En un mot : Intégrité territoriale

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Les déclarations du président français au sommet du G5-Sahel ont suscité colère et indignation dans l’opinion nationale surtout dans les milieux politiques. Oumar Mariko est l’un de ces hommes politiques qui est à l’encontre de la vision du président français Macron des affaires internes du Mali.

Pourtant, le député élu à Kolondiéba n’est pas le seul à désapprouver la position et l’ingérence de Paris dans les questions qui relèvent de la souveraineté du Mali, notamment le processus de paix et le projet référendaire. Révoltée, une bonne partie de l’opinion malienne voit très mal la mainmise de la France sur la crise qui secoue le Nord du Mali. Et la goutte d’eau de trop est la position d’Emmanuel Macron en faveur de la réforme constitutionnelle proposée par IBK. Elle excède de plus en plus.

Le constat aujourd’hui est que la France boit son petit lait en nous voyant nous étriper sur la question de la révision constitutionnelle alors qu’elle continue d’exercer sournoisement à Kidal. La vraie bataille aujourd’hui du peuple doit être vraiment le recouvrement de tout le territoire national. Il y a lieu de manifester contre la France, de boycotter ses produits et d’agir contre ses intérêts sur le territoire national pour avoir une clarification sur sa position. Et dans ce combat noble, seul le peuple souverain peut donner de la voix dans ce sens.

DAK

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  1. Des fois le soir, quand je n’arrive pas a m’endormir, je me chante des berceuse. Il y en a une particulierement, elle m’aide a trouver un sommeil paisible a tous les coups. Elle parle de Vietnam, de feu au cul, de honte du siecle. Elle est tres belle, je l’aime beaucoup.

  2. Notre pays n’irait pas en contre sens d’une guerre civile, seul fait qui grandirait ce pays un jour, cela est sans équivoque, il faut retenir la chanson des griots maliens qui disent “kèlè de ye mandé dio kèlè de ye mandé ti” dont la traduction française est “c’est la guerre qui a construit le mandé, et c’est la guerre qui a cassé le mandé”. Ce refrain n’est pas négligeable dans l’évolution de la vie de notre très cher Mali. La vie de notre pays suit l’entropie très forte pour évoluer vers une néguentropie, c’est à dire un désordre dans la thermodynamique qui conduit à l’ordre. Nous sommes arrivés à la fin d’un désordre qui nous conduirait vers un ordre obligatoire, de toutes les façons aucun pays ne disparaitra avec une ONU forte actuelle. Après le chaos ce serait la phase de construction, c’est ce processus que le Mali suit comme ce fut les cas multiples dont les plus connus sont les chaos sous le régime socialiste de Modibo KEITA et celui du 26 mars 1991 au 20ième siècle. Aujourd’hui l’histoire étant un processus connu, la fin de la crise semble sonnée avec cette révision constitutionnelle. Le gong final de la fin du désordre semble sonner. Une nouvelle ère pointe à l’horizon et qui aboutirait sur une véritable ère de démocratie sans l’emprise d’un seul homme et de sa famille dans l’exercice du pouvoir comme c’est le cas aujourd’hui avec IBK. Pourtant ça ne devrait pas être le cas avec des hommes comme IBK et son entourage qui ont vu naitre cette démocratie malienne en mars 1991 dans la douleur et dans le sang de centaines de maliens. D’autres maliens ont purement disparu car totalement consumés dans des incendies de certains entrepôts à travers le pays. Notre pays suit sa route, cela est indéniable. Le comportement de la France est déterminé par celui d’IBK qui lui donne trop d’espace pour qu’il minimise la souveraineté de notre pays.

  3. C’est dommage pour ces groupes armés, car ils n’aiment pas leur pays et leurs compatriotes qui sont dans des conditions difficiles dans les camps de réfugiés dans les pays frontaliers depuis 2012. Qu’ils soient sensibles à la misère que traversent ces milliers de kidalois dans ces camps. Il est temps et grand temps que ces deux entités aillent pitié de leurs semblables qui croupissent dans ces camps avec une vie sans aucun épanouissement d’eux et de leur familles. Touareg armés soyez rapidement sensibles au malheur de vos compatriotes réfugiés dans pays frontaliers du Mali. Même si les autres maliens autorisent à ces bandits de rester avec cette région, l’ONU n’accepterait pas, car les touareg ne constituent que moins de 5% de la population malienne et c’est ce qui sauve le Mali de la division depuis les premières heures de l’indépendance de ce pays. Au lieu de songer à mettre en place des actes de développement de cette région, ses fils se mettent dans la dynamique de sa destruction en tuant, en persécutant les enfants de la région et le régime les appelle en les embrassant devant tous les autres maliens à Koulouba; c’est vraiment paradoxale, mais c’est le cas, quelle ignominie? Quelle honte? Quel indignité? Nous sommes dans l’œil du cyclone.

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