Dans l’affaire dite des fonds de l’Uémoa, le parti au pouvoir a fait une déclaration somme toute maladroite, en demandant des comptes au chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, qui serait incriminé parce que président de la Commission de l’Uémoa au moment des faits.Cependant, cette sortie que d’aucuns ont qualifié de ratée surtout après le démenti apporté par la Bcéao, qui dit n’avoir jamais été au courant de l’opération de 27 milliards de F CFA, n’est pas soutenue depuis le départ par tous les caciques du parti du président IBK.
D’ailleurs, certains d’entre eux ont bloqué la lecture du communiqué du parti majoritaire à la télévision et exigé le rappel à l’ordre de l’ex-ministre du Développement rural, qui ne serait pas à “sa première faute politique”. Il se dit que M. Tréta (puisque c’est de lui qu’il s’agit), coutumier de déclarations à l’emporte-pièce, a provoqué des tensions dans la majorité présidentielle, en annonçant aussi que le RPM allait faire réélire seul l’actuel chef de l’Etat.
Des accusations que ses partisans rejettent, évoquant une chasse à l’homme qui ne se cessera pas avant le congrès du parti devant désigner le successeur d’IBK. En attendant, le chef de l’Etat, lui, semble prendre ses distances avec son parti dont les agissements ne seraient pas à “hauteur de l’attente”, soutiennent ses proches.
DAK