En un mot : Fin de la trêve

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La paix dans le Centre est loin d’être gagnée et les derniers développements font craindre le pire. Que cherche véritablement l’aile militaire du groupe d’autodéfense dogon Dan nan Amassagou en rompant la trêve qu’elle a signée en octobre dernier ? Pour beaucoup, les clauses de l’accord ont été mal définies, notamment l’épineuse question de l’intégration dans l’armée des miliciens de Dana Amassagou. De l’annonce de cette intégration à nos jours, peu d’actes concrets ont été réalisés pour faciliter cette solution censée mettre fin à la belligérance sur le terrain.

Mais, au grand étonnement de tous, l’accrochage de la milice avec un détachement de l’armée a donné lieu à des inquiétudes sur la poursuite de la trêve qui n’aura duré que moins de deux mois. Le groupe d’autodéfense Dana Amassagou a-t-il repris les armes ? On peut bien le confirmer dans la mesure où sous le couvert de la défense et de la protection des populations, les responsables de la milice annoncent la reprise de leurs activités de sécurisation des villages dogons.

La multiplication des attaques dans certains villages de la région de Mopti est la preuve que Dana Amassagou a tenu sa promesse de reprendre du service. En attendant, quelle va être la marche du gouvernement ? Toujours est-il que la situation se corse sur le terrain.

DAK

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1 commentaire

  1. Quand il y a une trêve de ce genre, nos gouvernants devraient sévir rapidement et prendre les choses en main au lieu de s’asseoir et s’apitoyer sur leur sort. Des milliers de militaires maliens et non maliens qui sévissent sur le territoire malien n’arrivent pas à sécuriser le pays, c’est dommage et nos gouvernants restent dans leur position de dormance habituelle en laissant l’espace à des bandits qui pillent, frappent et traquent les pauvres populations dogon, peuls et autres. Comment peut-on abandonner son peuple entre les mains de bandits obscurantistes, fanatiques, écervelés, sadiques narcissiques et schizophrènes? Il est temps et grand temps que nos autorités soient proactifs capables de riposter aux attaques de ces bandits de grand chemin.
    Très Chers gouvernants cessez de rêver et réveillez-vous rapidement avant qu’il ne soit trop tard pour notre très cher Mali qui est déjà au bord du précipice. Si rien n’est fait d’ici quelques mois, le pays serait dans une situation irréversible et des escarmouches iraient crescendo pour s’embraser et s’emballer échappant au contrôles des hommes et femmes du présent gouvernement. Nous sommes dans un grand ouragan sans précédent au Mali.

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