ce niveau.
En France le président Sarkozy a un traitement de faveur quand il était en garde à vue puisque le soir, il peut rentrer à la maison… drôle de garde à vue…
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