Dans la vague de limogeages des chefs des services financiers, on a voulu créer un bras de fer entre le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra, et l’éternel PDG de la BDM-SA, Abdoulaye Daffé, en poste depuis 21 ans.
Mais aux dernières nouvelles, les choses sont en train de tourner court, car le président de la République a décidé d’accélérer la nomination de l’ex-Premier ministre, Mohamed Ag Hamani, comme administrateur de l’Etat : en signant son décret lundi peu avant son départ pour la Turquie.
Le sort de l’inamovible PDG de la première banque du Mali serait déjà scellé surtout qu’il se dit que les actionnaires majoritaires marocains ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie du Mali ont assuré de soutenir l’Etat malien.
Quelle que soit l’issue de cette affaire, c’est la fin d’une époque, car tous les autres PDG de banques publiques, à défaut d’être débarqués, seront désormais coiffés par des présidents de conseil d’administration et n’auront plus que le statut de directeur général.
DAK
Le journaliste semble être sur des nuages en commentant cette décision. Je suis inquiet en tant que client des banques publiques, l’Etat n’a jamais été un bon gestionnaire, ses critères de nomination répondent toujours à des considérations politiques que techniques.
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