En un mot : En chiens de faïence

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Une chose est sûre : si le Mali retombait dans la crise, personne ne pourrait prédire les conséquences. Le Premier ministre, qui sent la menace, mène au quotidien des actions pour rassurer les populations.  Profitant de son  déplacement au  nord et au centre du pays, il en a donné le ton, annonçant la tenue de la présidentielle le 29 juillet 2018. Non sans inviter les populations à aller voter pour qui elles veulent.

L’autre gage de bonne foi du gouvernement, c’est l’audit du fichier électoral. Une mesure qui devrait avoir l’assentiment de toute la classe politique pour des élections transparentes et apaisées. Tout comme l’adoption des propositions de modifications de la loi électorale. Malgré cette démarche, certains, notamment dans le camp de la mouvence présidentielle, s’ingénient à semer les graines de la violence alors qu’il faut impérativement travailler à apaiser les esprits avant, pendant et après le scrutin de juillet. Ils entrevoient derrière toutes les initiatives du chef du gouvernement, une manœuvre contre eux. Reste à savoir jusqu’à quand ils pourront avoir le courage de l’affronter à visage découvert. En tous cas, entre Soumeylou Boubèye Maiga et le parti présidentiel, on se regarde en chiens de faïence.

DAK

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4 COMMENTAIRES

  1. DAK le diable de la division est dans la place. Ce ne sont que des mensonges. Actuellement celui qui appelle à ce que le Mali soit le Rwanda est bien ******de bathily qui fait sa propagande de la violence dans la radio de DAK sise à Missabougou. Ne cherche donc pas à mettre la faute sur quelqu’un d’autre. S’il y’a une crise post-électorale on s’assurera que la suite se face derrière certains. On ne peut pas mettre ce pays à feu et à sang sans que vous y rester.

  2. Il ne pouvait en être autrement.
    Le président IBK est allé à l’encontre de toutes les règles de la démocratie.
    Le parti présidentiel montre au président IBK qu’ il est bel et bien important dans la conduite des affaires,qu’ il a eu tord de nommer un premier ministre qui a participé à chasser IBK de l’ ADEMA-PASJ,après avoir nommé un autre qui était l’ennemi farouche du parti en commune 4.
    IBK agit par le cœur,pas par la tête.
    Il prend des décisions pour faire mal à ses détracteurs aussi bien au sein du parti qu’ à l’ extérieur,pas pour une stratégie politique conduisant à une bonne gouvernance.
    La nomination de BOUBEYE MAIGA devait être précédée d’une réconciliation avec le parti au pouvoir.Elle a,au contraire,accentué les divergences au sein parti s’ajoutant aux précédentes entre le président et le vice-président du parti qu’ IBK a aussi créé.
    IBK est une catastrophe managériale au sommet de l’ ÉTAT,dans un ÉTAT qui a besoin de stabilité au sommet pour faire face aux défis sécuritaires.
    Il est incapable de porter l’habit ,tellement nécessaire en ce moment ,de la république.On se pose la question s’il a envie de le porter ou c’est trop lourd pour lui.
    Le MALI a besoin qu’ IBK se mette au dessus des mesquineries de son CAMP,à agir pour L’INTÉRÊT GÉNÉRAL
    Il en est incapable.
    Il l’a démontré pendant sa présidence de l’ ADEMA-PASJ en créant un CLAN pour combattre des cadres qui ne partageaient pas ses vues,confirmé au sein de son parti dont certains ont été obligés de retourner au sein du parti qu’ ils avaient abandonné.
    Au pouvoir ceux qui ont préféré galérer à côté de lui que de retourner à l’ ADEMA-PASJ sont délaissés au profit de la famille.
    IBK EST PROFONDÉMENT UN HOMME DE CLAN INCAPABLE DE DIRIGER UN ÉTAT.
    Il a besoin de faire parti d’un CLAN pour se sentir à l’ aise,incompatible aux exigences de conduire un ÉTAT,surtout en crise sécuritaire.
    C’est pourquoi il doit dégager.

  3. Il faut accepter que ce qui se passe entre ces deux entités est normal, mais c’est le RPM qui devrait faire des efforts pour dissiper les soubresauts de cette coexistence difficile. Car en allant en contre courant des souhaits et des orientations du PM, les ténors du parti RPM affaiblirons le pouvoir d’IBK et cela constituerait une destruction du parti qui n’a pas eu la chance d’ADEMA. Si ADEMA avait l’adhésion totale de son Président Alpha Oumar KONARE, le RPM quant à lui est rejeter par son Président sans scrupule, le jour de sa victoire, IBK n’a pas eu la moindre humilité d’aller au siège du parti pour remercier ces graves hommes et femmes du RPM qui lui ont aidé à accepter au pouvoir. Il a affiché le comportement de dire que ce n’est pas le parti qui m’a élu, cela s’appelle un coup de pied de l’âne. C’est vraiment dommage pour ce parti qui serait toujours lésé et n’aurait jamais le pouvoir qu’il a cherché sans succès auprès de son Président.

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