En un mot : La colère populaire

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“Quand le peuple se sent délaissé, il cherche à se rendre justice”. Ces propos de Nelson Mandela collent à merveille à la situation actuelle de notre pays. Dimanche à Fana, les populations sont descendues dans les rues pour réclamer la sécurité. Hier, mardi, celles de Sadiola sont sorties pour réclamer de l’eau.

Au même moment à Bougouni, les ressortissants de huit localités battaient le pavé pour l’opérationnalisation de leurs régions, dont la loi de création remonte à 2012. A Mopti, la découverte du corps sans vie d’une femme mariée a suscité un grand émoi.

Toutes ces manifestations dénotent de la crise de confiance qui s’est installée entre les dirigeants et les populations. On ne peut pas oublier les multiples mouvements de grève annoncés dont celle des magistrats. Les juges réclament plus de sécurité après l’enlèvement d’un des leurs.

On le voit, l’Etat est accusé de laxisme, voire de mauvaise foi. Comme pour dire que la gouvernance est la chose la moins partagée de nos jours.

DAK

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7 COMMENTAIRES

  1. Ce n'est pas la faute à IBK mais les gens qui l'ont élu par sentiment et le Peuple passif qui encaisse depuis 2013 jusqu'à présent sans rien faire

    Soyons véridiques et reconnaissons notre propre faute au lieu de nous en prendre à IBK qui a fait ce qu’il sait faire: jouir, placer ses proches, se taper la poitrine, s’énerver, se vanter là où il faut pleurer ou mourir de honte…

    C’est la faute des électeurs qui l’ont élu sans programme sur la base de sentiments, des critères subjectifs.

    Les maliens avaient toutes les preuves qu’IBK ferait un mauvais président mais ils étaient aveugles à ces preuves dont voici certaines:
    – IBK avait fui le débat télévisé face à Soumeyla alors qu’en démocratie, ce genre de débat vise à montrer au Peuple quel candidat a le meilleur projet de société pour le pays, la capacité et les qualités pour être président;
    -Soumeyla avait menacé de parler si IBK ne retenait pas ses suppôts et il avait clairement dit qu’il était ministre des finances, donc au courant de la malpropreté d’IBK qui a fui le débat par crainte d’être défait et dénoncé;
    – IBK était bien connu pour avoir occupé de hautes fonctions de la République: 1er ministre, président de l’Assemblée, Ambassadeur, etc.
    Il était bien connu pour son goût du luxe et son implication dans des affaires mafieuses comme l’affaire Casino appartenant au corse Tomi, la construction de son domicile privé avec l’argent de l’Etat, le refus de quitter son logement de fonction de 1er ministre après avoir été viré, sa connivence avec tous les malpropres et vieux démons du monde comme Oumar Bongo, Laurent Gbagbo, Niassembé Eyadema dont il continue à soutenir les héritiers contre l’Intérêt de leurs Peuples respectifs;
    – Son caractère paquet de nerfs et le culte de la personnalité.

    En plus de tous ces facteurs négatifs qui devraient guider le choix des maliens, IBK était le candidat des putschistes qui avait collaboré avec eux par pur opportunisme et au regard de la constitution, le putsch est un crime imprescriptible. Les putschistes et leurs complices sont tous des criminels qui doivent répondre devant la justice au lieu d’être candidat s’il y avait vraiment de la démocratie.

    Cet opportunisme a été aggravé par l’intégration des rebelles égorgeurs de nos soldats dans le RPM, bien avant les élections.

    Comment on peut élire un homme dans ces conditions et ne pas s’attendre au pire.

    Les maliens ne sont pas objectifs et sont guidés par des sentiments divers qui n’ont rien à voir avec la patrie.
    IBK a été plus sage et plus compétent que je ne l’ai prévu sinon il devrait acheter des fouer pour botter les fesses à tous ses électeurs oscillant entre l’inconscience et le clientélisme.

    Les maliens n’apprennent jamais de leurs erreurs et sont aveugles aux signes qui doivent leur servir de repères.

    Qu’ils réélisent IBK ou libèrent Sanogo pour l’élire, ce n’est pas étonnant d’un Peuple aveugle et clientéliste comme le Mali.

  2. MERCI SANGARE QUE LE BON DIEU TE BENISSE BENISSE
    QUE LE BON DIEU FAIT SAUTER CE CORROMPU IBK SANS BAVURE NI SANG ET SEUL DIEU ALLHOU PEUT LE FAIRE.
    QUE DIEU AIDE LES PAUVRES MALIENS

  3. “…Toutes ces manifestations dénotent de la crise de confiance qui s’est installée entre les dirigeants et les populations….”
    UNE SITUATION PRE-REVOLUTION, QUAND LES GOUVERNANTS NE SAVENT PLUS QUOI FAIRE (ONT MONTRE LEUR LIMITE) ET QUE LES GOUVERNES NE VEULENT PLUS VIVRE COMME AVANT…

  4. AINSI VONT LES CHOSES AU MALI! EN TOUT CAS LESCHOSES NE SERONT PLUS COMME AVANT DANS CE PAYS. S’ILS VEULENT UNSOULEVEMENT POPULAIRE DANS CE PAYS QU’ILS TRUQUENT LES ELECTIONS! A BON ENTENDEUR SALUT!

  5. Cest fini pour le FBI (Famille Boua et Intime) Boua ba fli ! si non il va le regretter amerement

  6. Ça étonne qui?
    Une gouvernance qui ne connaît pas de sanctions.Les fonctionnaires font ce qu’ ils veulent,harcèlent la population,la hiérarchie ne réagit pas.
    Les populations savent qu’ on ne peut se faire respecter que par sa poche.
    On n’en a pas,on est laissé pour compte.
    Le pouvoir politique incarné par IBRAHIM BOUBACAR KEITA est absorbé par un CLAN dont la nature favoirise le népotisme,le clientélisme défavorables à une bonne qualité de service rendu aux populations.
    IBK refuse ou est incapable d’appliquer une des promesses phares de ses promesses de 2013 à savoir la lutte contre la corruption.
    Le BILAN est entrain d’être révélé par ceux là même qui doivent en bénéficier.
    IBK semble être pris en otage par les fossoyeurs qui l’ont aidé à accéder au pouvoir.
    On est arrivé à se demander s’il a le pouvoir réel car on ne peut pas être autant irresponsable à LAISSER son peuple dans une telle souffrance.
    Le bateau semble entrain de zigzaguer tant le conducteur est incapable de le mettre en droite ligne.
    Le 29 juillet est l’occasion de lui retirer la direction.
    IBK doit sans doute dégager

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