L’espoir suscité par la médiation menée par le Groupement des leaders religieux dans la crise entre les syndicats des magistrats et l’Etat s’est estompé. Avec le dernier rebondissement dans l’affaire, on peut dire que cette médiation a échoué.
Un échec qui trouve sûrement son explication dans la crise qui prévaut également dans les milieux religieux. Le Groupement des leaders religieux, conduit par le guide d’Ansardine Cheick Chérif Ousmane Madani Haïdara, est une scission du Haut conseil islamique (HCI-Mali), dirigé par l’imam Mahmoud Dicko. Dès lors, il était permis de douter du succès d’une telle médiation.
Depuis quelques jours, chacune des deux parties durcit le ton. Pour punir les grévistes, le gouvernement commence par prélever sur leurs salaires. Depuis le mardi, dans un communiqué, l’exécutif annonce la décision de réquisitionner des magistrats. L’idée est d’assurer le service minimum dans les tribunaux. Tollé au sein du Sam et du Sylima qui refusent de reprendre le travail. Une boite de pandores n’est pas loin de s’ouvrir.
DAK
Ces magistrats dans leur majorité se comportent en ennemi du Mali , comme des etrangers, ils doivent recevoir les sanctions qui s’imposent
Echec du système U$ qui met 43 millions de personnes (presque 1/5e) sans abris … mis à la rue par la “justice expre$$”
C’est ça le reve, ou plutôt le cauchemarméricain…
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