En un mot : La cote d’alerte

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La rencontre que le nouveau Premier ministre avait eue à sa nomination avec les leaders des deux principaux syndicats avait donné espoir aux populations. Mais, avec la sortie mercredi, il y a lieu de craindre une plus grande agitation du front social dans les jours à venir. Et la coalition de circonstance que forment désormais l’UNTM et la CSTM n’est pas de nature à faciliter les choses pour le gouvernement.

Un gouvernement qui arrive au moment où la situation sociale est marquée par des grèves illimitées et à répétition. L’urgence, pour le gouvernement d’AIM, est de vite diligenter les négociations avec les syndicats. A défaut de satisfaire immédiatement toutes les doléances, le gouvernement se doit de satisfaire celles qui sont dans ses possibilités aujourd’hui.

Il s’agira surtout, pour la nouvelle équipe, de montrer des signaux de bonne foi à satisfaire à la longue toutes les revendications des syndicats. Il urge d’aller vite à ce sacrifice, car les populations ne pourront plus supporter les conséquences d’une autre grève surtout qu’elle impliquerait l’UNTM et la CSTM. L’alerte est donnée et l’équipe d’Abdoulaye Idrissa Maiga est condamnée à satisfaire la demande sociale de plus en plus grande et à réduire le train de vie de la haute administration.

DAK

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3 COMMENTAIRES

  1. “L’alerte est donnée et l’équipe d’Abdoulaye Idrissa Maiga est condamnée à satisfaire la demande sociale de plus en plus grande et … ” SURTOUT A REDUIRE LE TRAIN DE LA HAUTE ADMINISTRATION.

    • T. Sankara
      “SURTOUT A REDUIRE LE TRAIN DE LA HAUTE ADMINISTRATION”

      Ca mon cher, avec sa Majesté pourrie Zonkeba 1er, il ne s’y risquera surtout pas s’il tient à son fauteuil!

  2. Notre pays est au bord du gouffre mais les gouvernants affichent un comportement insouciant et inconscients du danger qui nous guète, les autorités de ce pays se comportent comme nous sommes dans un pays normal, je suis sidéré et totalement abasourdi. Peut-être qu’ils ont des incantations magiques pour arrêter le mal brutalement d’une minute à l’autre. Avec ce calme de la tempête un silence entre les deux parties une crante s’affiche du côte des hommes réfléchis de ce pays. Pendant tout ce temps IBK lui même fait comme rien ne se passe dans ce pays, cela donne des sueurs froides aux plus avertis de ce pays.
    Quand cette situation pète, le Mali ira longtemps dans cette crise avant de retrouver son clame, car elle va s’embrasée de tous les côtés avec cette gestion calamiteuse du pouvoir en reportant toujours les problèmes au nom de la crise de 2012 et du terrorisme. IBK il faut résoudre les problèmes de ce pays pour le bonheur de vous même et celui des maliens qui souffrent actuellement dans leur chaire.

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